Le traumatisme de l'extraordinaire

Le traumatisme de l’extraordinaire

Dans les 5 documents du corpus on parle de la guerre donc de la violence de l’extraordinaire.

Dans D’autres vies que la mienne il y a une forme de violence comme dans le texte de Chateaubriand. L’auteur ne peut pas affronter ce qui lui arrive, il pense mourir et espère mourir rapidement. Il y a une rupture avec le quotidien, on n’entend plus les oiseaux, c’est un évènement naturel extraordinaire.

Sur l’image Hiroshima mon amour, la femme est en train de pleurer, son amant essaye de la calmer en mettant sa main sur sa bouche.

Dans le texte Mémoires d’outre-tombe , le personnage principal se rebelle contre les « massacreurs ». On vit dans la violence. François-René de Chateaubriand parle de façon péjorative, il a peur. Ce texte décrit des passages de la révolution française. Les évènements extraordinaires sont les mouvements de violence pendant la révolution française et la mise en danger de la vie de Chateaubriand.
Cet auteur nous décrit des lieux qui sortent de leur apparente banalité. Il s’ancre d’autant mieux dans la réalité qu’il veut ensuite nous faire remarquer l’accumulation de signes extraordinaires.
Chateaubriand raconte en détail son séjour à Paris alors que cette ville connaît les bouleversements liés à la Révolution française. Il est profondément marqué par certaines démonstrations sanglantes des sans-culottes.

Dans l’extrait de Stendhal, Fabrice, un soldat, ne peut contenir son effroi face à tant de sang.

Le texte de Birgitta Orfali, Regard psychosocial et événements extraordinaire, souligne qu’aujourd’hui, il est commun d’être témoin d’un événement extraordinaire ce qui fait qu’il n’impact plus du tout notre âme.

A chacun sa perception de l’extraordinaire.

L’évènement extraordinaire est censé bousculer le quotidien et imprégner l’être humain par une émotion indélébile. Or, le rôle des médias impact énormément sur notre perception de ce qui est réellement bouleversant ou non.

Ce n’est pas l’importance de l’évènement qui est extraordinaire mais sa façon d’y faire face, ceux qui puisent la force de se battre et de guérir de leurs blessures sont les vrais héros de l’extraordinaire.

Il appartient à chacun de définir sa notion de l’extraordinaire. Il peut anéantir, bouleverser, traumatiser… retrouver sa routine devient alors une nécessité, une thérapie. Malgré une société qui nous impose l’évènement journalier, il appartient à chacun d’en juger l’exceptionnel.

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