Psychologie emotion ttc
Cours : Psychologie emotion ttc. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Stéphanie Flahaut • 25 Novembre 2015 • Cours • 10 390 Mots (42 Pages) • 1 035 Vues
Professeur : Fanny REDER
Les Emotions
En thérapie
Cognitive
Et
Comportementale
Année : 2010/2011-2011/2012
- Les trois vagues de la thérapie cognitive & comportementale :
« Les thérapies cognitives et comportementales ont connu trois vagues successives, qui en arrivant au rivage finissent par se superposer après s’être rencontrées ». (Cottreaux)
- Vague comportementale :
- 1950 – 1980, les premiers travaux en 1950 aux USA.
- Centre d’intérêt = comportements
- Les émotions, motivations, réactions physiologiques et cognitions ne sont que des effets des contingences de renforcement
- Limite modèle circulaire : on émet des comportements parce qu’on va avoir des conséquences positives, donc on émet des comportements etc…
Pavlov : conditionnement classique ou répondant :
- Avant le conditionnement : à chaque fois qu’il présente un os le chien se met à saliver (SI donne RI)
- Il fait tinter une cloche, ce qui n’entraine aucune réponse de la part du chien (donc SN donne RN)
- Pendant le conditionnement : Os + cloche (SI + SN), le chien salive (donc RI), répétition de l’association plusieurs fois
- Après le conditionnement : La cloche seule (SC) provoque la salivation (RC), le chien est conditionné à la cloche, au bout d’un moment il y’a extinction de l’association
- Modèle-le plus utilisé dans l’étude des réactions émotionnelles
- Exemples :
- Le petit Albert (orage/lapin blanc)
- Trouble panique avec agoraphobie
- Etc.
Wolpe : désensibilisation systématique (ou inhibition réciproque) :
- Stimuli nociceptifs (responsables de l’anxiété) → Anxiété
- Stimuli nociceptifs + réactions antagonistes (ex : relaxation)
- Le lien entre les stimuli nociceptifs et l’anxiété diminue (il baisse, il s’affaiblit …)
- Exposition aux situations anxiogènes
- Ce n’est pas l’association Stimulus/Réponses antagonistes qui fait diminuer l’anxiété, mais c’est la confrontation à l’anxiété qui crée une « habituation » donc une diminution
Skinner : conditionnement opérant : explique l’augmentation ou la diminution d’un comportement
- Analyse du comportement nécessité l’analyse de 4 variables : le schéma S-O-R-C
- S : Stimulus discriminatif : pousse l’organisme à réagir sans forcer la réponse (circonstances)
- O : Organisme
- R : Réponse : verbale (cognitive), comportementale (motrice) et physiologique (émotionnelle)
- C : Conséquence (ou renforcement) : positive, négative ou neutre
- Contingences de renforcement : contingences de comportements : situation et interactions qui précédent, accompagnent, et suivent immédiatement le comportement. Elles sont déterminantes pour expliquer l’augmentation ou la diminution d’un comportement
Procédure de renforcement : augmentation de la fréquence d’apparition d’un comportement
- Positif : ajout d’éléments positifs, de conséquences positives. (ex : objet/situation phobogène -> fuite/évitement -> soulagement)
- Négatif : suppression de conséquences négatives (ex : objet/situation phobogène -> fuite/évitement -> diminution de l’anxiété)
Procédure de punition : diminution de la fréquence d’apparition d’un comportement :
- Positif : ajout de conséquences négatives (ex : prendre l’avion -> mauvais vol/anxiété… -> diminution des voyages en avion (évitement))
- Négatif : suppression de conséquences positives (ex : un enfant cri, on lui supprime la télé, donc il devrait crier moins à l’avenir) (ex : prendre l’avion -> pas de bonnes vacances -> Diminution des voyages en avion (évitement))
- Le renforcement positif :
- Pleurs → Bonbons → Augmentation des pleurs
- Renforcement : augmentation de la fréquence d’apparition
- Positif : apport d’un élément a la situation
- Bonbons : stimulus appétitif, à valence positive
- C’est une présentation contingente d’un stimulus appétitif qui suit immédiatement un comportement, ça augmente l’apparition du comportement.
