« Infectiologie et Hygiène » : Rechercher et traiter des données professionnelles scientifiques
Rapport de stage : « Infectiologie et Hygiène » : Rechercher et traiter des données professionnelles scientifiques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Baya1024 • 6 Avril 2022 • Rapport de stage • 2 580 Mots (11 Pages) • 352 Vues
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UE 2.10 S1 « Infectiologie et Hygiène »
Compétence 8 : Rechercher et traiter des données professionnelles scientifiques
En lien avec la compétence 3 : Accompagner une personne dans la réalisation de ses soins quotidiens
Analyse de Situation ou Activité Rencontrée n°1
→ En vu de la validation du stage
Bru Louanne
Promotion 2021-2024
Dans le cadre de ma formation en soins infirmiers, j’ai réalisé mon premier stage dans un service de Médecine Générale dans un centre hospitalier. La majorité des pathologies rencontrées dans ce service sont des suites de chute à domicile, mais on y trouve également des personnes en situation de fin de vie ou en soin palliatif. Dans ce service, le personnel est composé d’une équipe d’aides soignant(e)s, d’Infirmier(e)s Diplômées d’État, de médecins, d’une secrétaire médicale, d’un kinésithérapeute, d’une assistante sociale et d’une diététicienne, mais des professionnels extérieurs peuvent également intervenir. La situation d’hygiène que je vais vous décrire a été réalisé par mes soins en totale autonomie bien que sous la supervision d’une aide soignante. Ce jour-là, nous nous rendions dans la chambre de madame D, une patiente de 91 ans vivant seule dans son appartement. Nous sommes un matin de ma quatrième semaine de stage et je m’apprête donc à réaliser la toilette au lavabo de cette patiente. Étant uniquement intéressée dans le cas présent par cette situation d’hygiène, je ne développerai pas d’idées supplémentaires au sujet des soins infirmiers réalisés quotidiennement à cette dame.
Il est 8h30 quand nous toquons à la porte de la chambre de madame D dans le but de réaliser sa toilette au lavabo. Je suis muni de ma tenue professionnelle (annexe 1) et je n’ai sur moi ni bijoux, ni piercing ni manches longues. De plus, mes cheveux tout comme mes ongles, sont courts et propres. Mes équipements de protection individuel (EPI) conforment à la recommandation R11 sont également préparés sur le chariot qui reste dans le couloir, avec les affaires pour la toilette. Nous entrons donc dans la chambre et après un bref échange, j’obtiens le consentement de la patiente pour réaliser la toilette. A la suite de ça, je vais chercher le matériel nécessaire et mes équipements de protection individuel (EPI). Je les pose ensuite sur l’adaptable de la patiente. Par la suite, je réalise une première friction à la solution hydroalcoolique (SHA). Après lui avoir demandé si sa nuit s’était bien déroulée et si elle n’avait pas de douleurs particulières qui seraient survenues depuis la veille, je me dirige vers la salle de bain en vue d’installer la totalité du matériel qui me sera nécessaire pour la bonne réalisation de sa toilette ainsi que pour son habillage. J’installe donc ma paire de gants en latex à usage unique ainsi que mon tablier de soin à usage unique. Je me dirige par la suite dans le placard de Madame D afin de récupérer ses vêtements et sous-vêtements qui me seront nécessaires pour son habillage. Pour terminer les préparatifs, je commence à faire doucement couler l’eau car l’eau chaude met du temps à venir à cet étage de l’établissement. A la suite de ça, je prépare les différents gants qui me serviront pendant la toilette. En effet, hormis ceux utilisés uniquement par la patiente pour la toilette de son visage et de ses parties intimes en autonomie, il y a celui destiné au haut du corps (dos, buste, ventre, bras) et celui destiné au bas du corps (jambes, pieds). Généralement, nous retournons volontairement un des deux gants afin de pouvoir les distinguer, le gant retourné étant principalement utilisé pour la réalisation de la toilette du bas du corps. A l’inverse, le gant à l’endroit est généralement utilisé pour la réalisation de la toilette du haut du corps. Après avoir terminé les préparatifs, je suis donc allé chercher la patiente que j’accompagne jusqu’à la salle d’eau. Je mets ensuite mon tablier à usage unique. Après avoir pris la peine de fermer la porte de la salle de bain afin de préserver l’intimité de la patiente, je décide ensuite de réaliser le déshabillage de celle-ci. Faisant elle-même sa toilette intime, la patiente avait donc déjà évacuée sa protection de nuit dans le sac poubelle relatif aux déchets et autres ordures ménagères (DAOM) déjà présent dans sa salle de bain. Je n’ai donc eu qu’à vérifier que sa toilette intime avait été bien réalisée car il peut arriver certaines fois que des difficultés de réalisation surviennent, auquel cas il nous faut lui proposer de l’aide. Ce jour, madame D n’étant pas souillée, j’ai donc débuté le soin par le dos, tout en lui couvrant la poitrine de telle sorte à ce qu’elle n’attrape pas froid et dans le but de préserver son intimité. En revanche, si la patiente avait été souillée, j’aurais donc