Les inégalités de revenus et de patrimoine des ménages
Rapport de stage : Les inégalités de revenus et de patrimoine des ménages. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Gauthier Beghin • 2 Octobre 2017 • Rapport de stage • 4 176 Mots (17 Pages) • 1 061 Vues
Chapitre 10
Les inégalités de revenus et de patrimoine des ménages
Réponses aux questions sur les documents
Mise en situation : Thomas Picketty et les inégalités, p. 107
1. Comment les inégalités de revenus évoluent-elles en fonction de la croissance de l’économie ?
Les inégalités de revenus se réduisent lorsque la croissance de l’économie est forte. Elles s’accroissent en cas de croissance faible ou nulle.
2. Pourquoi Thomas Piketty propose-t-il de taxer les riches pour lutter contre les inégalités ?
Thomas Piketty propose une taxation des revenus les plus élevés afin de limiter voire de réduire les inégalités en période de faible croissance.
I. La répartition des revenus
A. Le partage de la valeur ajoutée
Document 1. La valeur ajoutée et sa répartition, p. 108
Document 2. Les enjeux du partage de la valeur ajoutée, p. 108
1. Entre quels acteurs se répartit la valeur ajoutée ?
La valeur ajoutée se répartit entre :
– les salariés, sous la forme de salaires, de charges sociales ;
– l’État, par le biais des impôts et des cotisations sociales ;
– l’entreprise, qui conserve une part pour son autofinancement ;
– les actionnaires, sous la forme de dividendes en fonction du nombre d’actions détenues.
2. Quel rôle peut jouer la négociation syndicale dans le partage de la valeur ajoutée ?
À travers la négociation syndicale, les syndicats de salariés cherchent à augmenter la part consacrée aux salaires au détriment des bénéfices de l’entreprise et plus précisément des dividendes distribués aux actionnaires.
3. Quelle est la conséquence d’un partage de la valeur ajoutée favorable aux salariés ? favorables aux entreprises ?
Si le partage de la valeur ajoutée est favorable aux salariés, le supplément de revenus de ces derniers se traduira par une augmentation de leurs dépenses de consommation qui sera positive pour la croissance.
Si le partage de la valeur ajoutée est favorable au capital, les bénéfices de l’entreprise augmenteront, et soit l’autofinancement (et donc l’investissement) augmentera, soit la rémunération du capital (dividendes versés) sera plus importante. Dans ce cas, l’investissement des entreprises sera favorisé, ce qui sera positif pour la croissance.
B. La formation du revenu disponible des ménages
Document 3. La répartition primaire des revenus, p. 109
4. Quelles sont les deux grandes catégories de revenus issus de la répartition primaire ?
Les deux grands revenus issus de la répartition primaire sont les revenus obtenus par le travail et les revenus liés à la propriété d’un capital.
5. Quels noms portent les revenus des différentes valeurs mobilières ?
Une valeur mobilière est un titre négociable sur le marché financier : action, obligation et les parts d’OPCVM (organisme de placement collectif en valeurs mobilières) de SICAV (sociétés d’investissement à capital variable), de FCP (fonds communs de placement) ou de bons de caisse.
Le revenu d’une action est le dividende, le revenu d’une obligation est l’intérêt.
6. Citez des actifs non salariés qui perçoivent des revenus mixtes.
Un revenu est dit « mixte » quand il rémunère à la fois le travail et le capital investi. C’est le cas pour les entrepreneurs individuels, c’est-à-dire les personnes exerçant un emploi non salarié mais n’ayant pas le statut juridique d’entreprise (agriculteurs, commerçants, artisans, professions libérales).
Document 4. La répartition secondaire des revenus, p. 109
7. Quel est l’objectif principal de la redistribution des revenus ?
L’objectif principal de la redistribution des revenus est de réduire les inégalités de revenus entre les ménages en modifiant leur revenu disponible (c’est-à-dire celui dont ils disposent après les prélèvements obligatoires).
8. À quelle condition l’impôt participe-t-il à la redistribution des revenus ?
L’impôt participe à la redistribution des revenus à condition qu’il soit progressif. Par exemple, les ménages les plus modestes ne paient pas d’impôt sur le revenu au titre de la solidarité nationale, mais pour les autres, le taux d’imposition augmente à chaque tranche du revenu pour financer cette solidarité.
Document 5. Comparaison entre revenu disponible et revenu avant transferts, p. 109
9. Quels sont les effets de la répartition secondaire sur le revenu disponible des ménages les plus pauvres ? et les plus riches ?
Les ménages les plus pauvres ont bénéficié de 4 015 euros revenus de transferts (55 % de 7 300). Leur revenu s’élève à 7 300 + 4 015 = 11 315 euros. Alors que les ménages les plus riches ont vu leur revenu se réduire (impôts – revenus de transfert) de 11 060 € (20 % de 55 300). Leur revenu s’élève à 55 300 -11 060 = 44 240 euros.
L’effet global est la réduction de l’écart des revenus entre les plus riches et les plus pauvres, de 1 à 6 avant transfert à 1 à 4 après transfert.
II. Les mécanismes de la formation des salaires
A. La formation des salaires
Document 6. La conception moderne du salaire, p. 110
1. En quoi peut-on dire qu’une négociation salariale s’apparente à la loi de l’offre et de la demande ?
Une négociation salariale fonctionne comme la loi de l’offre et de la demande. Le salaire (ou la grille des salaires) fixé à l’issue de la négociation résulte d’un équilibre entre l’offre de travail des salariés et la demande de travail des employeurs. Comme dans la loi de l’offre et de la demande, le résultat va dépendre de la situation du marché du travail (pénurie de main d’œuvre ou chômage important).
Document 7. Le dialogue social, p. 110
2. Qu’est-ce que le dialogue social ? Qui sont les partenaires sociaux ?
Le dialogue social englobe toutes formes de négociation, de consultation ou simplement d’échange d’informations entre les représentants du gouvernement, des employeurs et des travailleurs sur des questions d’intérêt commun liées à la politique économique et sociale. Il peut se présenter sous une forme tripartite, incluant les représentants de l’État, ou sous une forme bipartite, impliquant uniquement les salariés et la direction (ou les syndicats et les organisations d’employeurs).
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