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Psychologie cognitive

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Par   •  6 Février 2022  •  Synthèse  •  1 233 Mots (5 Pages)  •  439 Vues

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PSYCHOLOGIE COGNITIVE

Perception

= Mécanismes physiologiques et psychologiques dont la fonction générale est la prise d’info (et son interprétation) dans l’environnement ou dans l’organisme lui-même.

Perception sensorielle : visuelle (théorie de Gestalt) et/ou auditive

Attention

= L’attention est la prise de possession par l’esprit, sous une forme claire et vive, d’un objet ou d’une suite de pensées. Elle implique le retrait de certains objets afin de traiter plus efficacement les autres.

Il existe 3 types d’attention :

L’attention divisée : capacité à répartir nos ressources attentionnelles pour faire plusieurs choses en même temps

L’attention sélective : L’attention dirigée vers un stimulus en ignorant les autres.

L’attention soutenue/vigilance : capacité à maintenir son attention dans le temps

Mémoire

Plusieurs types de mémoire

Mémoire sensorielle : visuelle, auditive

  • Stockage très éphémère

Mémoire à CT/de travail = système de maintien temporaire et de traitement de l’info, nécessaire pour réaliser des activités cognitives complexes, telles que la compréhension, l’apprentissage ou le raisonnement.

Mémoire à LT : mémoire déclarative avec mémoire sémantique (connaissances ; associé à la notion de réseau) et épisodique (souvenirs), et non déclarative.

Mémoire procédurale

3 étapes de mémorisation :

L’encodage : acquisition et consolidation

Le stockage : création et enregistrement

La récupération : utilisation des informations stockées

Raisonnement

= l’ensemble des processus de pensées et de prise de décisions permettant au clinicien de déterminer les actions les plus appropriées face à un contexte spécifique de résolution de problème de Santé.

Notions d’intuition, d’induction, de déduction, de questionnement, de créativité, de pensée critique

PSYCHOLOGIE ANALYTIQUE

Inconscient

= siège des souvenirs et des désirs refoulés, ensemble de mots, de discours entendus ou tus, d’images, de vécu et de ressenti. Il influence les comportements et les capacités à être de l’individu.

Auteur de référence : Freud 

Rêve

= sortes de rébus. Ce sont des mots mis en images

Lapsus

= désir refoulé

Acte manqué

= discours réussi

Symptômes

= messages bloqués dont le sens reste à déplier. Des mots à la place des maux

Mécanismes de défense

Il en existe plusieurs :

Refoulement = le sujet cherche à repousser ou maintenir dans l’inconscient des représentations liées à une pulsion

Déni = un refus et une impossibilité par le sujet de reconnaitre la réalité d’une perception traumatisante.

Projection = Le sujet expulse de soi et localise dans l’autre personne des choses, des images, des qualités, des sentiments, des désirs qu’il méconnaît ou refuse en lui

Sublimation = La pulsion est dite sublimée dans la mesure où elle est dérivée vers un but non sexuel, ou elle vise des objets socialement valorisés

Identification = prendre exemple

Rationalisation = la technicité permet de tout supporter

Déplacement = projeter sur les autres la responsabilité de sa souffrance

Clivage du moi = coexistence au sein du moi de 2 attitudes psychiques contradictoires. L’une tient compte de la réalité, l’autre la nie

Complexe d’Œdipe

Par Freud : Parfaite osmose entre la mère et son enfant. Fonction du père comme instance tiers et séparatrice. Sentiment amoureux de l’enfant pour le parent de sexe opposé 

PSYCHOLOGIE SOCIALE

Autorité et pouvoir

Autorité = La soumission à l’autorité ou l’obéissance renvoie aux situations dans laquelle un individu modifie son comportement afin de se soumettre aux ordres directs d’une autorité légitime.

Pouvoir = renvoie à la place de l’individu dans une société. Reconnaître le pouvoir d’autrui ne signifie pas s’y soumettre

Le pouvoir renvoie à un système hiérarchique dans une société

Conformisme

= c’est lorsqu’un groupe ou un individu cède à la pression sociale en adoptant les mêmes comportements ou les mêmes attitudes que la majorité des membres du groupe.

Peut être négatif (mouton de panurge) ou positif (permet la coexistence, de ne pas être exclu).

Persuasion

= persuader c’est amener quelqu’un à croire, à penser, à vouloir, à faire quelque chose par une adhésion complète.

Il faut une source, un message et un récepteur.

Normalisation

= convergence vers une norme commune.

