Psychologie, Piaget

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1.

Un test est une épreuve standardisée (administrée et cotée) qui renseigne l’opérateur sur l’intellect, les connaissances, les fonctions sensorielles ou motrices et le caractère d’un individu pour le positionner par rapport aux autres.

Les limites des tests sont qu’ils renseignent sur un individu sans poser de diagnostic et qu’ils doivent donc être interprétés par une personne compétente. Le matériel utilisé doit être stable, étalonné, et le score semblable peu importe l’évaluateur.

Les différentes caractéristiques d’un test sont :

• Fidélité : minimisation des erreurs, c’est-à-dire que le score obtenu ne doit être du ni au hasard, ni à l’erreur.
• Sensibilité : capacité à détecter les différences les plus fines entre les performances et les caractères d’un individu, c’est la capacité à discriminer ou regrouper.
• Validité : qualité à mesurer effectivement ce qui doit être mesuré.

2.

Un test projectif a pour objectif de définir la personnalité d’un individu en se reposant sur une conception dynamique. En fait, l’individu doit se projeter dans ses réponses, exprimer tous ses conflits refoulés. Pour cela, l’opérateur a une totale liberté de contenu du test.

3.

Les différentes étapes du développement selon Piaget sont la période sensori-motrice (phase de développement des déplacements, de la manipulation et des représentations par les instincts, les réflexes et l’adaptation qui amène l’enfant à développer sa coordination, à explorer et à construire le réel et l’objet permanent), la période préopératoire (apparition de la pensée conceptuelle, du langage, des intuitions et de la fonction symbolique qui permet la représentation du réel par l’intermédiaire de signifiants distincts), la période opératoire ou concrète (repose sur des invariants, qui constituent un schème de conservation, et qui sont le fait d’acquisition avec apparition de relations, nombres et mesures) et la période de l’intelligence formelle (logique, pensée hypothético-déductive, premières réflexions, opérations, propositions).

4.

Les critiques pouvant être faites sur la théorie de Piaget sont nombreuses, bien que cette théorie soit très importante en psychologie du développement. Notamment, le fait que le langage ait une place accessoire dans le développement, de même que l’aspect affectif, qui n’est absolument pas pris en compte. Aussi, cette théorie a été élaborée en se basant sur des tests réalisés sur des enfants occidentaux, on peut donc admettre qu’il puisse d’agir d’un échantillon restreint et donc peu significatif. De même, un enfant est affecté par le milieu dans lequel il grandit, et donc il n’est pas « isolé » comme le dit Piaget. Enfin, le stade formel (ou opératoire) tel qu’il le décrit n’existe pas chez tous les individus.

5.

Chez Piaget, les stades sont assimilés à des paliers successifs par lequel passe nécessairement l’enfant au cours de son développement. En psychanalyse, les stades sont plutôt comparables à des poupées gigognes et vus comme des phases de développement, dont chacune laissera une trace sur la personnalité future de l’individu, il peut se produire des arrêts ou des régressions vers de phases, des stades précédents. Les stades sont moins délimités dans le temps que chez la théorie de Piaget.

Les 5 stades en psychanalyse sont beaucoup moins centrés sur l’affectif, et cette théorie n’est pas non plus expérimentale, mais purement clinique. Le premier stade est oral, l’individu est dans un état d’indifférenciation avec son environnement. La zone érogène est buccale et la première pulsion est satisfaire par la faim.
Vient ensuite le stade anal, première maturation physiologique et premiers signes de dépendance de l’individu. Le plaisir est lié à la défécation et la zone érogène est donc transférée vers la zone anale où l’individu apprend à maitriser le plaisir de la rétention ou de l’expulsion, et où apparait donc la notion de contrôle.
Le troisième stade est phallique, l’enfant n’a pas conscience de la différenciation sexuelle et il apparait alors une forme de curiosité avec la découverte du rôle du père, la peur de la castration et l’apparition du complexe d’Œdipe pendant lequel l’enfant intériorise les interdits parentaux et le surmoi se constitue.
Après la résolution du complexe d’Œdipe vient une phase de latence jusqu’à la puberté avec une désexualisation des relations et la création de mécanismes de défense solides.
Enfin, vient la phase génitale, sous l’effet des changements physiologiques liés à la puberté où l’individu s’ouvre à la sexualité de l’adulte. Son but devient alors la procréation.

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