- Le renforcement négatif :
- Donner le bonbon → Supprime les pleurs → Augmentation du don de bonbons
- Renforcement : augmentation de la fréquence d’apparition
- Négatif : suppression d’un élément de la situation
- Pleurs : stimulus aversif à valence négative
- La punition positive :
- Le comportement diminue, à l’aide d’un stimulus aversif
- Saccager les plantes → Rempoter → diminution de saccager les plantes
- Punition : baisse de la fréquence d’apparition
- Positive : amener un élément a la situation
- Rempoter : stimulus aversif, à valence négative
- La punition négative à reprendre
Précisions importantes :
- Renforcement/punition : terminologie technique et non morale
- Détermination spécifique et a posteriori du type conditionnement opérant (renforcement, punition, négatifs ou positifs)
- Principes d’apprentissage opérant universaux mais applications différentes selon les individus et les cultures
- Exemple : certaines sanctions scolaires : punition ou renforcement ?
- Saccager une salle de classe :
- Exclusion renforcement négatif[pic 1]
- + attention renforcements [pic 2]
+ dominance du groupe positifs
Deux types de comportements :
- Comportements modelés par les contingences de comportements
- Comportements gouvernés par les règles
- Vague cognitive :
- 1970 – 1990
- Intérêt : cognition consciente
- On n’analyse plus simplement la relation S/R, mais on tente de conceptualiser des mécanismes ou des processus intermédiaires entre le Stimulus et la Réponse.
Bandura : apprentissage social : apprentissage par imitation
- La motivation active et maintient le comportement
- Capable de se représenter les renforcements positifs très distants dans le temps, donc on peut réaliser un comportement sans qu’on ait immédiatement la récompense
- Anticipation des conséquences sans nécessité d’expérimenter nous-mêmes les renforcements, en observant les comportements d’autrui et les conséquences ça a sur lui on peut voir les comportements à avoir ou non
- Les changements de comportement ne sont pas exclusivement dus à des associations d’événements extérieurs, mais aussi aux représentations que nous nous faisons de notre monde.
Ellis : Thérapie rationnelle émotive :
- S’intéresse uniquement aux phénomènes mentaux
- Les hommes ne sont pas perturbés par les choses en elles-mêmes mais par leur façon de les percevoir
- Etudes des systèmes de croyances irrationnelles
- Thérapie :
- Rechercher des obligations morales ou des impératifs que l’individu se fixe (ex : je dois, il faut que …)
- Repérage des conséquences irrationnelles qui dérivent de ces mauvaises pensées
- Remise en question de ces pensées irrationnelles (dialogue socratique), on essaie de relativiser
- (ex : il faut que je sois excellent dans tous les domaines, il faut que je sois le meilleur partout : il va être extenué : faut-il vraiment qu’il soit le meilleur partout ?)
- Traitement thérapeutique purement sémantique, on essaie de « modifier » les pensées de l’individu, c’est purement verbal
Beck : restructuration cognitive :
- Etude les pensées automatiques (PA) préconscientes reliées aux émotions négatives (PA : pensée ou image mentale qui fonctionne malgré soi et dont le contenu est souvent négatif)
- L’émotion c’est la voie royale vers la cognition, on peut partir de l’émotion pour trouver les pensées
- Changement dans les systèmes de croyances et donc dans le comportement :
- Recherche des PA
- Remplacement par des pensées alternatives qui épousent la logique formelle (restructuration cognitive)
- Test dans la réalité (ex : tâches graduées (taches de la plus simple à la plus compliquée), jeux dde rôle, etc.)
- Les changements cognitifs dérivent de vécus expérientiels
- Vague émotionnelle :
- Début 1990 – 2000
- Très récente : nécessité de plus amples recherches pour mesurer son importance
Hayes : ACT (Acceptance and Commitment Therapy : « Thérapie d’acceptation et d’engagement ») :
- En TCC Classique on vise un meilleur contrôle des pensées, des émotions, des sensations, des souvenirs, etc.
- Dans l’ACT on vise à une observation et une acceptation des pensées, des émotions, des sensations, des souvenirs, etc.
- 2ème objectif : clarifier les valeurs personnelles → adaptation du comportement
- Nombreuses pathologies liées à des évitements expérientiels
- Evitement des expériences non désirées en modifiant leur forme ou fréquence et les contextes qui les occasionnent.
- Mais pas toujours possible dans son monde interne.
- Objectifs : augmenter la distance entre le sujet (le moi) et son modèle intérieur.
- L’acceptation devient une alternative à l’évitement.
- Thérapie : amener le patient à comprendre que ses pensées et ses sentiments négatifs ne sont pas lui mais seulement en lui.
Kabat – Zinn : Thérapie de la pleine conscience (Mindfulness Based Cognitive Therapy):
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