Analyse de situation : trouble de la déglutition
Rapport de stage : Analyse de situation : trouble de la déglutition. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Oksana3 • 1 Juin 2018 • Rapport de stage • 1 282 Mots (6 Pages) • 1 062 Vues
INSTITUT DE FORMATION
EN SOINS INFIRMIERS
CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE
DE GRENOBLE
PROMOTION 2015/2018
[pic 1]
TROUBLES DE LA DEGLUTITION
STAGE N°1
[pic 2]
CLAUDIO Mélissande
SILVENTE Claudine
Année scolaire : 2015-2016
INSTITUT DE FORMATION
EN SOINS INFIRMIERS
CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE
DE GRENOBLE
PROMOTION 2015/2018
[pic 3]
TROUBLES DE LA DEGLUTITION
STAGE N°1
[pic 4]
CLAUDIO Mélissande
SILVENTE Claudine
Année scolaire : 2015-2016
SOMMAIRE
Sommaire 1
Lieu du stage, situation, contexte 2
Questionnement, mots clés, analyse3
Suite de l’analyse et conclusion 4
Fin de la conclusion5
Bibliographie6
Lieu du stage :
Centre hospitalier : Service de médecine.
Situation :
Troubles de la déglutition rencontrés lors de l’aide au repas.
Contexte
Je suis à la deuxième semaine de mon stage de première année en soins infirmiers et je travaille du matin (7h – 14h30) jusqu’à la fin de la semaine.
Après avoir pris connaissance de la relève et du planning de soins à effectuer sur la matinée, je me joins à une aide-soignante pour participer aux soins d’hygiènes corporels.
A 8h j’effectue la distribution des petits déjeuners et j’aide une patiente, Mme M, à manger. Cette dernière, hospitalisée pour la fracture d’une vertèbre, est atteinte de la maladie de Parkinson. Mme M tremble beaucoup car ses traitements antiparkinsoniens ont été interrompus le temps de les commander, c’est pourquoi elle a besoin d’une aide pour déjeuner.
Mme M a choisi de boire du thé, accompagné de deux biscottes avec du beurre et de la confiture. Je lui prépare ses tartines et lui porte à la bouche. Mme M mange tranquillement mais a parfois quelques difficultés pour bien déglutir les biscottes.
Peu de temps après, Mme M se met à tousser. Mon premier réflexe est alors de lui proposer de boire son thé, ce qu’elle fait sans problème.
Après cet événement j’ai arrêté de lui donner des biscottes et je suis plutôt allée chercher des madeleines, qui sont très bien passées.
Une fois le petit déjeuner terminé, je suis allée informer les infirmières de la difficulté à déglutir de Mme M et j’ai conseillé de remplacer les biscottes par des madeleines.
Nous avons donc regardé dans le dossier médical de Mme M. s’il était mentionné des troubles de la déglutition, ce qui était effectivement le cas. Elle était suivie, à son domicile, par une orthophoniste pour une rééducation de la déglutition. Ce trouble est, par ailleurs, très fréquent pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson.
Il a donc été mis en place une surveillance et des précautions vis-à-vis des risques de fausses routes auxquels Mme M est confrontée.
Questionnement :
Quels sont les signes d’alerte des troubles de la déglutition ?
Quelles mesures faut-il prendre ? Comment prévenir les « fausses routes » ?
Comment réagir face à une personne qui s’étouffe ?
Mots-clés :
Maladie de Parkinson : maladie dégénérative qui résulte de la mort lente et progressive de neurones du cerveau. Comme la zone du cerveau atteinte par la maladie joue un rôle important dans le contrôle des mouvements, les personnes atteintes font peu à peu des gestes rigides, saccadés et incontrôlables. Par exemple, porter une tasse à ses lèvres avec précision et souplesse devient difficile. De nos jours, les traitements disponibles permettent de diminuer les symptômes et de ralentir la progression de la maladie assez efficacement.
Déglutition : désigne la fonction de l'organisme qui consiste à avaler sa salive ou des aliments par voie orale. La déglutition implique l'action de la bouche, du pharynx, de l'œsophage et de l'estomac. La déglutition volontaire permet l'ingestion alimentaire.
Fausse route : accident dû à l’inhalation dans les voies aériennes de liquide ou de particules alimentaires normalement destinés à l’œsophage.
Troubles de la déglutition : Lorsqu’on fait des fausses-routes à répétition, ou lorsqu’on s’étrangle en avalant de façon répétée.
Analyse :
Lors de cette situation j’ai commencé par repérer les signes d’alertes d’une fausse route. Tout d’abord par le fait qu’elle montre une gêne au moment d’avaler puis lorsqu’elle s’est mise à tousser avec un peu de difficulté à respirer.
Je me suis alors demandé ce que je pouvais faire et dans la précipitation, par peur qu’elle s’étouffe, je lui ai donné à boire.
Mais en y réfléchissant et avec les connaissances que j’ai actuellement, ce n’était pas une bonne solution. En effet, l’eau « liquide » traverse plus vite les voies orales et ne laisse parfois pas le temps de déglutir. De plus celle-ci était inutile puisqu’elle passe par l’œsophage et non la trachée.
...