La santé mentale et les modèles explicatifs
Dissertation : La santé mentale et les modèles explicatifs. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar champ28 • 20 Septembre 2017 • Dissertation • 1 772 Mots (8 Pages) • 2 071 Vues
Brouillon
Chapitre 1 choisie -- La santé mentale et les modèles explicatifs
NOTION 1: LA DÉFINITION
- Problème de définition:
La santé mentale est quelque chose qui est interprété de plusieurs façon de nos jour et ça ne devrais pas être le cas. Les gens utilisent le terme de problème de santé mentale indirectement comme synonyme de tout état mental plus ou moins perturbé. Ce que nous devons savoir, c'est qu’on ne se rend pas compte que cela renvoie à des réalités cliniques très différentes et peuvent mélanger la vraie définition du problème. Toutefois, il est dure d'emblée une définition trop restrictive et préfèrent plutôt déterminer un ensemble de composantes dites essentielles à une bonne santé mentale. La difficulté à préciser le trouble mentale a contribué au développement de différents modèles explicatifs. Ceci a permis de mettre l'accent sur l'importance des facteurs sociaux et psychologiques puis d'envisagé le trouble mental comme une maladie dont l'étiologie est essentiellement de nature biologique.
- Les conceptions:
Depuis la seconde moitié du XXe siècle, la conception de la genèse, de l'évolution et de la prise en charge des troubles mentaux a considérablement évolué. C'est vers la fin des années soixante-dix que le modèle de biopsychosocial est apparue. Il se définit comme un cadre théorique qui propose une explication intégratrice et multifactorielle des différents processus en œuvre dans les comportements de santé ou dans le déclenchement des maladies. Pour prendre en compte du processus, les principaux facteurs observés sont biologiques, psychologiques et sociaux. Ils sont d'ailleurs appréhendés à différents niveaux comme des processus interdépendant.
- Les études:
Surprenament, les chercheurs ont découvert qu'environ un individu sur cinq soufrera d'un trouble de santé mentale pouvant être diagnostiqué cliniquement. Ces études sont basé sur les épidémiologiques internationales ou nord-américaines. Ce résultat démontre un impressionnant pourcentage de 20% de la population. Dans ceux-ci, les mêmes études révèlent qu'à chaque année près de 3% des Canadiens vont souffrir d'un trouble mental grave. Le 17% d'entre eux vont avoir un trouble mental qualifié de léger à modéré.
- La naissance des premiers modèles de vulnérabilité ( ouverture prochain paragraphe )
Ont peu donc comprendre que les probabilités de développer un trouble mental est élevé chez l'individu. Tout dépendamment l'état d'âme de la personne, il peut être vulnérable si les pressions qui s'exercent sur lui excèdent son seuil de tolérance au stress. Cependant, nous devons savoir que la potentialité stressante d'un événement n'est pas une donnée fixe ou prédéterminée. Elle doit être évaluée selon la vulnérabilité patente ou latente de l'individu, de la nature et de la perception de la situation et de l'appréciation qu'a la personne de ses capacités à y faire face. C'est pourquoi on peu utilisé le paradigme vulnérabilité-stress pour intégrer les modèles explicatifs biologiques et environnementaux des troubles mentaux. Ainsi, sont apparus les premiers modèles théoriques de vulnérabilité vers la fin des années 1970. Le petit point négatif à cela, c'est qu'ils ne ciblaient pas un trouble mental en particulier, le résultat était plutôt vague. Cependant, ils ont ouvert la voie à de nouvelles perspectives de compréhension d'un trouble mental grave comme la schizophrénie.
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NOTION 2: LA PSYCHOPATHOLOGIE ET LA VULNÉRABILITÉ
- Différence entre le risque et la vulnérabilité
Les termes risque et vulnérabilité sont souvent utilisés comme synonymes. On peu définir le risque comme une probabilité qu'un événement survienne au cours d'une période donnée ou avant un certain âge. Le mot événement signifie le début d'une maladie ou d'un trouble ou décès d'une personne. Par ailleurs, la notion de vulnérabilité est liée au vocabulaire de la psychopathologie. La vulnérabilité est définie comme une certaine forme de fragilité, à une moindre capacité de résistance ainsi qu'à une plus grande sensibilité à l'adversité.
- Vulnérabilité et personnalité
La personnalité et la vulnérabilité ne doivent pas être assimilées l'une à l'autre peu importe quelles que soient les composantes de la personnalité envisagées. Même si elles partagent le fait d'être présente avant le début de la maladie, la personnalité peut être enracinée dans la vulnérabilité spécifique mais aussi être indépendante d'elle. Il est aussi possible que la personnalité n'intervienne que comme variable modératrice dans le déclenchement et/ou l'évolution du trouble.
Nous ne pouvons pas agir sur la vulnérabilité génétique d'une personne. Par ailleurs, nous pouvons utiliser des moyens psychologiques pour agir sur la vulnérabilité découlant d'apprentissages dysfonctionnels. La vulnérabilité est un trait stable inné ou acquis par apprentissage.
- Facteur de risque
Dans la vie de tous les jours, nous faisons face à un grand nombre de risque. Les facteurs de risques sont très divers. Dans ceux-ci, il y a les comportements ou habitudes de vie, exposition à l'adversité et aux dangers environnementaux. Certains auteurs incluent parmi les facteurs de risque des caractéristiques innées ou héréditaires qui constituent le lit de la vulnérabilité d'une personne. C'est donc pourquoi Kraemer proposent un schéma permettant de distinguer plusieurs types de facteurs.
* le corrélat, facteur qui est associé au trouble
* le concomitant ou la conséquence est un corrélat qui ne précède pas l'apparition du trouble
* le facteur du risque est un corrélat qui précède l'apparition du trouble
* le facteur de risque causal est un corrélat qui précède l'apparition du trouble et dont la manipulation a un effet sur l'apparition du trouble
En cas de troubles psychologiques qui peuvent apparaître
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