Existe-t-il différentes formes d’amnésies et comment impactent-elles l’apprentissage ?
Compte rendu : Existe-t-il différentes formes d’amnésies et comment impactent-elles l’apprentissage ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Tony.2222222222 • 9 Octobre 2021 • Compte rendu • 1 126 Mots (5 Pages) • 359 Vues
N° du sujet : 14
Existe-t-il différentes formes d’amnésies et comment impactent-elles l’apprentissage ?
Mots-clés : Alzheimer, Cognition spatiale, Égocentrique, Allocentrique, Mémoire épisodique, Hippocampe.
Dans cette étude, nous allons nous demander par différents aspects en quoi la maladie d’alzheimer affecte la cognition spatiale. Pour cela, nous allons commencer par définir brièvement la maladie neurodégénérative (scientifiquement et terminologiquement), puis ses liens avec la faculté de s’orienter dans l’espace. Par la suite, nous nous attarderons sur ses déficits cognitifs, en soulevant d’une part les problèmes cognitivo-spatio-temporels à grande et petite échelle à travers la fonction de la mémoire épisodique dans l'hippocampe, d’autre part au travers des deux grandes stratégies de navigations spatiales afin d’envisager une solution contre la désorientation dans l’espace.
La Démence de Type Alzheimer (DTA) survient généralement durant le vieillissement : 5% des plus de 65 ans sont touchés et 47% des sujets de plus de 75 ans en souffrent (Brouillet et al., 2005). Détérioration intellectuelle croissante et globale, cette maladie est déterminée par un déclin cognitif défini en plusieurs points : une perte longue et constante de la mémoire, une baisse de l’activité psychomotrice, également des difficultés à s’orienter dans le temps et l’espace. Son évolution étant très progressive, les symptômes sont nombreux (aphasie, apraxie, agnosie, etc.). Parmi ces signes, les troubles mémoriels en représentent le premier. Compte tenu des contraintes spatio-temporelles établies par ces troubles, ils constituent un exemple concret de l'impact sur la cognition spatiale.
C’est seulement en 1906 qu’Alois Alzheimer, un neuropathologiste et psychiatre allemand décrit pour la première fois cette maladie neurodégénérative. Sur le plan terminologique se dresse deux difficultés. La démence se traduit par un trouble mental important qualifié d’une évolution négative des capacités intellectuelles endommageant l’émotivité et les conduites sociales d’un patient (Antoine, 2005). Les démences qui interviennent le plus tard sont désignées comme “ séniles “ (i.e., Alzheimer). Quant aux démences dites " préséniles “, Elles sont déterminées lorsqu’un signe d’une maladie apparaît avant un âge donné. Du fait de deux appellations distinctes se référant à l’âge d'apparition de cette maladie, un « consensus général » a été soumis dans le but d’associer les deux formes d’affection (Brouillet et al., 2005).
La DTA est issue de quelques diagnostics de démences variés, catégorisées dans le DSM-5 (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux) paru en 2013, dont l’affaiblissement de performances passées (apprentissage, orientation spatiale, mémoire, etc.), ou bien la perte d’autonomie quotidienne par déficit cognitif. Souvent, cette maladie est déjà diagnostiquée à un stade avancé ; les troubles de la mémoire immédiat, les scanners et Imageries par Résonance Magnétique (IRM) détectant une atrophie cérébrale sont à ce jour les critères permettant d’avoir une certaine fiabilité quand à la détection de la maladie sur un patient (Antoine, 2005), étant donné que ce diagnostic de “ probabilité “ ne peut-être certifié qu'à la suite d’une autopsie.
Cette dégénérescence continue de la maladie neuronale résulte d'enchevêtrements neurofibrillaires et de formations de plaques séniles ou amyloïdes, entraînant une perte des neurones dans le néocortex cérébral et l'hippocampe. Coupant la communication synaptique, ces plaques agissent au niveau cholinergique occasionnant des carences mnésiques chez les patients DTA (Schmitt, 2018). Essentielle fonction de l’hippocampe touchée dans la maladie d’Alzheimer, la mémoire épisodique est mobilisée par la cognition spatiale à grande échelle. Dans l’espace, celle-ci joue un rôle dans le développement des divers niveaux de représentations, le maniement des combinaisons de navigation assistant la planification de trajet, et l’intégration d’informations motrices relatives au processus d’« intégration de trajet ». D’autre part, concernant les stratégies
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