Composition sur L’ONU - prépa Tremplin
Fiche : Composition sur L’ONU - prépa Tremplin. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar _Camm27 • 18 Mars 2020 • Fiche • 1 233 Mots (5 Pages) • 465 Vues
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, le monde est totalement bouleversé et en quête de stabilité pour se reconstruire. Il est donc plus que nécessaire de créer un moyen d’éviter les futurs conflits, en privilégiant la diplomatie à l’usage de la force. C’est ainsi, que se tient, d’avril à juin 1945, la conférence de San Francisco. Celle-ci, réunit 51 pays où est votée, à l’unanimité, la Charte des Nations Unies. Le 26 juin 1945, naît donc l’Organisation des Nations Unies (ONU), une instance internationale où, aujourd’hui, presque tous les pays du monde sont représentés. Ses buts sont simples : maintenir la paix par la diplomatie (et si nécessaire et seulement si, par la force), développer des relations amicales entre les nations, favoriser une coopération internationale et faire respecter les droits de l’Homme.
Alors que l’organisation internationale a fait ses preuves, elle est de plus en plus critiquée pour son inefficacité. Qu’est-ce qui fait donc de l’ONU un pilier, certes perfectible mais primordial à l'équilibre des relations internationales ? Malgré ses intentions initiales pleines d”espoir d’assurer la paix dans le monde, l’ONU n’a pas su empêcher ni les conflits majeurs qui ont suivis sa création, ni les dysfonctionnements liés à sa propre organisation. Des échecs et des imperfections qui ne doivent toutefois pas minimiser le rôle majeur joué par l’ONU dans le maintien de l’ordre mondial.
Bien que l’ONU soit une organisation internationale comptant désormais 193 membres, le vrai pouvoir reste entre les mains de son Conseil de Sécurité composé des pays vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale : la Chine, la Russie (anciennement appelée URSS), les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France. Ceux-ci, décident des sanctions à appliquer contre ceux qui dérogent aux règles internationales (avertissements, embargos économiques, voire l’envoi de leur force armée, les Casques bleus). Leur siège, à cette position, est permanent et les laisse disposer d’un droit de veto. Clement Attlee, Premier ministre britannique de 1945 à 1951, rappelle, d’ailleurs, les principes de son instauration : “À San Francisco, (...) nous considérons tous le droit de veto comme quelque chose dont il ne serait fait usage en dernier ressort que dans des cas exceptionnels où les grandes puissances pourraient se retrouver en conflit. Nous ne l’avons jamais conçu comme un expédient dont il serait fait constamment usage toutes les fois qu’une puissance déterminée ne serait pas complètement d’accord avec les autres”.
Toutefois, ce droit de veto va vite se révéler comme un privilège réservé aux cinq grandes nations. Il est une entorse au fonctionnement démocratique des Nations Unies et, sans doute, l’une des raisons des échecs de l’ONU car il permet de bloquer toute décision de l’organisation. L’URSS et les Etats-Unis vont abuser de ce privilège pour protéger leurs intérêts. C’est ainsi que le monde n’a pu éviter des conflits telles que la guerre de Corée (25 juin 1950 - 27 juillet 1953) ou encore la guerre du Viêt Nam (1955-1975). Sur le sujet de la décolonisation, l’ONU est restée tout autant inactive sur les enjeux de la guerre d’Algérie, la France menaçant d'utiliser son droit de veto.
Depuis de nombreuses années et aujourd’hui encore, l’ONU continue de faillir à sa mission première d’assurer la paix dans le monde. Elle n’a pu ainsi empêcher la guerre civile en Syrie qui perdure encore à ce jour, le génocide au Rwanda en 1994-1995 entre Hutu et Tutsi, ou encore la guerre d’Irak (2003-2011) initiée par les Etats-Unis. Une guerre d'autant plus scandaleuse qu’elle a été entamée sans l’aval de l’ONU qui, a dû donner son accord pour ne pas perdre la face.
Dans d’autres domaines tels que la santé, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), institution spécialisée de l’ONU pour la santé publique créée en 1948, s’est montrée inefficace à agir contre l’épidémie
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