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La Psychologie

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Par   •  2 Septembre 2014  •  4 096 Mots (17 Pages)  •  771 Vues

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Psychologie clinique

Article détaillé : Psychologie clinique.

La psychologie clinique, dont le champ d'application est le propre de la psychopathologie de l'adulte et de l'enfant, est une approche théorique et pratique du fonctionnement psychique qui prend appui sur de nombreuses conceptions de la vie mentale, et techniques psychothérapeutiques.

Dans cette démarche, l'histoire passée du patient, les vicissitudes du développement psychologique et leurs réactualisations possibles sont prises en compte par un praticien : le psychologue clinicien. Le symptôme est porteur de sens, et la singularité du sujet, dans son vécu et son discours, est mise au premier plan.

Le but de la psychologie clinique est d'appréhender l'unité et l'unicité du sujet dans une démarche thérapeutique, qui est soutendue par un "logos" appartenant clairement aux sciences humaines.

La psychologie clinique, qui s'est longtemps appuyée sur le modèle psychanalytique et conserve une base théorique psychodynamique, s'est progressivement diversifiée avec l'arrivée des nouvelles psychothérapies et des techniques de développement personnel. Si le symptôme est toujours considéré comme l'expression de la subjectivité, certaines pratiques sont axées davantage sur les mobilisations psychiques ayant trait à l'émotion, au corps, ou aux situations groupales. L'inconscient devenant un objet d'investigation plus secondaire. Il est, dans ce cadre, question de la thérapie systémique familiale, de la gestalt-thérapie, de la thérapie motivationelle, du psychodrame, de la psychothérapie humaniste, pour donner quelques exemples.

Mathématiques, informatique et débuts du courant cognitiviste

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Le texte gagnerait à être rédigé sous la forme de paragraphes synthétiques, plus agréables à la lecture.

Norbert Wiener (1894–1964) et la cybernétique (Control Theory) : Mathématicien américain, il a appliqué les statistiques à la communication et a fondé la cybernétique (le contrôle et la communication chez l’animal et la machine).

Un des premiers à comparer le cerveau à un ordinateur.

Pionnier des sciences cognitives modernes, il a précisé les concepts de « but » et de « rétroaction ».

Le contrôle, lors de la réalisation d’une activité, passe par la détermination de divers buts hiérarchisés. L’activité fournit des informations qui sont constamment comparées aux buts, ce qui constitue la rétroaction et guide l’action.

Exemple de l’atteinte d’un but personnel.

Alan Turing (1912–1954) : Mathématicien et logicien anglais.

Machine de Turing : constitue la base de la théorie des automates. Elle formalise le concept d’algorithme et est représentée par une succession d’instructions agissant en séquence sur des informations d'entrée et susceptibles de fournir un résultat.

Une machine peut-elle penser ? Expérience de pensée : conversation entre un homme et une machine, comment un observateur extérieur pourra-t-il distinguer l’homme de la machine ? Voir aussi le test de Turing.

John von Neumann (1903-1957) : Mathématicien américain d’origine hongroise.

Physique quantique : unification mathématique de la théorie ondulatoire d'Erwin Schrödinger et de la mécanique des particules de Werner Heisenberg.

Théorie des jeux : cofondateur (avec Morgenstern) et de son application à l'économie mathématique.

Précurseur de l’intelligence artificielle (IA) : a eu l’idée de coder les programmes (au lieu de branchements physiques), modèle qui a toujours cours aujourd’hui.

S'intéressa au traitement de l'information par les organismes biologiques pour définir des applications à des machines artificielles (précurseur du connexionisme et des neurosciences).

Herbert Simon (1916-2001). Économiste américain, "prix Nobel d'économie", 1978.

Initiera le débat sur les limites de la rationalité : contraintes sur la capacité des agents à traiter l’information disponible.

Comment des capacités limitées peuvent évoluer dans un environnement immensément complexe ?

Avec Allen Newell, l’un des pionniers de l’informatique, ils développeront:

La résolution humaine de problèmes à travers des procédures.

Élaboreront la notion de processus cognitif dans un contexte d’IA.

Perspective cognitive

L'approche cognitive ou cognitiviste en psychologie s'est constituée dans le cadre plus large des sciences cognitives vers le milieu des années 1950. Cette approche s'est fondée sur une opposition à la tradition béhavioriste qui considérait l'esprit humain (et animal) comme une « boîte noire » dont les réponses (c.-à-d. le comportement) devaient être analysables comme une fonction des entrées (c.-à-d. les entrées sensorielles), sans qu'il soit nécessaire de faire des hypothèses supplémentaires sur les mécanismes impliqués. Le projet cognitiviste a donc été de chercher à caractériser non pas seulement le lien entre le stimulus et la réponse comportementale observable par l'expérimentateur mais aussi l'organisation des processus internes impliqués dans ce comportement. Le débat entre ces deux approches fut particulièrement illustré dans la critique par le linguiste Noam Chomsky de l'ouvrage Verbal Behavior de Burrhus Skinner consacré au langage. Chomsky dénonce l'erreur qu'il y aurait à vouloir, comme le propose Skinner, analyser le langage ou tout autre comportement complexe comme le résultat d'un apprentissage basé uniquement sur des associations de type comportement-récompense. Ainsi, dans le cas du langage, le fait qu'un enfant puisse produire des phrases grammaticalement correctes alors même qu'il ne les a jamais entendues (et n'a jamais été récompensé ou non pour les avoir dites auparavant)

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