AIDER A LA TOILETTE AU LAVABO

AIDER A LA TOILETTE AU LAVABO

Aujourd’hui je débute ma journée à 6h30. Lors des transmissions, l’infirmière m’informe du nom des résidents dont je dois m’occuper.

La première personne dont j’ai la charge est Mme C., elle est âgée de 101 ans, n’a pas de pathologie particulière, mais a besoin d’une aide pour le lever, la toilette et l’enfilage des bas de contention.

Cette dame ne se déplace qu’en fauteuil roulant, car elle est affaiblie musculairement du fait de son âge.

Je frappe à la porte de chambre, met la présence et tout en me présentant, j’ouvre le volet roulant pour l’aider à se réveiller. Je lui demande comment elle se sent ce matin et si elle a passé une bonne nuit.

Je lui explique que c’est moi qui vais l’aider ce matin à se lever et pour la toilette.

Je me lave les mains. Je vérifie que tout le matériel dont j’ai besoin est disponible, c'est-à-dire : les 2 gants de toilette, les 3 serviettes, la chaise, les produits d’hygiène (savon, crème, eau de toilette, crème pour la prévention d’escarres), peigne, brosse, dentifrice et brosse à dents, sac poubelle pour mettre la protection souillée ainsi que les gants à usage unique.

Comme Mme C. porte des bas de contention, je reviens dans la chambre avec une bassine d’eau, le gant et la serviette de toilette utilisés pour le bas et le savon, afin de lui effectuer la toilette des jambes et pieds au lit.

Je lui demande de vérifier si la température de l’eau lui convient, puis je monte le lit à hauteur de mon bassin (pour faciliter mon intervention et éviter les mauvaises postures pour mon dos). Je relève la tête de lit pour que Mme C. soit en position semi assise. Je tire les couvertures au pied du lit.

Je savonne mon gant de toilette sur les 2 faces et commence la toilette par la jambe la plus éloignée de moi, en lui demandant de lever la jambe, afin de m’aider dans ma tâche et aussi pour la stimuler. Je lave la jambe, le dessus du pied et entre les orteils, puis retourne le gant pour le dessous du pied. Je rince et essuie minutieusement la jambe. Puis effectue le même travail avec l’autre jambe. Je vérifie dans le même temps qu’il n’y ait pas de rougeur au niveau des talons ou de plaies, auquel cas je préviens l’infirmière, pour qu’elle puisse intervenir.

Après avoir vérifié que la peau était bien sèche et qu’il n’y a pas de plaie ou rougeur, je demande à Mme C. de lever une jambe pour enfiler le bas de contention, puis l’autre. Je vérifie bien qu’il n’y ait pas de plis.

Afin d’effectuer le lever de Mme C., je positionne le fauteuil roulant à côté du lit. Je lui demande de se tenir à la poignée de la potence, et met en œuvre la technique de la cuillère pour l’asseoir au bord du lit : je lui fais plier les genoux, je passe un bras sous ses omoplates et l’autre sous ses genoux et la fais pivoter sur le bord du lit pour la placer en position assise, tout en adoptant une bonne position pour épargner mon dos. Tout en la maintenant derrière les épaules, j’abaisse le lit pour que ses pieds touchent le sol. Je lui enfile ses chaussures, utilise la technique de la prise en rampe (je lui fais saisir mes avant bras et lui saisi les coudes, en lui demandant de pousser sur les jambes pour se lever) et lorsqu’elle est bien stabilisée, je la fait pivoter sur le côté et amène le fauteuil jusqu’à ce qu’il soit en contact avec ses jambes, fait les freins et la fait s’asseoir.

Mme C. me demande pour aller aux toilettes. Je l’emmène donc dans la salle de bains, lui demande d’attraper la barre d’appui située à côtés des toilettes et de pousser sur les jambes pour se lever, j’éloigne le fauteuil et lui retire sa protection (que je mets dans la poubelle en vérifiant si elle est souillée), soulève sa chemise de nuit et la fait pivoter afin de l’asseoir sur les toilettes tout en la maintenant par les épaules.

Pendant que Mme C. est sur les toilettes, je sors le fauteuil de la salle de bains, positionne la chaise, me lave les mains et fait couler l’eau dans le lavabo. Je la fais lever des toilettes, lui demande de s’essuyer les parties intimes ainsi que le siège, puis l’accompagne pour s’asseoir sur la chaise. Je l’aide à retirer sa chemise de nuit, lui pose une serviette sur le corps afin de préserver sa pudeur et pour éviter qu’elle n’ait froid. Je lui fais tester la température de l’eau, je mouille le gant de toilette du haut (Mme C. ne veut pas de savon pour le visage) et l’enfile sur une main de Mme pour qu’elle se lave le visage en lui disant de bien faire les yeux (de l’intérieur vers l’extérieur pour éviter les conjonctivites), les oreilles et le cou. Je lui tends alors la serviette du haut pour qu’elle s’essuie.

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