La Personnalité
Commentaires Composés : La Personnalité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar meirrion • 15 Avril 2015 • 8 990 Mots (36 Pages) • 852 Vues
La personnalité
Introduction :
La personnalité est l’un des objets le plus complexe de la psychologie actuelle. La personnalité colore notre manière de percevoir le monde. Elle module notre intelligence et nos émotions.
Elle influe donc sur notre sur notre manière de traiter l’information, qu’elle soit cognitive (intelligence) ou affective (humeur, émotions et sentiments). Le domaine de la psychologie de la personnalité emprunte largement au reste de la psychologie comme aux sciences naturelles et sociales.
Elle se définit comme le fonctionnement psychologique de la personne individuelle.
Elle est la résultante de tous les éléments qui concourent à la conformation psychique et physique de l’individu pour lui donner une physionomie propre (renvoie à la notion de morphopsychologie). Elle se construit sur le socle d’un capital génétique et sur la subordination adaptative aux exigences socioculturelles de l’environnement. La personnalité individuelle constitue le mode caractéristique de penser et d’agir et de ressentir.
La définition classique de la personnalité est la suivante :
Elle renvoie à l’organisation dynamique des aspects :
Intellectuels (ou cognitifs), Affectif, Volitionnels (renvoie a la volonté, la motivation) ; physiologique et morphologique de l’individu.
La personnalité a été l’objet de nombreuses définitions (on en a recensé dans la première partie du siècle dernier une cinquantaine) qui ont des points communs qui sont :
La totalité, L’unité, La stabilité et L’individualité
La personnalité n’est pas une juxtaposition de pièces mais une organisation. Elle est active. C’est le processus dynamique à l’intérieur de l’individu. C’est donc une conception psychologique qui va reposer sur des bases physiologiques. Enfin, la personnalité ne se reflète pas dans une seule direction, mais bien dans plusieurs comme les comportements, les pensées, les idées et les sentiments.
Il existe deux grandes voies d’approche qui se distinguent dans l’étude de la personnalité :
- L’approche idiographique qui considère l’individu comme une personne entière et unique. Dans l’approche idiographique, la démarche consiste à se concentrer sur un individu et à observer une ou plusieurs de ses caractéristiques dans de nombreuses situations. On observe l’individu, comment il se comporte, quelles pensées/idées il peut avoir dans différentes situations.
- L’approche nomothétique qui cherche des règles qui peuvent s’appliquer à de nombreux individus voire à tous les individus. L’approche nomothétique consiste, quant à elle, à étudier les caractéristiques (une ou souvent plusieurs) d’un grand nombre d’individus en les comparant les uns aux autres.
De préciser ces 2 grandes voies d’approches permet par la suite de mieux appréhender les différents modèles, donc certains seront plus dans un fonctionnement reposant sur une approche idiographique individuelle et d’autres seront plus dans un fonctionnement reposant sur une approche nomothétique d’un groupe d’individus.
Quand on parle de personnalité cela renvoie à d’autres termes : caractère, tempérament, trait de personnalité, de type, constitution, d’habitus (renvoie à l’aspect morphologique/ physionomique), troubles de la personnalité, personnalité pathologique (=personnalité anormale).
● LE CARACTERE = permet d’identifier l’individu par l’émanation dans la vie relationnelle de la structure profonde de la personnalité. Ce caractère est profondément influencé par l’apprentissage social et cognitif. Il reflète l’idée que nous nous faisons de nous même et des autres, idée qui va influencer nos intentions et nos attitudes volontaires.
● LE TEMPERAMENT = renvoie à des facteurs biologiques de la personnalité. C’est l’ensemble des réactions automatiques aux stimulations émotionnelles qui forgent nos habitudes. On peut distinguer trois notions :
L’émotionnalité, l’activité et la sociabilité.
La personnalité ne se résume pas au tempérament. Dans les premières années de la vie, les facteurs tempéramentaux vont être en interaction avec les facteurs de l’environnement (facteurs environnementaux) et tout cela va contribuer aux différences interindividuelles et vont donner une cohérence aux comportements. On naît avec un tempérament et progressivement on va construire dessus notre caractère qui va compléter notre tempérament pour forger une personnalité. Pour résumer :
Caractère + Tempérament = Personnalité.
D’où l’influence importante des facteurs environnementaux au sens très large puisque ce sont des facteurs qui dépendent de facteurs sociaux, culturels, etc…Une même variable psychobiologique pourra s'exprimer de façon différente en fonction du contexte expérimental.
A l’âge adulte, les mêmes variables psychobiologiques comme, le fait d’avoir une faible réactivité et qui entraîne que l’individu va avoir une préférence à rechercher de fortes stimulations, va s’exprimer différemment en fonction du contexte environnemental comme par exemple l’éducation dont on a bénéficié.
Concernant la dimension pathologique, le débat reste ouvert pour dire que, pour certains auteurs, il existe un continuum entre le normal et le pathologique.. Pour ceux qui n’acceptent pas cette idée de continuum, le problème est la définition d’un seuil entre le normal et le pathologique. Ce seuil dépend beaucoup de la définition du pathologique. Il en a découlé de nombreuses classifications et descriptions quant à ce que peut être un trouble de la personnalité.
L’Organisation Mondiale de la Santé a proposé une définition relativement consensuelle des troubles spécifiques de la personnalité qui est :
« modalités de comportement profondément enracinés et durables, qui vont consister en des réactions inflexibles à des situations personnelles ou sociales de nature très variées.»
Ces troubles spécifiques de la personnalité représentent donc des déviations extrêmes ou significatives soit des perceptions, des pensées, des sensations et particulièrement des relations à autrui, PAR RAPPORT à celle d’un individu moyen d’une culture donnée.
De tels types de comportement qualifiables d’anormaux sont en général stables et englobent de
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