commencé par réaliser la toilette au niveau de la zone périnéale. Je prends donc le gant destiné à cet effet et je met une faible quantité de savon doux sur le gant que je frotte avant de l’essorer dans le but de ne pas mouiller le sol de la salle de bain. Je commence donc à réaliser le savonnage du dos de la patiente. J’applique donc le gant de toilette au niveau de son cou et j’ai réalisé le savonnage jusqu’au-dessus de son sacrum, en prenant garde à ne pas repasser plusieurs sur une des zones ou le gant était déjà passé. De la même façon que pour le dos, j’ai réalisé le savonnage du buste et du ventre avec le même procédé tout en demandant à la patiente si la température de l’eau continuait de lui être convenable. Enfin, je réalise la toilette des bras de la patiente en faisant bien attention à ne pas mouiller ses mains car la patiente refuse catégoriquement que soient lavées ses mains lors du soin. Ayant terminé le savonnage, je réouvre donc le robinet pour nettoyer mon gant à l’eau chaude et pour rincer2 le dos, le buste et les bras de la patiente. Je prends le temps de bien rincer et évacuer le savon puis je sèche efficacement la patiente en commençant tout d’abord par son dos puis ses bras et enfin sa poitrine afin d’éviter les macérations causées généralement à la suite d’un mauvais séchage. A la suite de ça et pour éliminer ainsi tout risque de macérations, j’applique donc du talc sous les aisselles de la patiente ainsi que sous son sein droit. Je ne lui en mets pas sous le sein gauche car, de la même façon que pour ses rougeurs dorsales, madame préfère qu’on lui applique de l’huile d’amande. Pour la pudeur de la patiente, je prends ensuite la peine de lui habiller le haut du corps avec son tricot de peau dans un premier temps puis avec la robe et/ou le gilet qu’elle aura choisi pour le reste de sa journée. Je n’ai pas eu besoin de mettre de soutien-gorge à la patiente car pour son confort lorsqu’elle ne reçoit pas de visite, elle ne ressent aucunement le besoin d’en mettre. Je me suis ensuite mise à réaliser la toilette des jambes de cette dame. Madame D ayant un pansement protégeant une plaie suintante au niveau de la jambe gauche, j’ai réalisé une friction à la solution hydroalcoolique afin d’éliminer la flore transitoire de mes mains (annexe 2) puis je me suis munie de ma paire de gants en latex à usage unique et je les ai enfilés, conformément aux recommandations R12 à R14. J’ai donc commencé à retirer délicatement le bandage qui protégeait depuis la veille le pansement absorbant « hydroclean » puis j’ai retiré le pansement en question et je l’ai évacué dans le sac poubelle DAOM. Je me suis par la suite muni du gant de toilette destiné au soin des jambes et j’ai commencé à réaliser le lavage de la jambe droite puis de la jambe gauche dans un second temps. Tout cela étant fait afin de ne pas transporter d’agents infectieux de sa jambe gauche vers sa jambe droite. A la suite de ça, et sachant que la jambe souillée avait été nettoyée de ses microorganismes, j’ai pris la peine de retirer mes gants à usage unique que j’ai directement évacués dans le sac poubelle DAOM. Après avoir réalisé une friction à la solution hydroalcoolique dans le but de garantir la décontamination de mes mains, j’ai pris la serviette destinée au séchage des jambes, et j’ai commencé le séchage de sa jambe droite, suivi de sa jambe gauche. L’ordre de réalisation est important car même si les deux jambes sont propres à l’issue du lavage, commencer à sécher la jambe gauche pourrait mettre des germes qui n’auraient pas été éliminés sur la serviette et il est hors de question d’utiliser une serviette souillée pour réaliser le séchage de la seconde jambe. Il faut toujours commencer par le plus propre et terminer par le plus sale. Les agents infectieux auront donc moins de chances d’être propagés. J’ai ensuite fait le nettoyage des pieds de la patiente avec un peu de savon puis j’ai réalisé un séchage par tamponnement afin d’éviter les macérations qu’il pourrait y avoir. Par la suite, j’ai mis du talc au niveau des orteils de madame D car comme je l’ai dit précédemment, elle est sujette aux mycoses. Avant de terminer le soin, j’ai enfilé la culotte filet de la patiente ainsi que la protection hygiénique en cas de fuites urinaires au cours de la journée bien qu’elle sache aller aux toilettes en toute autonomie. Madame D s’est par la suite dirigée comme à son habitude vers la barre de douche afin de pouvoir se lever et ainsi me permettre de faire les derniers ajustements relatifs à son habillage. Le soin d’hygiène étant terminé, je décide d’enlever les EPI qui m’ont permis de réaliser le soin. Je commence tout d’abord par retirer mon tablier de soin à usage unique en l’attrapant à la base et en l’enroulant afin de le retirer par la tête et je l’évacue dans le sac poubelle DAOM. Puis je retire mes sur chaussures qui ont été un peu mouillée lors du soin et de la même façon, je les mets dans le sac poubelle DAOM. Pour finir, j’effectue un lavage des mains au lavabo car mes mains étaient légèrement humides.[pic 2][pic 3][pic 4]
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