Explication : système de concessions réciproques, création de tendance.

Représentations sociales

= perception du monde d’une certaine manière

Préjugé

« pré » = sans connaissance antérieure. Se forment sur les stéréotypes.  Perception négative. Jugement global

Stéréotype

= perception des groupes humains, généralement partagée.  Evaluation positive ou négative.

Discrimination

Conséquences parfois de nos préjugés et/ou stéréotypes. C’est un comportement hostile vis à vis d’un individu n’appartenant pas au même groupe/à la même communauté que nous

PSYCHOLOGIE DU DEVELOPPEMENT

L’adolescence

= étape du développement de l’être humain. Elle débute à la puberté et se termine à l’âge adulte.

3 étapes :

Début de l’ado : 11 à 13 ans chez les garçons – 10 à 12 ans chez les filles

Mi adolescence : 13/16 ans pour les filles – 14/17 chez les garçons

Fin de l’adolescence : 17/21 ans

On parle aussi de puberté précoce : avant 8 ans pour les filles, 9 ans et demi pour les garçons

Stades du dvlp de PIAGET

Stade sensori-moteur (0-24 mois) : perceptions, tiens et portes les objets à la bouche.

Stade pré-opératoire (2-3/7-8 ans) : capable de se représenter mais pas de se détacher de son propre point de vue.

Stade d’achèvement des opérations concrètes (7-8/11-12 ans) : pensées logiques et se décentre.

Stade des opérations formelles (11-12/14-15 ans) : pensée hypothético-déductive, identité personnelle, réflexions, compréhensions

Les 5 étapes de dvlp psychomoteur de l’enfant

Activité réflexe (agrippement, sourire, alimentation)

Motricité à la naissance : réflexe, flexion des bras/jambes, hypotonie dorsale.

Posture de 0 à 2 ans : maintien de la tête (4 mois), station assise (5 à 8 mois), station debout (9 mois)

Locomotion : reptation, propulsion quadripède, marche bipède

Dvlp de la manipulation (mains) : coordination entre la préhension et la vision

Les 2 compétences précoces du dvlp affectif

La vision : perception visages, sourires, mimiques, émotions

L’olfaction : rôle dans les 1ères relations avec autrui, reconnaît dès la naissance l’odeur de sa mère, perméabilité liquide amniotique : construction du lien entre mère et enfant

L’attachement

John Bowlby décrit un besoin social primaire et les effets dramatiques de l’absence de contact sociaux. Ce lien privilégié de l’enfant à une personne ou plusieurs de son entourage semble l’une des conditions du développement moteur, cognitif et social normal.

PSYCHOLOGIE DE LA SANTE

Normal et pathologique

=  Selon l’OMS, le normal est non seulement une absence de maladie mais aussi un état de bien être physique et moral. Le pathologique commence quand on a des symptômes ce qui fait que l’on est dans un mal être.

Le normal et le pathologique n’ont pas de données propres, ils se nourrissent l’un, l’autre. Chacun a besoin de l’autre pour exister et donc s’affirmer. C’est souvent le pathologique qui nous apprend ce qu’est le normal.

Concepts ni universels ni permanents

Schéma corporel

= Le schéma corporel est une perception individuelle de notre «moi peau». Il exprime la façon dont le corps est et bouge dans l’espace.

Différent de l’image du corps.

Le schéma corporel intervient en permanence dans l'ajustement des postures et dans notre relation aux objets. Sa richesse dépend de la diversité des expériences motrices vécues. La représentation du corps se dégage d'un vécu psychomoteur dans la relation avec autrui.

Toute perturbation corporelle, environnementale, psychique ou affective amène des perturbations du schéma corporel et/ou de l'image du corps.

Résilience et vulnérabilité

La Résilience (Boris Cyrulnik) : Capacité de se reconstruire (de se refaire une vie) et de s’épanouir après un choc traumatique grave.

Mécanismes d’adaptation des soignants

Identification : à sa mort ou celle d’un proche, à la souffrance de la famille (empathie / sympathie)

Déni (utile à court terme / rarement tenable sur le long terme)

L’humour (mise à distance de ses ressentis / peut déstabiliser les autres)

Rationalisation : technicité qui permet de supporter (sens à la confrontation à la mort / violence des évènements)

Evitement : stratégie de fuite (libération du contexte / conduites de dépendance, mise à distance des problèmes)

Déplacement : projeter sur les autres sa souffrance (se rendre plus neutre et plus acceptable / rendre les autres coupables et responsable)

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