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Situation de stage en réanimation

Analyse sectorielle : Situation de stage en réanimation. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  17 Septembre 2019  •  Analyse sectorielle  •  2 191 Mots (9 Pages)  •  2 193 Vues

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  1. I- Introduction :

Nous allons vous présenter une situation qui s’est présentée pendant un stage en réanimation. Tout d’abord, voici quelques explications de la prise en charge dans ce service. Ensuite nous, décriront la situation. Par la suite, nous argumenterons et analyserons la situation. Et enfin nous expliquerons quel enrichissement nous a apporté ce travail au niveau de la réflexion professionnel.

II- Description:

C’était pendant un stage en service de Réanimation.

La situation dont nous allons vous parler porte sur la relation entre des soignants (une infirmière, une kinésithérapeute et une étudiante infirmière) et un soigné (monsieur R) lors de sa dés-intubation.

C’était un matin, vers 10 h 30, nous sommes allez voir monsieur R qui a été admis au service de réanimation pour choc hémorragique suite à un hématome post-opératoire de la paroi abdominale dans les suites récentes d’une introduction d’anticoagulant curatif pour une embolie pulmonaire avec défaillance hémodynamique rénale et hépatique depuis 10 jours. Lorsque nous sommes arrivés monsieur R était dans son lit, conscient, intubé et contentionné des deux mains pour qu’il ne s’auto-extube pas.

Nous sommes venus quelques heures plutôt lors du premier tour lui annoncé que le médecin serait d’accord pour une probable extubation. Monsieur R était ravi car il ne pouvait pas communiquer comme il le souhaitait avec nous et était très gêné par sa sonde. Cela tombait bien car, le patient en avait marre d’être intubé et nous demandait beaucoup de fois quand est-ce qu’il allait se faire extuber. Pour communiquer nous utilisions une affiche avec l’alphabet, une ardoise ou bien nous lui posions des questions une par une afin de voir sur son visage un acquiescement ou une négation.

Avant de l’extuber, nous lui avons fait passer une séance de sevrage qui a duré 1 h 30, c’est à dire que nous l’avons installé en position demi-assise, que nous avons débranché le tube du respirateur afin de voir s’il pourrait respirer seul. Le sevrage a été réussi, car aucun des signes de l’intolérance au servage ne sont apparu (polypnée, désaturation, tachycardie, hypertension, œdème aigu du poumon de sevrage, agitation, fatigue, sueurs, cyanose, hypovigilance). La kinésithérapeute à évaluer l’encombrement, et si les voies aériennes supérieures étaient obstruées. Après que le médecin soit informé du résultat de sevrage nous sommes allés prévenir le patient et nous avons exécuté le soin en la présence de la kinésithérapeute du service.

Nous avons toutes les trois étés auprès du lit du patient, nous lui avons expliqué comment allait se dérouler l’extubation, que tous se passerais bien et que nous étions là pour lui. Pendant le soin, nous tenions la main de monsieur R afin de le rassurer et le soutenir.

L’infirmière à effectuer son soin selon le protocole du service. Avant de commencer son soin, l’infirmière se lava les mains, enfila des lunettes de protection, une surblouse, et ensuite elle s’est passée une solution hydro-alcoolique avant de mettre ses gants. Tout d’abord l’infirmière à réaliser l’aspiration buccale, ensuite elle a ôté le système de fixation de la sonde, déconnecté le respirateur de la sonde et la mise en attente. Après elle a dégonflé le ballonnet et retiré la sonde. Et pour finir elle a jeté la sonde, le filtre patient et la rotule dans un sac jaune. La kinésithérapeute et l’infirmière ont ensuite incité le patient à tousser. Nous avons ensuite détaché les mains de monsieur R, surveillé les signes de détresse respiratoire et surtout réactivé l'alarme de fréquence respiratoire du scope.

Pendant l’extubation nous avons félicité le patient, car il respirait seul et s’en sortais très bien. Lorsque la sonde fut enlevée de sa bouche, Monsieur M fut très ému, et eu des larmes de joie, il nous remercia de pouvoir enfin respirer seul. Nous lui demandions s’il se sentait mieux et pourquoi il pleurait, il nous a dit que ça avait été le plus dur dans son hospitalisation d’avoir la sonde d’intubation et qu’il revenait de loin. Nous lui répondions qu’il avait passé le plus dur, que maintenant, il ne resterait plus longtemps en réanimation et sera transférer dans un service de réadaptation afin de récupérer au mieux même si son état s’était nettement amélioré. Monsieur R avait beaucoup de larmes, pour l’accompagner au mieux dans sa joie et son soulagement nous lui prenions les mains. Nous reformulions pourquoi monsieur R pleurait et il acquiesça. Nous étions tous heureux de la réussite de l’extubation et de voir ce patient soulagé et émus. Beaucoup d’échange de sourires, de regards d’empathie et de messages non-verbaux se sont transmis durant ce soin avec le patient. Par la suite, la kinésithérapeute lui fit faire des exercices de respiration en plaçant une main sur le haut du thorax du côté gauche et en dessous du poumon droit, puis pendant l’inspiration elle appuya pour réhabituer le patient et le faire expectorer. Le patient était toujours très ému et se déconcentrait très vite, mais il reprenait force et nous disait qu’il se battrait pour lui et sa femme, qu’il ne voudrait jamais revivre ce qu’il a vécu que c’était très douloureux émotionnellement et physiquement. Nous lui avons proposé de voir une psychologue pour en discuter et se délivré une fois que son hospitalisation serait finie. Nous avons ensuite laissé le patient se reposer et accueillir sa femme.

  1. III- Argumentation du choix de la situation :

J’ai choisi cette situation, car elle était très humaine. Beaucoup d’émotions se sont croisées tel que la peur, la joie, la tristesse, la confiance… Les émotions sont des réactions affective transitoire d’assez grande intensité, habituellement provoquée par une situation venue de l’environnement. Elles ne sont pas si simples à maîtriser. Je pense qu’il est important pour un soignant de savoir maîtriser ses émotions tout en restant humain envers son patient afin de lui apporter un soin de qualité qui l’aide vraiment. Mais également pour ne pas rentrer dans une relation affective afin de ne pas se faire mal en tant que soignant si l’hospitalisation de notre patient ne se déroule pas bien. En tant qu’étudiante infirmière cette situation m’a beaucoup touchée, j’étais heureuse pour ce patient, mais je pense que cette joie était trop affective. Je me demande comment j’aurais réagi si son extubation ne se serais pas bien passée, car le matin, nous avions installé une relation de confiance.

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