La difficulté des jeunes adultes à faire leur choix de carrière.

La difficulté des jeunes adultes à faire leur choix de carrière.

Vouloir devenir pompier, policier, médecin, infirmière ou encore musicien, certains métiers ou professions nous fascinent depuis l’enfance. Lors de notre apprentissage scolaire, nous développons différentes habiletés nous amenant vers le marché du travail. Le passage de l’école secondaire vers le cégep peut être difficile pour certains jeunes, car c’est en ce moment-là qu’il faut faire le choix de la vocation professionnelle. Mais pour certains élèves il représente la difficulté, car ils ne sont pas nécessairement prêts. ^[1] 

« L’indécision vocationnelle est souvent une question d’affirmation ou de confiance en soi, d’organisation et des objectifs clairs à plus long terme. » ^[2]

Au cours du cheminement vocationnel, le jeune doit pouvoir compter sur plusieurs sources d’information et d’inspiration.  Les plus influent sont leurs familles, leurs réseaux d’amis, les médias sociaux et bien sûr, l’école. Afin que l’étudiant puisse planifier et réaliser des projets, il est nécessaire que sa maison d’enseignement lui offre des moyens permettant de découvrir, de développer, mais surtout de valoriser ses compétences, ses connaissances et ses aptitudes. ^[3]

Selon Statistiques Canada, pour la majorité des jeunes adultes, le processus visant à préciser un choix de carrière s’échelonne sur une longue période. Près de 40% des jeunes âgés de 15 à 25 ans ont modifié leur choix professionnel initial, 13% des jeunes sont toujours indécis professionnellement et seulement 9,6% des jeunes ont le même choix de carrière jusqu’à l’âge de 25 ans. (Indicateurs de l’éducation au Canada, 2015).^[4]

En effet, une minorité des étudiants du collégial, soit 20 %, auraient un projet scolaire précis. L’indécision vocationnelle touche environ 1 étudiant sur 3.  30 % des étudiants du collégial changeraient de programme au cours de leur formation et pour les deux tiers, ce changement s’effectuerait lors de leur première année d’études. ^[5]

Les recherches démontrent qu'environ 38 % des étudiants de niveau collégial se déclarent indécis quant à leur choix d'orientation de carrière. Les étudiants indécis se retrouvent habituellement dans un programme général : près de la moitié d'entre eux, soit 47 %, sont dans ce cas. Par conséquent, parmi les élèves inscrits en formation professionnelle, le pourcentage d'étudiants indécis ne représente que 27%.^[6]

Les jeunes adultes indécis dans leur choix de carrière ne représentent pas que quelques cas isolés, il s'agit d'une forte proportion d’étudiants. Plusieurs collèges constatent à chaque session les taux d'abandon, d’échecs et de changement de programme. Bien que les facteurs, causes d'échec, d'abandon ou de changement de programme sont multiples, ces compilations statistiques sont utiles aux professionnels des services de consultation et permettent de constater les faits.^[7]

Alors, même si les jeunes adultes semblent préoccupés par la question de leur choix de carrière, la majorité d'entre eux ne manifestent pas l'intérêt de mettre beaucoup d’énergie dans leurs démarche d'orientation scolaire. Quant à cette question, il a été constaté que plusieurs n’y donnent pas l’importance qu’ils y devraient. Le facteur temps est une variable importante. Par exemple, plusieurs attendent à la dernière minute pour soumettre leur candidature au collège. Certains refuseront même de poser des choix laissant au hasard ce qui arrivera d'eux, d'autres semblent procéder par essais et erreurs parfois peu satisfaisants. ^[8]

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