Signes – ALZHEIMER-PARKINSON-CHARCOT-SEP ( voir tableau) – rôles AES

ALZHEIMER

PARKINSON

SEP

CHARCOT

SYMPTÔMES

Début de la maladie

- perte musculaire

- lenteur des mouvements locomoteurs

- tremblement de la main au repos

- difficulté à parler

- saut d'humeur

- lassitude

- apparition de péllicules

A 60% de la maladie

- mouvements rigides et saccadés

- perte d'équilibre

- traine les pieds

- douleurs articulaires

- grande fatigue

- difficulté à dormir

- visage inexpressif

- hypersalivation

- constipation plus accrue

- vision floue

- fourmillement

-sensation de décharges éléctriques

- difficulté à parler

- difficulté à uriner ou se retenir

- difficulté à dormir

- perte de la force dans les membres

-mouvements mal coordonnés

- problèmes sexuels

- perte de la mémoire

- agressivité

- lassitude

-isolement

- Difficulté à marcher

- Perte d'équilibre

- difficulté à parler

- difficulté à respirer

SIGNES

Les signes cliniques de la maladie d'Alzheimer sont identifiés comme les quatres A

- Amnésie ou « troubles de la mémoire » perte totale ou partielle de la mémoire, désorientation spatio- temporelle

- Apraxie ou « troubles gestuels » :  difficulté à effectuer des gestes concrets comme par exemple la manipulation d'objet

- Aphasie ou « troubles du langage » : difficulté pour parler

- Agnosie ou « troubles du jugement et de la perception : impossibilité de réaliser certaines activité motrice, d'identifier des objets ou des visages.

- troubles affectifs ou comportementaux : agressivité, agitation

- troubles psychiques : anxieté, depression

- troubles physiques : perte d'équilibre, difficulté à déglutir, altération de l'état de santé général

Les signes cliniques de la maladie de Parkinson sont identifiés comme la « triade Parkinsonienne »

- Akinésie :

 retard dans le mouvement, gestes lents et laborieux, difficulté à réaliser les actes quotidiens comme l'habillage ou la toilette, visage inexpressif, piétinement

- hypertonie : difficulté à marcher, à se tenir droit, rigidité du corps, mouvements par à-coups, instabilité posturale

- tremblements parkinsoniens « de repos » : la main oscille (mouvements d'émiettement avec les doigts), ce mouvement augmente avec les émotions, la fatigue, la concentration, il cesse durant le sommeil.

- troubles psychiques : anxieté, dépression

- douleurs articulaires

- grande fatigue

- troubles olfactifs et visuels

- aphasie (difficulté à parler)  

SPE

- troubles visuels : floue, double

- troubles sensitifs : foumillements, sensation de décharge éléctriques

- troubles sphinctériens : incontinence, rétention, constipation

- troubles psychiques : anxieté, dépression

- troubles de l'humeur : saut d'humeur, agressivité, isolement, lassitude

- troubles de la communication : difficulté pour parler

- déficit moteur :perte de force dans les membres, paralysie, incoordination des mouvements, problème d'équilibre

- impuissance

- troubles du sommeil : grande fatigue, somnolence

- troubles cognitifs : mémoire, langage

CHARCOT

-Troubles de la motricité

- Aphasie ou troubles du langage

- Asphyxie (aide respiratoire)

RÔLES AES

- faire un compte-rendu de la journée et le communiquer aux personnes qui prennent le relais directement ou en renseignant le cahier de liaison

- accomplir son rôle de soutien familial, d'information et de transmission auprès des proches

- communication verbale : une voix calme et posée en se mettant toujours à la hauteur de la personne afin de capter son regard, employer des phrases simples.

Ne jamais lui couper la parole, lui laisser le temps qu'il faut pour s'exprimer.

Si nécessaire l'aider à parler en l'aidant à reformuler ses questions, à trouver les bons mots.

- communication non verbale : regard, toucher (avant de toucher la personne toujours lui demander son autorisation)

support visuel comme les pictogrammes

- installer des rituels : heure pour manger, pour la toilette...

- être très vigileant sur la sécurité

- éviter les changements inutiles qu'il s'agisse de l'environnement, des habitudes, des rituels car le familier procure un sentiment de sécurité

-faire un compte-rendu de la journée et le communiquer aux personnes qui prennent le relais directement ou en renseignant le cahier de liaison

-accomplir son rôle de soutien familial, d'information et de transmission auprès des proches

- être attentif aux besoins et désirs  de la personne dès son réveil.

- être très patient face au rythme « ralenti » de la personne atteinte pas cette maladie.

- la maladie se caractérisant par des poussées (ON/OFF) donc l'aide doit être adaptée et réévaluée quotidiennement

- afin de ne pas placer la personne en situation d'échec il faut toujours lui proposer de faire des activités ou des tâches  qu'elle est en capacité de réaliser

- prévenir le risque de fausse route au moment des repas

- prévenir les complications infectieuses liées à la mobilité réduite

- être attentif aux effets secondaires liés à la prise médicamenteuses, qu'ils soient d'ordre physiques ou psychiques

-faire un compte-rendu de la journée et le communiquer aux personnes qui prennent le relais directement ou en renseignant le cahier de liaison

- accomplir son rôle de soutien familial, d'information et de transmission auprès des proches

- la maladie se caractérisant par des poussées (ON/OFF) donc l'aide doit être adaptée et réévaluée quotidiennement

- afin de ne pas placer la personne en situation d'échec il faut toujours lui proposer de faire des activités ou des tâches qu'elle est en capacité de réaliser

- respecter le rythme de la personne ; se montrer patient

- le lieu de vie de la personne doit être adapté (douche, barre d'appui....)

- si le lieu de vie n'est pas adapté :proposer à la personne

de remplir une demande d'aide financière,  

de faire les démarches administratives,

 la recherche d'entreprises spécialisées

- prévenir la constipation en étant vigilant sur l'hydratation et l'alimentation, encourager la personne à bouger lorsqu'elle le peut.

-faire un compte-rendu de la journée et le communiquer aux personnes qui prennent le relais directement ou en renseignant le cahier de liaison

- comprendre la maladie, s'adapter à son évolution, apport d'1 aide psychologique

-accomplir son rôle de soutien familial, d'information et de transmission auprès des proches