La croissance de la météorite sur le marché de la cigarette électronique
Analyse sectorielle : La croissance de la météorite sur le marché de la cigarette électronique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar AUROZAN • 2 Mars 2014 • Analyse sectorielle • 3 677 Mots (15 Pages) • 741 Vues
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02 mars 2014
Moins chère et a priori moins nocive, la cigarette électronique peut aussi être plus écolo
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image: whyecig.com
La croissance fulgurante du marché de la cigarette électronique bouscule les ventes de tabac et la lutte contre le tabagisme. Avec ce formidable essor les qualités de produits disponibles sont fort différentes et il est facile de se faire enfumer. De quoi donner envie de franchir la porte d'un vendeur d'e-cigarettes dites "bio" pour y voir plus clair plus sur les alternatives en la matière...
Dans les vapes
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On a autant l'impression d'être chez un opérateur de téléphonie mobile que chez un parfumeur dans cette petite boutique du 32 rue des laitière à Vincennes. Choix des batteries, des cartouches, des atomiseurs (ou clearomiseurs), des arômes de liquides, des doses de nicotines sont autant de questions qui se posent avant de choisir sa machine à "vaper".
Un cours de vocabulaire plus tard pour savoir comme gérer la qualité d'un hit, doser ses prises dans la journée, préserver la qualité de l'expérience... et on se rend compte que le vapoteur se chauffe vraiment d'un autre bois que le fumeur !
Ça tombe bien: le vendeur, Frédéric, est un ancien fumeur (un paquet et demi par jour): comme beaucoup il a été charmé par l'e-cigarette mais a été écoeuré, au début, par le goût dégagé par certains solvants. C'est en se renseignant plus en détail sur l'ensemble des e-liquides disponibles qu'il découvre la variété des assemblages possibles: tous les fabricants n'ont pas la même approche ni la même "éthique".
Pas se cramer
Les e-liquides sont des mélanges de propylène glycol (PG) et/ou de glycérine végétale (GV). Comme expliqué ici, "le PG est moins visqueux, donne un hit en gorge plus prononcé mais produit moins de vapeur. En revanche, la GV est plus visqueuse, produisant ainsi plus de vapeur mais moins de hit en gorge. A cette base de PG et de VG, sont ajoutés des arômes et une petite quantité d’alcool distillé et/ou d’eau pure qui donnent aux e-liquides une sensation et un hit en gorge comparable à la cigarette."
Le taux de nicotine peut varier de 0 à 20 mg par millilitre environ. S'il est conseillé de privilégier la nicotine naturelle, elle est beaucoup plus rare que la nicotine synthétique qui est essentiellement fabriquée en Chine et approvisionne ainsi la majorité du marché actuel.
Si les autres composants sont rarement fabriqués en France, certaines marques se sont développées pour assurer une production plus locale et naturelle. Sud Liquid (qui teste ses produits pendant six mois avant mise sur le marché), Vincent dans les Vapes (qui propose de composer les e-liquide à la carte) ou encore NaturaCig (produits certifiés Ecocert) font partie de ces derniers. "La production française n'est pas assurée ici par un simple assemblage de produits conçus à l'étranger, mais par l'usage de glycérine végétale bio fabriquée dans l'hexagone et d'arômes naturels également produits chez nous" explique le vendeur de Vapot'In, qui conseille aussi dans la pastille sonore suivante de limiter - voir supprimer - les compositions à base de propylène glycol (qui consomme plus les arômes dans le temps et sont moins stables):
Les e-liquides bio et fabriqués en France sont deux à trois fois plus chers que les autres (compter un peu moins de 7 euros contre 3 euros en moyenne pour une dose qui représente autant de taffes que 8 paquets de cigarettes classiques). "Mais les gens comprennent la différence" assure le vendeur, par ailleurs co-gérant d'une société dans le bâtiment. Avec un investissement de 15 000 euros (dont 9000 euros de stocks) pour ouvrir son enseigne durant l'été 2013, son chiffre d'affaire est passé en six mois de 25 à 150 euros par jour.
Si les accessoires ne sont pas encore éco-conçus, l'e-cigarette est-elle plus écolo ? Elle limite les pollutions directes dans l'environnement (plus de mégots) mais il serait nécessaire d'en calculer le cycle de vie pour avoir un aperçu plus détaillé de leur empreinte écologique (ressources utilisées, qualité du plastique utilisé - si on vappe du BPA ou autres composants présents dans le plastique...? - déchets produits par les fioles, les mèches, énergie nécessaire pour recharger les batteries, etc.).
En attendant un comparatif des modes de production et une étude sanitaire de grande ampleur, vapoter bio des e-liquides dont les composants sont véritablement fabriqués France et le mélange final bien contrôlé peut s'avérer un peu plus prudent... n'est-il pas ?
Anne-Sophie Novel / @SoAnn sur twitter
Notes
Naturellement,
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