Séminaire De Sensibilisation Aux Relations Humaines Rapport

Sommaire

1. Mes motivations et attentes 2

2. Témoignage de mon expérience du séminaire 2

Jour 1 2

Présentation à travers un objet 3

Entretien à trois 4

Entretien raté 6

Entretien de gestion de conflit 8

Jour 2 10

Simulation de réunion 10

Entretien à trois 12

Décision de groupe 13

Jour 3 15

Tour de table des avis de chacun sur chacun 15

Notre sentiment par rapport au séminaire à travers un objet 15

3. Analyse d’une dimension de l’entretien 15

La métacommunication 15

4. Bilan et évaluation par rapport à mes attentes 17

5. Réflexion personnelle sur l’apport d’une telle sensibilisation pour mes activités futures 18

6. Bibliographie 20

1. Mes motivations et attentes

L’envie de participer à ce séminaire a beaucoup influencé mon choix de mineure ; c’est en partie pour ça que j’ai choisi la mineure « gestion », car ce séminaire n’était pas dispensé dans l’autre mineure. Les relations humaines ont suscité mon intérêt très jeune. Ce qui m’a motivée à suivre ce séminaire, c’est le simple fait de trouver que cela pourrait être intéressant. C’est aussi une matière à laquelle j’attache de l’importance car il est dans mon caractère d’essayer de comprendre les autres en les écoutant et en les observant beaucoup. J’attendais donc de ce séminaire d’en apprendre plus sur le sujet dans le but de m’améliorer, de mieux comprendre les dynamiques de groupe, mais aussi d’en apprendre sur moi.

2. Témoignage de mon expérience du séminaire

Afin de mieux faire comprendre mon expérience du séminaire et ce que j’en ai retiré, je la détaillerai en trois parties correspondant aux trois jours de séminaire et en les différents exercices faits durant tout le séminaire.

Jour 1

Je suis arrivée le 1er jour un peu en touriste, n’ayant pris qu’un bloc de feuilles et un stylo à billes. Je dis en touriste, car malgré les attentes que j’avais quant à ce séminaire, je ne savais justement pas trop à quoi m’attendre. J’étais très curieuse de découvrir ce que nous allions faire, qui serait là, et par qui nous serions animés. Après que l’animatrice se soit présentée et ait fait une petite introduction sur ce que nous allions faire durant ces trois jours, elle nous a proposé un premier exercice pour que nous apprenions à mieux nous connaître ; en effet nous ne nous connaissions pas tous, et j’ai trouvé que c’était une bonne idée pour bien démarrer.

Présentation à travers un objet

Nous devions nous présenter à travers un objet que nous avions sur nous, puis dire quelles étaient nos attentes par rapport au séminaire. La personne assise en face devait écouter puis, une fois le discours terminé, répéter ce qui avait été dit sans déformer, transformer ou ajouter des éléments. Ensuite il était demandé au groupe de dire si l’on pensait que quelque chose avait été oublié, transformé, etc.

Comme j’étais la 7e à passer, j’ai eu le temps d’observer et de noter comment les personnes qui devaient rapporter les dires de l’autre oubliaient souvent ou parfois croyaient reformuler alors qu’ils transformaient. Par exemple, quelqu’un avait dit qu’il avait constaté que la musique pouvait avoir une influence sur son humeur, et la personne qui devait rapporter a ensuite répété que la musique gérait ses humeurs, ce qui pour moi n’est pas du tout la même chose. J’ai trouvé cela assez drôle de faire ce constat, de remarquer ce qu’en fin de compte je savais au fond de moi ; que l’on interprète bien souvent ce que l’autre veut dire, que l’on pense encore plus souvent avoir parfaitement compris ce qu’il exprime. Et pourtant on se trompe vite si l’on ne prend pas la peine d’écouter avec une attention soutenue, et si l’on prétend ne pas pouvoir se tromper. Plus les gens se présentaient et les autres répétaient, plus je réalisais que l’exercice consistait en fait en l’écoute active. J’avais lu un chapitre là-dessus dans le livre « Psychologie et Management » d’Estelle M. Morin et Caroline Aubé, que l’on devait lire en 1re bachelier dans le cadre de notre cours de psychologie, et cela m’avait beaucoup plu. J’avais bien compris le concept, qui est d’écouter en silence pour commencer, puis de reformuler pour faire savoir à l’autre qu’il est bien compris. J’ai donc particulièrement aimé exercer mon écoute active dans un exercice aussi concret, où je pouvais directement recevoir du feedback et en donner aux autres (par le fait de pouvoir dire ensuite ce qui avait été oublié, transformé, etc.), et étant encadrée par une psychologue. Le seul élément de l’écoute active qui manquait ici était l’expression du ressenti, mais cela a été complété le dernier jour du séminaire, et j’en parle plus loin.

Lorsque mon tour est arrivé, je me suis sentie extrêmement stressée à l’idée de devoir parler de moi devant près de dix personnes que je ne connaissais pas. J’ai eu le sentiment que j’étais la seule à l’être, ce qui m’a encore plus stressée et j’ai senti que ma voix me trahissait, j’avais chaud, et je n’organisais pas mes idées aussi bien que je le voulais. Pour faire plus simple, je n’étais pas à l’aise du tout. Cela a entravé mon écoute lorsque la personne désignée était en train de répéter ce que j’avais dit. Je n’ai donc pas pu retenir tout ce qu’il avait dit, et participer de manière ‘productive’ au feedback, mais j’ai essayé d’être attentive à ce que faisaient remarquer les autres. J’ai trouvé que c’était un excellent exercice pour faire un peu connaissance et pour se mettre tout de suite dans l’esprit du séminaire.

Cet exercice permet aussi, d’une manière très simple et comme de j’ai dit plus haut, de se rendre vraiment compte des différences d’interprétation et de perception. Ce que j’ai compris d’autre avec cet exercice,

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