Analyse commerciale et SWOT bio c bon
Rapport de stage : Analyse commerciale et SWOT bio c bon. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Océane Leclercq • 21 Mars 2017 • Rapport de stage • 2 158 Mots (9 Pages) • 14 064 Vues
Partie 1 : Analyse commerciale structurée et actuelle de l’unité commerciale.
- Analyse commerciale strucurée et acutelle de l’unité commerciale
- L’unité commerciale dans son réseau
- La structure du réseau
Bio c’bon est une jeune enseigne qui a vu le jour en 2008 avec l’ouverture de son premier magasin. Ces magasins sont implantés au niveau nationale avec 80 à ce jour et commencent à se développer dans quelques pays Européen (Espagne et Italie). Le choix stratégique de Bio c’bon est de s’installer au cœur des villes. Et de moderniser et démocratiser l’univers du Bio en proposant une expérience d’achat en adéquation avec le mode de vie de ses consommateurs citadins. Avec leurs portes ouvertes du lundi au samedi jusqu’à 20h et le dimanche matin, ainsi qu’un large choix de produits labellisés avec en moyenne 4.500 références par magasin, de telle sorte, les magasins Bio c’Bon présentent en bio, une offre similaire à celle d’un supermarché classique. Le siège social de la chaîne de magasins est situé à Rungis. Bio c’bon est un réseau intégré en franchise. Le réseau à pour politique de se montrer proche du client et de communiquer localement. Concernant la communication, chaque magasin est libre de faire ce qu’il souhaite, mais il faut au préalable demander l’accord à la centrale. La centrale peut également donner des consignes en matière de communication ou l’imposer. La centrale décide des promotions. Concernant les achats, c’est la centrale qui le gère également, mais chaque magasin peut faire des propositions. L’approvisionnement se fait par rapport aux gammes de chaque magasin : leur gamme va de A (peu étendu) à E (très étendue). Les gammes augmentent avec le temps mais surtout par rapport à la demande. Le réseau propose des prix accessibles vis-à-vis de ses concurrents.
Apport du réseau | Freins possible au développement de l’UC |
- Réduction des coûts d’achat de marchandises grâce à la commande en gros volumes par la centrale d’achat. - Notoriété qui continuera à se développer. - Liberté pour le franchisé lui permettant de gérer librement son unité commerciale tant que les principales règles ont été respectées. | -Forte dépendance en termes d’approvisionnement pouvant être contraignante lors de ruptures de stock de la centrale… - Stratégie du magasin conditionnée : elle doit être à la fois cohérente avec la stratégie nationale mais aussi avec la stratégie de proximité. |
- La place de l’unité commerciale dans le réseau
L’UC fait ses commandes sur les rayons fruits et légumes, traiteur, boulangerie, et vrac elle-même. Les commandes sont faites en fonction de la demande, et des commandes peuvent être prises par les clients 48h à l’avance.
- Analyse de l’unité commerciale
- L’offre et la demande de l’unité commerciale
L’UC est composé de 5 salariés. Il est situé en centre-ville de Valenciennes. Son chiffre d’affaire est de 20 000€ par semaine environ. Le magasin dispose d’une carte de fidélité, des 30 d’achats, le client ont une heure de stationnement gratuite. Les commerçants de Valenciennes ont 10% de remises à chaque achat.
L’action produit | Produit alimentaires et non alimentaires bio. |
L’action prix | La politique de prix utilisée est la politique d’alignement des prix par rapport aux concurrents biocoop et abc bio. |
La distribution | C’est un circuit long intégré. |
L’action communication | Tout ce fait en communication hors média, car cela fait partie de la politique de l’enseigne : ils veulent être proche de leur clientèle. La communication se fait hors média, et chaque bio c’bon peut choisir de communiquer à sa manière, avec l’accord de la centrale. Le bio c’bon de Valenciennes à choisis de communiquer avec les moyens suivants : ils distribuent des tracts et des flyers, ils font des partenariats, ils peuvent être amenés à tenir et un stand et comptent également sur les réseaux sociaux. |
La demande | La clientèle est assez diversifiée mais on remarque que les clients font souvent partis d’une catégorie socio-professionnelle aisée disposant d’un bon pouvoir d’achats pour les clients qui sont bio. Les autres clients viennent pour découvrir et se familiariser avec le bio en achetant quelques produits comme les fruits et légumes par exemple. Le panier moyen est de 14€ |
- La concurrence
On distingue deux types de concurrents : les concurrents directs qui sont Abc bio situé à Marly et Biocoop situé à Valenciennes. Ils sont présents dans la zone primaire de la zone de de chalandise et les concurrents indirects qui sont Auchan à Valenciennes, Auchan à Petite Foret, carrefour à Aulnoy lez Valenciennes, Match à Valenciennes et Super U à Bruay sur Escaut. Les concurrents indirects sont présents dans les trois zones de la zone de chalandise.
