Rapport de stage, gestion de créances clients
Étude de cas : Rapport de stage, gestion de créances clients. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zakariya.azza • 7 Juin 2018 • Étude de cas • 2 841 Mots (12 Pages) • 3 319 Vues
Chapitre 1 : Etapes préparatoires de l’audit du cycle trésorerie
Section 1 : Prise de connaissance et évaluation du contrôle interne de l’entreprise
- Aperçu sur l’entreprise BETA
L’entreprise BETA, qu’on est tenu de garder anonyme, créée vers la fin de la deuxième guerre mondiale en France, est l’un des leaders mondiaux dans la conception et la fabrication de structures métalliques pour l’éclairage, le transport d’énergie, et l’industrie des Télécommunications. Elle emploie 5900 personnes dans 94 unités situées dans 18 pays à travers le monde ; En fin d’année 2001, l’entreprise a racheté les actifs d’une unité de production située dans la banlieue parisienne (notre mission va porter sur cette entité).
- Evaluation du contrôle interne
C’est l’équipe Deloitte France qui s’est chargée de l’évaluation du contrôle interne de l’entreprise BETA, étant donné qu’elle est située en France, ce qui rend le contrôle interne difficile à distance. Ce contrôle s’est fait en examinant la documentation écrite de ce cycle et en effectuant des entretiens avec les acteurs qui mettent en œuvre les procédures liées au cycle de trésorerie et aussi par la mise en œuvre des contrôles d’application afin de :
- S'assurer que toutes les transactions de trésorerie de la société sont enregistrées.
- S'assurer que toutes les transactions de trésorerie correspondent à des transactions réelles.
- S'assurer que toutes les transactions de trésorerie sont enregistrées dans la bonne période et sont correctement évaluées.
- S'assurer que les transactions de trésorerie sont correctement imputées, totalisées et centralisées.
En dépit de ces examens, l’équipe de Deloitte France a pu dégager les faiblesses liées au contrôle interne de l’entreprise. Par ailleurs, tous les résultats de ce contrôle nous ont été parvenus, pour procéder à l’évaluation des risques qui s’y rattachent.
L’équipe Deloitte France nous a communiqué les faiblesses qu’elle a constatées après l’évaluation du contrôle interne de l’entreprise BETA.
Le tableau ci-dessous récapitule les risques rattachés à chaque faiblesse en relation avec le cycle de trésorerie :
Faiblesses | Constats | Risques |
Absence de signature des états de rapprochement bancaire . | Les états de rapprochement mensuels ne sont pas signés par un responsable à l’exclusion de ceux du mois de décembre, qui sont signés par le Directeur financier. | Aucun contrôle ne se fait par un responsable, ce qui engendre le risque de fraude. |
Absence de protection des accès aux applications. | L’application comptable n’est pas protégée par un mot de passe. | Toute personne peut facilement s’introduire au système et modifier par exemple le montant d’une créance. |
Absence d’outils d’analyse de la situation financière des clients. | Aucun outil n’est mis en place pour mesurer le degré de solvabilité des clients. Le système ne permet pas de prévenir du dépassement de l’encours client. | Le risque d’insolvabilité peut être présent ce qui occasionne le non-recouvrement des créances. |
Absence de contrôle des procédures de recouvrement des créances | Les représentants commerciaux qui se déplacent chez les clients pour le recouvrement des créances ne sont soumis à aucun contrôle systématique pour s’assurer que les fonds collectés réellement sont tous encaissés par l’entreprise. | Certains représentants peuvent détourner des fonds, donc l’entreprise BETA va maintenir des créances qui sont réellement recouvrées en réalité. |
Absence de la Balance âgée | Aucune trace sur l’historique des créances client. | Risque d’insolvabilité, l’entreprise ne peut pas suivre l’apurement de ses créances. |
Le règlement des notes de frais n’est pas matérialisé par une mention « Payé » sur les notes de frais | Le chef caissier rembourse les notes de frais sur autorisation du directeur commercial, et ne remet aucun reçu au représentant et il ne mentionne pas qu’elles ont été réglées. | Le risque de détournement et d’un double recouvrement. |
Sur la base des résultats des examens et des contrôles d’application effectués, des décisions préliminaires ont été prises quant au niveau de risque et au programme de travail retenu pour procéder à l’examen des comptes relatifs à la trésorerie. Ainsi nous pouvons accorder un niveau de risque moyen au contrôle interne et fixer le seuil de signification à 3% des capitaux propres.
Section 2 : Seuil de signification et établissement de la feuille maîtresse
- Calcul du seuil de signification
Ayant acquis une connaissance générale de l'entreprise BETA et de son environnement, nous devons, par la suite, identifier les comptes et les domaines significatifs qui nécessite au préalable la détermination d'un seuil de signification. Ce calcul est effectué chez Deloitte sur un Template Excel minutieusement programmé pour cela. Voir annexe
Les éléments utilisés dans le Template sont expliqués dans le tableau ci-dessous :
Tableau 4 : Calcul du seuil de signification et seuil minimum d’anomalie pour l’exercice 2017
En K € | ||
Benchmark: | C’est l’indicateurs le plus pertinents et significatifs du bilan et du compte de résultat. | 1 198,00 € |
Factor: | C’est un pourcentage déterminé par DN en fonction du niveau du risque. | 3% |
Determined materiality: | C'est le montant au-delà duquel les décisions économiques ou le jugement du lecteur des comptes sont susceptibles d’être influencés. Chaque anomalie et le cumul des anomalies sont comparés au seuil pour évaluer l’incidence sur la fiabilité des comptes et sur l'opinion de l'auditeur. | 36 |
Total anticipated uncorrected misstatements : | Le montant des inexactitudes factuelles que nous prévoyons qu’elles restent non corrigées à la fin de l'engagement actuel. Il représente 10% du seuil de signification selon DN . | 4 |
Determined performance materiality : | Il est utilisé pour identifier les domaines à contrôler. Il joue un rôle dans la sélection des postes des comptes annuels à auditer. | 32 |
Calculated trivial misstatements: | Il s’agit d’un seuil minimum de remontée des anomalies. Il représente 5% du seuil de signification selon DN . | 2 |
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