Stage dans une clinique privée en chirurgie orthopédique

Je réalise mon stage du cinquième semestre en soins infirmiers dans une clinique privée en service de chirurgie orthopédique avec 32 lits d’hospitalisation divisé en deux secteurs. L’équipe du matin est constituée de deux infirmières (donc 16 patients par infirmière), trois aides-soignantes, et deux agents de service hospitaliers. L’amplitude des horaires des infirmières est de 7h15 à 20 h. Le matin, des nombreux intervenants sont aussi occasionnellement présent tels que les techniciens de laboratoire, les masseurs-kinésithérapeutes et etc.

Dès le début de ma deuxième semaine, je prends en charge un secteur de 8 patients sous la responsabilité de l’infirmière. J’effectue le premier tour du matin incluant différentes missions telles que la distribution des médicaments, la prise des constantes et la préparation pour le bloc opératoire. Par la suite, je dois m’occuper des sorties des patients du matin et organiser les pansements de mon secteur en respectant les habitudes du service :

-faire d’abord les petits pansements des patients sortants de 10h à 11h;

-enchainer avec les pansements d’ablation des drains ;

-et finir avec les pansements simples des patients de J4 à J7 de leurs interventions.

Vers 9h alors, n’ayant pas des patients sortants ce jour-ci, je prépare le chariot pour mon premier pansement avec ablation des redons de la journée. Il s’agit du M. D, 69 ans, entré pour une prothèse totale de hanche droite suite à coxarthrose. Il est à J3 de son intervention et porteurs de deux redons. M. D. a comme des antécédents médicaux une HTA traitée et obésité.

En allant le prévenir de soin qu’il allait subir, je m’aperçois que le patient a transpiré pendant la nuit et que sa toilette n’a pas été encore faite. Il m’avoue que le chauffage a été monté par ses proches hier soir. En effet, il y eu des nombreuses visites de ses amis la veille. Je vois cela par l’état de la pièce et je me rends compte que le ménage de la chambre n’a pas encore été fait non plus.

Je me dirige vers la salle de soins pour informer l’infirmière et je lui suggère de changer l’ordre des pansements prévus pour le matin. Elle refuse sans me donner plus d’information. Nous allons donc dans la chambre de M. D pour effectuer son premier pansement de PTH droite avec ablation des redons en respectant le matériel et la technique du protocole établi par la clinique.

Tout d’abord, j’estime que la réfection d’un pansement d’une plaie chirurgicale avec ablation des redons comporte un risque infectieux modéré. Cela est confirmé par le document (mis en annexe) « Hygiène des plaies et pansements » émis par le Centre de Coordination de la Lutte contre les Infections Nosocomiales (inter région Ouest) à la page 8.

En s’appuyant sur les bases enseignées en école et surtout sur le protocole d’établissement (pages 2 et 3, mis en annexe), je constate que je n’ai respecté les conditions requises pour la réfection du pansement. Celles-ci sont : toilette du patient faite, lit propre, ménage de la chambre effectué). Elles ont pour but de diminuer le risque infectieux en assurant un environnement sain.

En comprenant mieux l’organisation

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