Voici les forces et faiblesses des concurrents directs :
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- Diagnostic partiel de l’unité commerciale
- Emergence du projet
Lors de mon stage en novembre 2015, mon tuteur de stage m’as avertie d’une baisse de chiffre d’affaires du rayon fruits et légumes dû à leur mauvaise qualité. Quelques actions ont été menées mais elles n’ont pas eu une grosse importance sur la hausse du chiffre d’affaires du rayon. Le responsable, m’a alors demandé de réfléchir et d’étudier sur plusieurs idées de projets viables à la problématique pour augmenter le chiffre d’affaire du rayon.
- Les outils liés à la réalisation du projet
Choix des outils | Justification |
-Résultats des performances commerciales (annexes 1 et 2) -Etude de notoriété (annexes 3 et 4) | - Permet de mesurer les performances du rayon -Evaluer la notoriété de l’enseigne et s’assurer que le rayon fruits et légumes est un rayon qui est cité. |
- Diagnostic externe du rayon
Opportunités | Menaces |
Macroéconomie et consommation | |
D’après l’INSEE : - Le pouvoir d’achat des ménages devrait augmenter de 1.7% en 2015. - Les prix à la consommation reste stable par rapport à l’année dernière | D’après l’INSEE : - En octobre 2015, la confiance des ménages se replie de 0.7% - Le chômage à augmenter de 3.5% par rapport à l’année dernière. |
Microéconomie (marché local) | |
- Situation géographique attractive : la zone bénéficie de forts passages grâce aux nombreuses unités commerciales environnantes, implantées dans cette même zone. | - Le nombre d’habitant été de 42 989 en 2012, un chiffre qui a beaucoup baissé par rapport aux années précédentes. La tendance devrait se confirmer ou selon une étude, la population saura de 42 379 en 2020. - forte concurrence locale : nos deux concurrents direct biocoop et abc bio sont présents dans la zone primaire de notre magasin. |
Marché du bio | |
- Le marché de la consommation Bio est évalué à 4 milliards d’euros en France pour l’année 2012, progressant en moyenne de 5% par an. - 76% des produits bio consommés en France proviennent de France. - Les éléments qui sont moteurs pour le Bio sont: la santé, l’environnement, l’éthique et la demande de produits de proximité. Les scandales et les crises alimentaires, notamment sur la traçabilité et l’origine favorisent la consommation Bio. - Les ventes ont progressé dans tous les circuits de distribution à des rythmes plus ou moins importants. Les taux de croissance les plus élevés ont été enregistrés en vente directe (+11,5 %) et les magasins spécialisés bio (+11,3 %). - selon le dernier sondage de l'institut CSA, 62% des Français ont déclaré consommer régulièrement du bio en 2014, c'est-à-dire au moins une fois par mois contre 49% en 2013. Ils sont 33% à en acheter au moins une fois par semaine contre 28% en 2013. Seuls 12% des sondés ont indiqué ne jamais consommer bio alors qu'ils étaient 25% en 2013. | - Importance grandissante des Grandes Surfaces Alimentaires (GSA) en Bio: elles représentent en 2012, 47%. La grande distribution étend son offre Bio, notamment à travers ses MDD: Ubio, AgirBIO… - La concurrence des produits élaborés localement, comme les produits régionaux, du terroir ou « Made in France » est conséquente. - Le prix plus élevé des produits Bio et les menaces sur le pouvoir d’achat, notamment inflation ou tensions sur les salaires, feront que les français procéderont à des arbitrages. - La chaîne Biocoop, première enseigne de magasins Bio en France et forte de 300 magasins implantés dans toute la France est le distributeur en réseau le plus important, avec son modèle militant et coopératif et une croissance de 10% des ventes à 500 millions d’euros en 2012. - Les ménages consommant des produits bio ont un budget 50e par personne dans les régions du Nord et sont achetés dans les GSA, alors que dans le reste du pays le budget est de 70 à 90 euros par personne en moyennes. |
Tendance du marché des fruits et légumes bio | |
