UE7 ; clinique (2CM)
Cours : UE7 ; clinique (2CM). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar luce____ • 24 Octobre 2018 • Cours • 6 061 Mots (25 Pages) • 713 Vues
UE7 ; clinique (2CM)
approche psychanalytique des groupes = quelle spécificité ?
Le psycho-sociologue propose comme spécificité à la psycho sociale d'introduire un tiers dans la relation du sujet et de l'objet = troisième élément = l'altère = relation ternaire et non binaire entre sujet, objet et altère.
Altère = l'autre semblable et/ou différent et qui fait que toutes relations de tout individu s'inscrit dans le social.
Social = où se situe cet autre, l'altère ? Autrui est la société ? Autrui est la culture, la politique ?
En psychanalyse le pb est plus grand car elle correspond, selon Freud, à l'une des trois blessures narcissiques infligées à la mégalomanie de l'être humain selon laquelle il n'est pas maitre de lui-même (théorie de l'évolution ; humain pas unique + la terre tourne autour du soleil et non l'inverse).
Cette blessure renvoi au concept de l'inconscient ; une grande partie de qui détermine le sujet.
Cet inconscient ne correspond pas au simple fait de ne pas avoir fait attention, il n'est pas le non-conscient, c'est une partie de l'appareil psychique qui a son propre mode de fonctionnement et qui peut se heurter aux limites de la réalité = ce qui fait de l'inconscient freudien un inconscient si particulier c'est qu'il est remplit d'un énergie « pulsionnelle » (sensations et affectes en provenance du corps et que le sujet doit se représenter) → C'est cette énergie que le sujet ne contrôle pas alors qu'elle est en lui-même.
Cette pulsion chercher une satisfaction, représentation et elle n'atteint cet objectif qu'à travers un objet ; stade oral = besoin de se nourrir puis plaisir de se nourrir ; la représentation de cette pulsion est le rapport au sein maternel ou biberon (qui deviennent les objets ; non concret, non délimité)= plaisir assouvit.
Si l'on veut sortir du binaire, nous sommes obligés de considéré que l'altère est aussi un sujet ; approche complète du fonctionnement groupal.
→ 2 textes de Freud ; - essai anthropologique de psychanalyse (totem et tabou) ; la psychologie individuelle pour questionner l'anthropologie générale
- (psychologie des foules et analyse du moi) ; il transpose les éléments cliniques de la psychologie individuelle à la psychologie des masses
→ 2 ème séance = L'appareil psychique groupal (anzieu ; le gp et l'inconscient)
[pic 1]
1er texte ;
= mise en parallèle individu/culture
dans son essai = il propose de rattacher la culture à ses conclusions cliniques en psychanalyse par l'obs de deux phénomènes :
- la peur de l'inceste = il postule qu'il existe une corrélation entre la psychologie des névroses et les études ethnologique des tribus : il pense pouvoir conclure à une universalité de ses recherches au-delà des névroses. Il commence à présenter ce à quoi correspond
- le totémisme = un objet de culte, un animal parfois une plante ou une force naturelle qui a une valeur symbolique et qui inscrit le sujet dans un clan, une tribu. L'animal totem est le plus souvent considéré comme un ancêtre du clan = rôle protecteur, bienfaiteur, unificateur mais aussi interdicteur. Interdit de le tuer, manger ou abuser.
De ces interdits du totem en découle des interdits qui s'appliquent à tous les membres du clan = interdit d’assassiner un autre individu du clan.
La transmission de ce totem est héréditaire (maternelle/paternelle) ; instauration d'une loi qui transcende l'appartenance à la tribu au-delà de la parenté sanguine.
Freud met en avant que cette vénération du totem s'accompagne de rituels qui prennent l'allure de fêtes cérémoniales (déguisement pour ressembler à l'animal totem) = le but est de resserrer les liens entre membres autour du totem et de se différencier des autres clans. Dans ces pratiques = Freud voit les fondements des institutions religieuses et sociales.
Le système totémique instaure des interdits sexuels pour les individus du même clan : cet interdit de l'inceste culturel que Freud met en parallèle avec l'interdit de l'inceste dans le complexe d'oedipe (positif ; tout le monde l'aborde dans le langage courant / négatif ; inverse = l'enfant a des sentiments amoureux pour le parent de même sexe et des sentiments hostiles pour le parent de sexe opposé).
Pour lui, l'interdit de l'inceste instauré par le totémisme correspond à celui que l'on retrouve dans l'oedipe (notamment positif) = parallèle entre le dvp de l'individu et la culture au sens large.
Cet interdit vise une obligation d'exogamie = aspect positif car élargissement du clan. Mais ne suffit pas à expliquer pk doit-il être punit par un châtiment.
Un interdit à la fois intra et intergénérationnelle + il va au-delà des liens familiaux car appliqué à l'ensemble du clan ; symbole spirituel qui dépasse liens du sang.
Dans le même but ; il rapporte des coutumes de tribus où il est interdit pour un fils de rester dans la même salle que sa mère/soeur.
=premier exposé de deux interdits instaurés par le totémisme = interdit de tuer et de l'inceste = renvient aux deux interdits d'oedipe
Retour infantile au totémisme ; Freud revient sur la q° de la possibilité d'un apport de la psychanalyse à l'anthropologie et va tenter de conjuguer les hypothèses de deux auteurs ;
- hypothèse de lang = exogamie = csq du totémisme
- hypothèse atkinson = l'introduction du totémisme résulterait de la loi du père du clan (=l'interdicteur)
Pour Freud on peut éclairer ces deux hypothèses à partir de la clinique des phobies infantiles = parallélisme entre l'attitude des enfants à l'égard des animaux et les attitudes des individus au sein des tribus (animaux = égaux = le point de vue animiste). Toutefois, dans cette forte relation, Freud observe une certaine ambivalence, surtout dans les cas de zoophobie ; peur de l'animal + vif intérêt pour l'animal phobique. Ces sentiments démesurés et l'angoisse ne peuvent pas être fondés sur un réel danger = c'est vraiment l'angoisse infantile qui est ambivalente. Cette angoisse ambivalente que l'enfant porte sur l'animal trouve son origine dans la relation de l'enfant à son père = origine oedipienne. EXEMPLE =
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