Rapport de stage BTS ESF
Rapport de stage : Rapport de stage BTS ESF. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar danielmbagira • 2 Mai 2019 • Rapport de stage • 1 869 Mots (8 Pages) • 2 185 Vues
Rapport de stage BTS ESF
Du 14 mai 2018 au 22 juin 2018
Mission Locale, Chalon sur Saône
J’ai effectué un stage en Mission Locale sur la période du 14 mai au 22 juin 2018, structure moyenne, avec un personnel de 22 personnes. L’équipe de conseillers était assez interessante puisqu’en effet chacun d’eux avait une formation très différente, parfois conseiller économie, sociale, et familiale, ou alors venant d’une formation psychologie, ou parfois avec une formation sociale, et parfois même ils avaient fait tout autre chose et c’était plutôt une reconversion professionnelle. C’est exactement ce qui fait la diversité de cette structure où je n’ai jamais eu le temps de m’ennuyer. La Mission Locale est un milieu d’insertion professionnelle pour les jeunes déscolarisés de 16 à 26 ans, les conseillers ont donc pour fonction de les inscrire, les recevoir, les écouter, les conseillers et leur proposer une formation, un travail ou une solution adaptée à leurs besoins. Le public vient de tous les milieux, ils ont soit arrêté l’école, soit sont en reconversion professionnelle ou parfois même trop diplômé. Mais ils ne viennent pas uniquement pour parler de leur avenir professionnel, ils viennent aussi pour parler de leurs problèmes de vie quotidienne, comme un conflit avec leurs proches, ou encore une difficulté pour payer une facture. C’est à cela que sert une Milo (en langage abrégé), aider les jeunes, voila pourquoi il y a 6 Missions Locales en Saône et Loire, 26 en Bourgogne, et 440 en France.
Mais celle dont je vais vous parler, est celle de Chalon S/Saône et pour être au mieux organisée, la structure est disposée en plusieurs pôles. C’est à dire des bureaux composés de 3 ou 4 conseillers. Il y a donc 3 pôles, le pôle formation, emploi et le pôle vie sociale. Chaque pôle a une fonction particulière et dans chacun d’eux chaque conseiller à une mission particulière. Par exemple dans le bureau où je me trouvais, le pôle social, Lisa avait pour rôle de s’occuper des dossiers permis payé par le conseil général. Séverine s’occupait d’un atelier d’expression pour les jeunes n’ayant pas ou très peu confiance en eux, et pour finir, Aleksandra s’occupait des dossiers MDPH.
En tant que stagiaire, je peux dire que tout est très simple pour pouvoir se référer et poser des questions.
En tout cas, pour ma part, ce sera le pôle social, place choisie par mon cadre, Anthony. J’ai pu donc suivre Lisa conseillère ESF, et Séverine, ma maitre de stage, conseillère avec une formation psychologue. Deux personnes avec qui je me suis très vite bien entendu et avec qui j’ai pu me sentir très vite intégrée. Elles ont toutes les deux des âges très différents, ainsi, une écoute et une façon de pensé différente. Ceci m’a permis de me puiser dans chacune de leur personnalité, pour me permettre aussi d’imaginer la conseillère que j’aimerais être. Grâce à elles, et aux autres conseillers, j’ai participé à des entretiens d’accueil, où j’ai pu faire les inscriptions des nouveaux jeunes. Mais aussi des entretiens avec une problématique où cette fois je ne faisais que de l’écoute active. Chaque entretien est différent, puisque chaque conseiller le mène d’une manière différente, parfois plus directive que d’autres, ou parfois plus à l’écoute, toutefois il est difficile pour moi de trouver la manière dont je préfère. Je me suis aussi rendu en entretien, dans d’autres villes, pour les jeunes qui veulent voir une conseillère, mais qui n’ont aucun moyen de transport.
J’ai, aussi, suivi plusieurs interventions durant ces 6 semaines, et même participer à des réunions d’équipe où j’ai pu me rendre compte très vite qu’il y a des objectifs à tenir, un budget à respecter et chaque chiffre est à justifier par beaucoup de papiers. L’argent est donné par le conseil départemental ou régional, mais surtout par le FSE (Fond social Européen) qui a un budget à repartir en Europe, notamment en France voilà pourquoi il est très important de justifier les comptes, et de prouver que le jeune mérite d’avoir l’argent. A la mission Locale, le budget est moindre chaque année, alors les conseillers ont pour but de trouver d’autres solutions pour apporter de l’argent et pouvoir ensuite apporter des solutions aux jeunes.
Même si le budget est important, fort heureusement il n’y pas que ça qui compte, il y a aussi des dispositifs pour les jeunes. Comme un dispositif très connu de la Mission Locale, la Garantie Jeunes, objectif 128 jeunes en 2018, en juin l’objectif n’était pas encore atteint de moitié. La Garantie Jeunes, c’est un suivi d’un an avec un groupe de jeunes qui change toutes les 4 semaines. J’ai donc eu la chance de suivre un groupe de 10 jeunes, qui apprennent durant ces 4 semaines, toutes les clés importantes pour un entretien d’embauche, comment rédiger un Cv et une lettre de motivation, et surtout apprendre à se vendre lors d’un entretien. Durant ces 4 semaines, ils ont aussi, des simulations d’entretiens d’embauche, mais il y a aussi des interventions liées au logement, à la mobilité, à la citoyenneté et à la santé. En suivant ce dispositif, chaque jeune reçoit une somme d’argent de 480e, qui peut-être suspendu si celui-ci n’a pas répondu aux objectifs mis en place chaque semaine, comme ne pas avoir démarché des employeurs alors que c’est le principal but de ce dispositif.
Ensuite j’ai participé à des interventions extérieurs comme, le « selfie des métiers », celle- ci était une sorte de job-dating, mais avec des apprentis. Des jeunes venaient et formaient un groupe de 3 ou 4 puis rencontraient,
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