La précarité et ses effets sur la santé mentale
Fiche de lecture : La précarité et ses effets sur la santé mentale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar haye • 13 Décembre 2017 • Fiche de lecture • 450 Mots (2 Pages) • 963 Vues
LA PRÉCARITÉ ET SES EFFETS SUR LA SANTÉ MENTALE Dr Jean Furtos Editions Cazaubon | « Le Carnet PSY » 2011/7 n° 156 | pages 29 à 34 ISSN 1260-5921 Dr Jean Furtos, « La précarité et ses effets sur la santé mentale », Le Carnet PSY 2011/7 (n° 156), p. 29-34. DOI 10.3917/lcp.156.0029 | |
p 29 Cette souffrance est enfin « d’origine sociale » parce qu’un individu isolé, ça n’existe pas : on est toujours au moins à la marge d’un groupe, avec à l’horizon une appartenance ou une exclusion possible qui est, in fine, de nature politique. | |
Échec de la réinsertion sociale ; le travail qui doit être être entrepris c'est autours du corps | Toutes ces personnes, orientées par des travailleurs sociaux qui ne savaient plus quoi faire en terme de réinsertion,.... « la clinique psychosociale », |
Il convient de différencier la précarité sociale, portée par la question des statuts sociaux précaires, de la précarité psychologique et existentielle. | |
(Le bébé) sur le plan physiologique qui est toujours attaché aux besoins affectifs, ce qui aboutit rythmiquement à une détresse ordinaire qui en appelle à l’autre et qui fonde à la fois le lien, le plaisir du lien et son ambivalence ; car la précarité repose à l’origine sur la détresse, l’incomplétude et l’obligation d’une dépendance, ce qui entraîne l’exigence d’une reconnaissance réciproque : être considéré comme digne d’exister dans son groupe d’appartenance (d’abord la famille, elle-même englobée dans des groupes de plus en plus vastes). | |
P 31 confiance en l’autre qui est là quand on en a besoin, confiance en soi-même qui a de la valeur, puisque l’autre s’en préoccupe lors des situations de détresse, et confiance dans l’avenir | |
p 32 ...le sujet décide de ne plus se battre sur ce plan mais de prendre « son plaisir », seul ou avec ses proches, dans une sorte de rupture sociale implicite. C’est ce que les collègues d’obédience lacanienne observent comme une tendance à la jouissance corrélée à l’évanescence de la loi du père. Le malaise peut aussi s’exprimer par de l’amertume, de l’agressivité ou de la violence, des affections psychosomatiques diverses. Le lien social est en difficulté comme en témoigne la capacité de demande qui commence de devenir difficile. | |
P 32 tout en subissant une situation d’exclusion, le sujet a la capacité d’exercer sur lui-même une activité pour s’exclure de la situation, pour ne pas la souffrir, transformant ainsi le subir en agir. Cette activité psychique répond à l’environnement social et simultanément à l’histoire du sujet, laquelle est toujours elle-même liée à une structuration psychosociale en construction et/ou en déconstruction | |
symptômes d’auto-exclusion ... ne sont pas l’apanage de la psychose mais peuvent s’observer chez les sujets psychotiques, avec anesthésie, repli et retrait, comportements paradoxaux. | |
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