La vieillesse en France
Étude de cas : La vieillesse en France. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar florinealex • 7 Janvier 2022 • Étude de cas • 4 448 Mots (18 Pages) • 367 Vues
La vieillesse
Quelques chiffres sur le vieillissement en France :
Le vieillissement de la population des pays développés repose sur une mécanique démographique à plusieurs composantes : d’une part, l’arrivée aux âges avancés des générations du baby-boom et l’allongement de leur vie ; d’autre part, les effectifs de population plus jeunes. Sur l’ensemble des 40 pays étudiés, les personnes âgées de 65 ans et plus sont près de 4 fois plus nombreuses en 2020 qu’en 1950, passant de 54 millions à 222 millions (figure 1). Sur cette période, la France a connu une augmentation soutenue de sa population âgée, avec une accélération importante depuis 2011. Selon le scénario central de projection des Nations unies (2019), cette « croissance grise » devrait se poursuivre dans ces 40 pays : on compterait en 2050 près de 324 millions de personnes âgées (65 ans et plus) (figure 1). Toutefois, du fait des effectifs des plus jeunes, relativement plus importants que dans d’autres pays, la France ne devrait pas faire partie des pays où le vieillissement sera le plus impressionnant : la part des 65 ans et plus serait en 2050 de 28 % en France, autour de 36 % dans les pays du Sud de l’Europe, et 38 % au Japon et en Corée du Sud. Cette dernière devient ainsi le pays le plus « vieux » en 2050, alors qu’elle faisait partie des plus jeunes en 1950
La dépendance des personnes âgée:
Différence entre perte d’autonomie et dépendance :
Dépendance et perte d’autonomie S’ils ne sont pas opposés, les concepts de dépendance et de perte d’autonomie ne disposent pourtant pas d’une signification similaire, mais - s’il fallait la définir - plutôt complémentaire.
Deux notions légèrement différentes… Pour bien comprendre la différence entre la dépendance et l’autonomie, il peut être intéressant de se pencher sur leurs définitions. Si l’on s’en tient à celles mentionnées dans le dictionnaire, l’autonomie correspond à la capacité que possède un individu à ne pas être dépendant d'autrui. La perte d’autonomie serait donc une altération de cette capacité. L’autonomie revêt une dimension psychique et intellectuelle. La personne autonome est apte à décider et à choisir librement. La dépendance, quant à elle, s’apparente à l’impossibilité pour une personne de réaliser des activités - physiques, psychiques, sociales… - sans une aide extérieure.
... Mais complémentaires Loin d’être antagonistes, ces deux notions s’avèrent au contraire étroitement corrélées entre elles, et la vieillesse tend à les impacter. En effet, plus la perte d’autonomie sera importante, plus elle accroîtra la dépendance de la personne âgée. À partir d’un certain stade de dégradation, il devient alors indispensable de mettre en place un dispositif adapté pour assurer le maintien à domicile dans de bonnes conditions, ou d’envisager un hébergement dans une structure spécialisée.
Utile d'évaluation de la dépendance des personnes âgées :
La grille AGGIR:
Elle s’est imposée comme l’outil de référence national et est notamment utilisée dans le cadre de l’attribution de l’APA (allocation personnalisée d’autonomie).
La grille AGGIR détermine, au travers d’une série de questions, l’appartenance de la personne âgée à l’un des 6 groupes GIR (« Groupes Iso-Ressources ») de la nomenclature.
Le GIR correspond ainsi au niveau de perte d’autonomie de la personne âgée. L’évaluation du GIR permet de décider des solutions à mettre en place pour pallier le manque d’autonomie : aides familiales, services d’aide professionnelle ou entrée en maison de retraite.
Le calcul du montant de l’APA ou des aides des caisses de retraite dépend du niveau GIR dans la grille AGGIR.
La grille AGGIR est utilisée pour évaluer la dépendance par :
l’équipe médico-sociale du département, qui se rend au domicile du demandeur de l’allocation personnalisée d’autonomie, dans le cadre de l’instruction de son dossier d’APA,
le médecin coordonnateur de l’Ehpad, lors de l’admission d’un nouveau résident.
La grille AGGIR évalue les fonctions mentales et capacités corporelles dans la vie courante, grâce à une observation et à diverses questions. Elle permet de vérifier si la personne âgée peut réaliser seule correctement la plupart des activités du quotidien ou si elle a besoin d’une aide ponctuelle ou continue.
GIR 1 : Ce degré du modèle AGGIR regroupe les personnes immobilisées au lit ou au fauteuil et dont les facultés physiques et psychiques sont totalement altérées. Elles ont besoin continuellement de l’aide ou de la présence d’intervenants.
GIR 2 : Deux types de personnes correspondent à ce degré du modèle AGGIR : personnes immobilisées au lit ou au fauteuil et dont les facultés psychiques sont partiellement altérées, mais qui ont besoin d’aide pour la majorité des actes de la vie quotidienne, ainsi qu’une surveillance constante, personnes dont les facultés psychiques sont altérées, mais qui sont toujours capables de se déplacer et ont donc besoin d’une surveillance constante. En établissement, tout dépend du tarif dépendance.
GIR 3 : Dans ce groupe du modèle AGGIR, on trouve les personnes qui ont une relativement bonne autonomie mentale, mais seulement une partie de leur autonomie motrice. Elles ont besoin plusieurs fois par jour d’une assistance pour leurs soins corporels.
GIR 4 : Ce degré du modèle AGGIR regroupe les personnes incapables d’effectuer seules leurs transferts, mais capables de se déplacer dans leur domicile, une fois levées. Elles ont besoin d’une aide ou d’une stimulation pour la toilette et l’habillage, mais s’alimentent seules en général. les personnes sans problèmes moteurs, mais qui ont besoin d’une assistance pour les soins corporels et les repas.
GIR 5 : Ce degré de la grille AGGIR comprend les personnes qui se déplacent chez elles, s’alimentent et s’habillent seules, mais qui ont besoin d’une assistance occasionnelle pour la toilette et les tâches domestiques.
GIR 6 : Le dernier
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