Psychologie générale

PSYCHOLOGIE

DEFINITION-DOMAINE-OBJET de la PSYCHOLOGIE

Psychologie métaphysique :

Il est toujours des moments où chacun de nous est amené à faire des objectivations sur soi et à nous interroger ce que nous sommes en fait, des moments où chacun de nous ce sens par une obligation intérieure à réfléchir sur ce qu’est notre nature humaine : à savoir: comment fonctionne l’être humain comment il pense et comment il raisonne, comment il agit lorsqu’il est engagé dans les situations concrètes de la vie sociale. Nous sommes donc amenés à étudier le sujet, à voir quel sa vrai nature, sa mentalité et la nature de l’homme : c’est la psychologie

Le mot psychologie vient du grec PSYCHE=âme et LOGOS= étude ou connaissance. Confondu au départ avec la philosophie, la psychologie était définit comme l’étude de l’âme, l’âme étant unesubstance métaphysique, spirituelle, différente du corps d’après les conceptions théologiques anciennes qui sert de principe aux sentiments, aux idées et ici, le matérialisme et le spiritualisme s’oppose. Le matérialisme ne nie pas l’existence des sentiments, des pensées et des idées. Mais il refuse l’existence de l’âme entant que substance spirituelle qui leur sert de principe et d’affirmation et l’objectif de la psychologie concerne ainsi l’étude de cette âme substance de son existence et de son immortalité, de ces rapports avec le corps, avec le monde physique et avec dieu. Elle est appelée métaphysiquepuisqu’il s’agit de l’étude des réalités profondes des essences inapparentes et sous-jacentes aux phénomènes, elle est encore appelée psychologie rationnelle puisqu’en métaphysique c‘est la raison et non l’expérience sensible qui est appelé à décider. La métaphysique a existée depuis l’Antiquité mais a été confondue avec la philosophie. Ils ont établi des théories rationalistes fondé sur la raison qui pour eux c’est une fonction innée de l’homme. Les idées, les concepts sont innés en nous et nous devons seulement les découvrir en nous-même. Aristoteformule un point de vue beaucoup scientifique, pour lui les idées viennent de l’expérience et du monde extérieur et c’est la raison qui les découvrent dans la nature et elles seront analysées dans l’expérience pure et c’est ainsi qu’on peut dire qu’Aristote est l’un des grands fondateurs de la psychologie.

La psychologie empirique :

Au sens le plus ordinaire des mots, l’âme est l’ensemble des pensées, des passions, des humeurs, des habitudes, des façons d’agir qui constituent la psychologie morale, le caractère et la personnalité de l’homme et c’est dans ce sens qu’on peut parler d’une âme basse et d’âme noble (ratsy fanahy/tsara fanahy) et ceci est en liaison avec la philosophie traditionnelle Malagasy fondée sur le «fanahy no maha-olona » i-e c’est l’âme qui constitue l’homme. L’étude ou la connaissance de l’homme ainsi définit, forme une première psychologie pratiquée par tous puisque tous, nous prétendons nous connaitre nous-même mais aussi connaitre les autres et cette psychologie est appelée empirique puisqu’elle est basée sur l’expérience. Elle est ainsi utilisée par tous ceux et celles dont la profession, les activités ou la vie de relation amène à scruter le cœur humain et ses composants. Ainsi les femmes et les hommes d’action, les politiciens, les éducateurs, les écrivains, les penseurs, les poètes, les couples, les parents etc… . A partir des 19-20ème siècles, une psychologie scientifique.

Psychologie scientifique :

Ceci s’est élaborée indépendante de la philosophie et cela grâce :

-aux découvertes en physiologie, en pathologie et en biologie. Les recherches ont permis de constater que les comportements sont inscrits au niveau même de l’organisme. Notamment au niveau du système nerveux et du système hormonal. Nos humeurs, nos colères dépendent de notre taux d’adrénaline.

-grâce à la prise de conscience des conditions sociales et à l’importance du groupe et des relations dans la vie sociale et ceci avec la naissance de la psychologie sociale très développée aux USA, à partir de 1929-1930

-grâce à la prise de conscience de l’histoire individuelle dans le comportement humain avec la naissance de la psychanalyse. Le comportement dépend de l’individu, de l’histoire de son enfance. La psychologie devient ainsi des données des faits de la conscience, conscience étant que nous voyons en nous même, le fait spontané par exemple de voir que nous sommes entrains de faire quelque chose.

Explication : il y avait d’abord la psychologie métaphysique ensuite la psycho philosophique qui était l’étude de l’âme ou du fanahy. Le comportement vient de la structure même de notre organe. Personne qui secrète bcp d’adrénaline= prsn très active ;prsn amorphe= prsn qui secrète peu d’adrénaline/ la prsn qui secrète trop de bile devient amère, mélancolique, voit tout en noir. Le comportement vient aussi de l’environnement social de l’homme.

16 Janv 2014 :

Explication : tout le monde est psychologue sans le savoir. Psychologie est sortie des recherches faites en médecine sur le comportement de l’individu. Ex : -excés d’adrénaline=prsn dynamique –trop de bile dans le foie= prsn amorphe, prsn mélancolique, à caractère suicidaire. Psychologie sociale, psychologie de la conscience, psychologie métaphysique font que la psychologie soit de la médecine car il y eu des études faites.

La conscience psychologique est cette connaissance qu’on a de soi, cette espèce de sensation de soiou d’image de soi que l’on distingue souvent de la conscience morale. A ce niveau, soulignons que pour les Malagasy, la conscience forme une seule entité ou se trouve confondue et liée à la fois : la conscience psychologique et la conscience morale. Ceci fait, suite de la logique de la philosophie traditionnelle Malagasy : ny fanahy no maha-olona. La psychologie s’efforce de découvrir des faits vérifiables par une multiplicité d’observation et de chercher les conditions, les déterminismes des faits entrainant l’apparition de tel ou tel conduite. Cependant, la psychologie à intérêt à garder des liens avec la philosophie dans la mesure où elle est une étude de l’homme. Elle ne peut se borner à l’étude des comportements comme des faits quelconque. Elle ne peut se passer de connaitre les conditions de l’équilibre humain et il est nécessaire de savoir à quelle condition les comportements forment une harmonie

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