-Les fruits et légumes sont les 2emes produits bio qui sont le plus consommés par les ménages. -10 334 producteurs de fruits ou de légumes biologiques en France en 2012. - 600 millions d'euros de chiffre d'affaires généré par les ventes de fruits et légumes bio en 2013, en progression de 10% par rapport à 2012. - Les consommateurs bio ont les mêmes goûts que les consommateurs conventionnels. En effet, le classement est le même : pomme, orange, banane et poire. Ce qui implique que les consommateurs de fuits et légumes conventionnels n’auront aucun mal à trouver leur place dans les rayons fruits et légumes bio. | -L’étroitesse de l’offre nationale de fruits et de légumes bio, du fait d’un manque de producteurs français nécessitant des produits d’importation. - La faible maîtrise de la production par les producteurs bio ne disposant que de peu d'outils tels que : les intrants, les abris chauffés, les fertilisants. |
Contexte politique, technologique et écologique | |
-Fort intérêt des consommateurs au développement durable | - Projet de taxe sur les sacs plastiques pour fruits et légumes : ceci entrainerait une hausse des prix pour les distributeurs et clients |
- Diagnostic interne du magasin et du rayon
Forces | Faiblesses |
Les performances du rayon fruits et légumes | |
-Le rayon fruit et légumes est le rayon qui génère le plus de parts de marché. En effet il en génère 15%. -Les paniers de fruits et légumes en vente à 10€ obtiennent un résultat satisfaisant. -Le CA des paniers à 10€ était de 2 138€ en juin et à baisser d’un coup dés juillet, et n’est pas remonté depuis. Mais ces paniers ont un potentiel commercial à ne pas négliger. | -Les taux de rebus et de casse ne sont pas satisfaisant. -Le chiffre d’affaire du rayon légume n’est jamais réalisé. -De juillet à novembre, le chiffre d’affaire n’est réalisé qu’a une soixantaine de pourcent. Il a toujours une quarantaine de pourcentage pour que le chiffre d’affaire du rayon soit satisfaisant. |
La clientèle | |
Pour le rayon fruit et légumes : -Les clients viennent souvent faire leur achat dans le rayon -Dans la consommation des produits bio, les fruits et légumes arrivent à la 3eme places des produits consommés. Même si toutes les personnes interrogées ne viennent pas dans notre enseigne, ce sont des consommateurs potentiels. - 1 600 clients sont encartés. | Pour le rayon fruits et légumes : -Les clients ont été déçus il y a quelques mois par le manque de qualités des fruits et légumes du rayon, ils sont plus retissant pour acheter dans le rayon. Pour le magasin : -La catégorie socio-professionnelle du magasin est ++ (aisée). Elle est en contradiction avec l’image que veux renvoyer l’enseigne en « démocratisant le bio ». -Les prix trop haut et l’image haut de gamme du bio n’incitent pas à les clients à fréquenter l’enseigne. |
La notoriété et communication de l’enseigne | |
Pour le magasin : -L’enseigne communique localement, cela renforce l’objectif de l’enseigne qui est d’être proche de la clientèle. Pour le rayon fruits et légumes : -Selon l’étude de notoriété, dans la consommation des produits bio, les fruits et légumes arrivent à la 3eme places des produits consommés. | Pour le magasin : -Le fait que la communication ne se fait qu’au niveau local, cela nui à l’enseigne car bio c’bon n’est pas une enseigne très connue au niveau nationale. - 62% Des personnes interrogées connaissent bio c bon de nom, mais seulement 16% d’entre elles fréquentent l’enseigne. -Le prix est le point que les clients aiment le moins. |
La force de vente | |
Pour le magasin : -L’équipe de vente est souriante, agréable, et réserve un accueil chaleureux à chaque client. L’équipe de vente n’hésite pas à aller à la rencontre des clients ayant l’air perdu ou ayant besoin d’un conseil. -Chaque personne de l’équipe ont une expérience et un savoir faire diffèrent dans la vente, chacun apporte son savoir faire et cela permet à chacun de mettre ses atouts en avant et de les partager à l’ensemble de leur collègues. -Il y a une très bonne cohésion dans l’équipe. -Les 16% personnes qui ont déjà fréquenté l’enseigne la trouve bien et aime beaucoup l’accueil réservé par l’équipe de vente | Pour le magasin : -Le fait que certain membre de l’équipe soit plus à l’aise dans un rayon plutôt qu’un autre peut être un inconvénient car ils préfèrent travailler dans le rayon qu’ils aiment le plus, le potentiel de l’équipe n’est du coup pas exploiter à son maximum. |
- Problématique
Le diagnostic nous révèle que les résultats du rayon fruits et légumes ne sont pas satisfaisant du a une baisse de qualité des produits. On constate aussi que le taux de démarque est assez élevé. On peut également constater grâce aux résultats de l’étude de notoriété que la communication de l’enseigne est un point faible.
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