Pour Vous, Notre Société réserve T-elle Aux Jeunes La Place Qu'ils méritent ? Comment Peuvent-ils Mieux Se Faire Entendre ?
Mémoire : Pour Vous, Notre Société réserve T-elle Aux Jeunes La Place Qu'ils méritent ? Comment Peuvent-ils Mieux Se Faire Entendre ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar chlosy • 20 Septembre 2014 • 1 332 Mots (6 Pages) • 1 012 Vues
Au fil des générations être jeune n’a pas la même signification, c'est-à-dire que la vision de la jeunesse évolue, en effet avant on définissait la jeunesse comme étant une situation intermédiaire entre l’adolescence et l’âge adulte préparant a l’indépendance par le biais de deux conditions dominantes, l’insertion professionnelle et l’autonomie résidentielle.
Aujourd’hui il est plus difficile de distinguer la frontière entre ces deux âges en raison de la dégradation de notre économie et des difficultés auxquelles doivent faire face une grande majorité des jeunes.
Nous allons ,dans un premier temps nous demander si notre société réserve aux jeunes la place qu’ils méritent et dans un second temps , nous allons voir comment peuvent-ils mieux se faire entendre ?
De nos jours ,il est vrai que l’accès a l’éducation s’est développé et a ouvert ses portes au plus grand nombre , en effet un des principes fondamental de notre république est l’égalité. Ainsi que l’on provienne de tel ou tel milieux social on a accès librement à l’école, par exemple il y a quelques années un concours transversal a science po Paris a été ouvert afin de permettre aux méritants des milieux défavorisés d’y accéder.
Cependant malgré cela on peut constater que les jeunes ne sont pas égaux , ils ne connaissent pas les mêmes difficultés à l’entrée sur le marché du travail. Les auteurs Yaelle Amsellem-Mainguy et Jean-Claude Richez qualifies cette disparité « d’individualisation » des parcours.
On peut considérer que l’école est un aspect primordial de la socialisation des individus et ce des le plus jeune âge, en effet l’enseignement de la jeunesse constitue l’avenir d’un pays.
Toutefois on peut constater qu’actuellement l’école va mal et elle n’est plus une priorité budgétaire pour le pays depuis une quinzaine d’année et cette tendance tend à s’aggraver depuis quelques années, effectivement on peut voir que la France est le pays de l’OCDE qui a le plus réduit son effort financier vis-à-vis de l’enseignement depuis 2000 , cela consiste en la réduction du nombre d’enseignants et l’augmentation du nombre d’élève par classe. En outre , cette réduction des moyens va peser en priorité sur les élèves les plus défavorisés scolairement et socialement.
Alors que selon l’économiste Thomas piketty « moins les classes sont surchargées , plus les résultats scolaires des enfants issus de milieux défavorisés tendent a s’améliorer, notamment en primaire ».
Ceci est également visible au sein des facultés , elles sont certes accessible à tous mais avons nous tous les mêmes chances de réussir ? évidemment non , en effet on peut constater de part les statistiques de l’INSEE que les enfants d’ouvriers sont sous-représenté contrairement aux enfants de cadres par exemple, ou encore au sein de la faculté de droit d’Aix en Provence ou le taux de réussite atteint péniblement 15% chaque années. On peut donc dire que le système français échoue a offrir l’égalité des chances et qu’il tend au contraire à favoriser la reproduction sociale, on peut donc dire qu’il y a un certain « élitisme » sociale. A contrario , on peut constater que nos homologues européens tendent à consacrer une part croissante de leur PIB à l’éducation, on a notamment l’exemple de la Finlande ou l’enfant est placé au centre du système et ou tout est conçu pour qu’aucun élève ne décroche.
De surcroit , selon le document 2c ,76% des français pensent que les jeunes n’ont pas tous les mêmes chances de réussir, hors on peut constater une disparité accrue au sein des banlieues qui sont souvent délaissées par les autorités publique. De plus les français ont généralement une image plutôt négative des jeunes qui en sont issus.
Pour conclure sur ce point, on peut partir du constat selon lequel, d’après le document 2d , 34% des français pensent que la réussite des jeunes est inhérente a l’obtention d’un diplôme.
Cependant , on peut constater que les autorités publiques consacrent de moins en moins de fonds a l’enseignement hors les écarts se creusent dès le plus jeune âge. En
...