Mise en place et gestion du document unique

Intitulé : Mise en place et gestion du document unique

Décrivez cette activité :

Je me suis inscrite à une journée de sensibilisation organisée par l’Adesti (médecine du travail) concernant la mise en place du Document Unique (DU). L'élaboration et la mise à jour du Document Unique est obligatoire pour toute entreprise de plus d'un salarié. C'est un outil permettant d'engager une démarche de prévention dans l’entreprise et de la pérenniser. C’est pourquoi j’ai décidé après accord de Monsieur XXX de mettre en place le document unique dans l’entreprise. La mise en place de ce document est très importante car il s’agit d’une étape significative dans l'amélioration de la prévention des risques professionnels. L’Adesti lors de la formation m’a fourni des supports type pour la mise en place du DU (tableau de synthèse, fiche de prévention et pénibilité, DU support sensibilisation). Auprès de la Carsat (ses missions sont de limiter les risques professionnels et améliorer les conditions de travail) je me suis procurée les documents d’aide au repérage des risques, les questions réponses sur le DU, et l’évaluation des risques professionnels (voir fiche d’aide à l’évaluation des risques en annexe 15).

La préparation du DU doit se composer en 3 parties : la liste des unités de travail, les échelles utilisées pour évaluer l'importance des risques (gravité, fréquence, maîtrise, etc.), la partie proprement dite des fiches d'unités de travail comportant l'inventaire des risques pour chaque unité de travail.

J’ai choisi de traiter en priorité l’amélioration des conditions de travail du personnel de production.

J’ai recensé les unités de travail au sein de l’entreprise, j’en ai déterminé 7 (décor, sablage, lavage, contrôle, outillage, administratif, maintenance).

J’ai identifié les dangers pour chaque unité : équipements, substances, méthodes de travail susceptibles de causer un dommage pour la santé du personnel. J’ai recensé 17 risques et les ai classés selon les critères suivant : fréquence d’exposition, gravité, probabilité de réalisation du risque, etc.

Il s’avère après cette étude que l’entreprise utilise de nombreux produits dangereux. J’ai commencé a dresser l’inventaire de tous les produits dangereux que chaque unité utilise. J’ai classé tous ces produits par fournisseur. J’ai collecté auprès des fournisseurs les Fiches De Sécurité (FDS) pour chaque produit (voir fiche de sécurité en annexe X 16). J’ai rangé par ordre alphabétique toutes les FDS par fournisseur dans un classeur. J’ai enregistré toutes les FDS dans le tableau d’inventaire des produits chimiques. Le tableau que j’ai créé est partagé sur le réseau afin que chaque service puisse consulter les FDS le concernant, et dans le cas d’une commande d’un produit, il peut s’assurer que la Fiche est existante.

J’alimente la fiche de prévention des expositions à certains facteurs de risques professionnels avec les produits que j’ai recensés pour chaque salarié par service . J’ai détaillé les contraintes physiques marquées, l’environnement physique agressif, le rythme de travail en prenant en compte la période d’exposition, les mesures de prévention, et les éventuels commentaires. Je conserve un double dans le dossier du salarié, et je remets la fiche individuelle au salarié en cas de départ.

J’ai informé individuellement les salariés de manière à les sensibiliser à ma démarche. La meilleure façon d’être certain de ne rien oublier consiste à impliquer les salariés dans l’évaluation des risques. Ils ont une vision concrète et complète de leurs tâches. En effet, le travail réellement effectué peut être différent du travail prescrit.

J’ai transmis à chaque salarié une fiche individuelle de suivi des conditions de pénibilité . Avec un salarié, j’ai fait un point sur leur poste de travail et sur la pénibilité de chaque unité. Nous avons constaté ensemble que les gestes et postures sont similaires pour un produit de même poids. La forme du produit n’a pas d’impact, c’est seulement son poids qui modifie la contrainte. J’ai adapté ma fiche individuelle à ces nouvelles données.

Un salarié en maladie professionnelle reconnue (suite à des Troubles Musculo-Squelettiques) a repris son poste de travail en 2011, l’entreprise a l’obligation de lui aménager un poste de travail adapté à son handicap. J’ai pris contact avec la médecine du travail afin d’effectuer un diagnostic ergonomique gratuit de poste de travail. L’étude ergonomique a concerné les postes de travail du sablage, lavage, et de conditionnement en aval d’arches de cuisson (décor). Le but de cette action est d’évaluer les facteurs de risques potentiels de (TMS).

Cette évaluation m’a permis d’identifier des problèmes liés à la manutention (beaucoup de manutention manuelle). Les améliorations possibles sont : de limiter la fréquences des manutentions manuelles, d’aménager et disposer différemment les postes de travail (chaises hautes et pivotantes),d’étudier la possibilité de dévier les flacons sur les tapis de manière à limiter les profondeurs de saisie des flacons (balayette qui ramène le flacon), réduire la fréquence des gestes associés à certains cycles de travail (ouverture automatique des pinces).Je propose à Mr Giraud d’acheter des tables élévatrices pour privilégier les possibilités de travail en hauteur et des chaises hautes pivotantes au décor. Je contacte différents fournisseurs pour comparer les prix. Je prends contact avec le Chef des travaux Mr Vallée du lycée Pablo Nerudo de ZZZZ pour proposer l’étude d’ouverture automatique des pinces à un stagiaire en BTS Conception et Réalisation de Système Automatisé (CRSA). De plus, l’entreprise veille quotidiennement au port des Equipements de Protection Individuel (EPI) notamment pour le bruit (met à disposition des dépliants de sensibilisation dans la salle de repos). Les gants et bouchons d’oreilles sont à disposition de tous les opérateurs.

En quoi cette activité tient-elle une place importante dans votre emploi (fonction, poste) ?

Cette activité est très importante pour moi, car elle permet d’améliorer les conditions de travail de chaque salarié, de réduire les accidents du travail en les anticipant. Elle permet aussi de faire le lien entre les salariés et la direction. Le point de vue du personnel est entendu et l’entreprise essaie de mettre en place des actions pour

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