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La psychologie

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Par   •  20 Février 2013  •  Cours  •  1 573 Mots (7 Pages)  •  874 Vues

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Étymologie[modifier]Étymologiquement, le mot psychologie dérive du latin psychologia, terme lui-même formé à partir du grec ancien ψυχή (psukhē : le souffle, l'esprit, l'âme) et -λογία (-logia, la science, l'étude, la recherche) par le savant humaniste croate Marko Marulić (1450-1524) et qui semble apparaître pour la première fois dans le titre de Psichiologia de ratione animae humanae (fin XVe - début XVIe) dont la trace a été perdue[1],[2] si bien que la première occurrence attestée se trouve chez le juriste et philosophe allemand Johann Thomas Freig. Toutefois, le mot est véritablement popularisé par la Réforme protestante en Allemagne, à travers les écrits de Philippe Melanchthon qui reprend le terme dans ses études bibliques et ses commentaires de la philosophie aristotélicienne. Le terme se retrouve ainsi jusque dans les discours ésotériques, tel la Psichologie ou traicté de l'apparition des esprits de Noël Taillepied (1588)[3].

Définition[modifier]Selon le traité De l'âme (Para Psyche) d'Aristote, la psychologie porterait sur :

les fonctions végétatives que le philosophe limite essentiellement à la nutrition et à la reproduction mais qui vont aujourd'hui bien au-delà ;

les fonctions sensitives qui seraient désignées actuellement comme la perception ;

les fonctions motrices (incluant la motivation) ;

les fonctions intellectives (ou fonctions cognitives).

Mais la psychologie n'est pas seulement une étude des fonctions de l'esprit, elle est aussi une approche casuistique de la subjectivité, une investigation d'une vérité au sein de l'individualité et de la personnalité d'un sujet. L'esprit n'est pas seulement un lieu de combinaison ou de liaison, il nous définit en tant qu'être capable de se penser lui-même face au monde, et cela dans un rapport matériel ou grâce à l'abstraction (distinction avec l'animal).

L'objet d'étude de la psychologie est un débat non clos depuis des siècles. En effet, selon les auteurs, la psychologie s'est trouvée centrée sur des objets très différents, sans qu'il soit encore possible aujourd'hui de décider quelle est la théorie unitaire qui serait largement acceptée.

Ainsi les approches sur cette question extrêmement complexe se partagent-elles traditionnellement entre celles qui considèrent que l'objet de la psychologie est le comportement et sa genèse, les processus de la pensée, les émotions et le caractère ou encore la personnalité et les relations humaines, etc.

Les différentes branches de la psychologie se distinguent soit par la méthode utilisée (clinique ou expérimentale), soit par l'activité humaine considérée (travail, mémoire, perception, apprentissage, soin, comportement en groupe, etc.), soit par grand domaine d'investigation (psychologie cognitive, psychopathologie, psychologie sociale, psychologie de l'enfant et du développement, psychophysiologie, psychologie animale).

Certaines disciplines de la psychologie se combinent avec d’autres, soit dans des champs connexes soit comme sous-domaines d’un champ d’études plus vaste. Elles sont souvent soumises à de redoutables problèmes épistémologiques, par exemple la psychopédagogie, la psychosociologie ou la psychopathologie, etc. En effet, il est difficile de dire par exemple ce qu’est ou n’est pas la pathologie en général[4] et donc encore plus difficile de préciser la pathologie de l’esprit, de la personnalité... poser la question, c’est se rendre compte des écueils théoriques qui ne sont toujours pas dépassés.

Enfin, pendant longtemps, le rapport entre la psychologie et la philosophie a été très étroit, voire indiscernable puisque la psychologie était autrefois une partie de la philosophie, partie qui était souvent - dans l'Antiquité surtout - tenue elle-même pour une partie de la physique au sens ancien (la morale, la conscience, l'action, etc. sont des thèmes traditionnellement philosophiques rencontrés en psychologie). Certains courants en psychologie fondent explicitement leurs postulats sur des thèses philosophiques telles que le personnalisme, l'humanisme, le biologisme, etc.

C'est cette extrême diversité qui en fait la complexité historique, les résultats localement acquis se croisent et il faut de longues études pour en démêler la rationalité et l'intérêt. Il est ainsi très facile d'obtenir des théories inconsistantes ou de réaliser des synthèses incohérentes, qui ne manquent pas tout au long de l'histoire multimillénaire de la psychologie.

À côté de la psychologie « savante », il existe pour chacun le sentiment « d'en savoir quelque chose » puisque nous savons tous ce qu'est un caractère, un sentiment, une pensée, une relation affective, etc. Alors, que peut dire de plus le psychologue sur ces questions ? D'autant que la plupart des affirmations psychologiques générales paraissent pouvoir être contredites ou trouver un contre-exemple qui les ruine.

Il est aussi possible d'opposer, dans le champ des sciences humaines, la psychologie à la sociologie, à l'anthropologie et aux sciences politiques, en ce qu'elle étudie d'abord des personnes.

Ainsi que ce soit en théorie ou en pratique, la définition de l'objet de la psychologie est une question non résolue.

Histoire[modifier]Article détaillé : Histoire de la psychologie.Avant de présenter les grandes étapes historiques du développement des sciences psychologiques, il est indispensable de situer les trois axes d’études qui structurent le domaine du psychisme humain. En effet,

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