Psychopathologie des tentatives de suicide chez les adolescents

TITRE DE L’ARTICLE

Auteurs: L. Chérif, H. Ayedi, F. Sahnoun, A.Walha, Y. Moalla, N. Rekik et F. Ghribi

Titre: Psychopathologie des tentatives de suicide chez les adolescents

Année: 2012

PARTICIPANTS

Nombre: Il y a 60 participants au total pour cette étude.

Sexe: Les deux groupes comporte des filles et des garcons adolescents. Il n’est pas spécifié le nombre de filles et de garçons par contre, il est spécifié que les participant sont appariés selon l’age, le sexe et le niveau socioéconomique. Le sex-ratio a été de 0,5.

Groupes ethniques: L’ethnie du participant n’importait pas dans cette étude.

DEVIS ET GROUPES

Nombre de participants: Le premier groupe comporte 30 adolescents suicidants et le deuxième groupe est appelé groupe témoin et comporte également 30 adolescents.

Nombre de temps de mesures: La mesure fut un entretien de 45 minutes avec chaque participant.

Caractéristiques des participants: Le premier groupe est composer de 30 adolescents, filles et garcons, qui ont tous fait une tentative de suicide et qui ont été admis à l’hopital pour cela. Ils ont également tous été hospitalisés pour une durée minimum de 24h et ces patients ont tous été admis à la même hôpital. Ils avaient entre 13 et 20 ans au moment de l’étude.

Le deuxième groupe était le groupe témoin et était aussi composé de 30 participants qui ont été consultés au même hôpital que les participants du premier groupe mais ils ont été choisis en fonction qu’ils ont consulté pour une pathologie médicale bénigne. Dans ce deuxième groupe aussi il s’agit d’adolescents agés entre 13 et 20 ans.

Critère d’inclusion/d’exclusion: Les critères d’inclusion pour le premier groupe était que le participant devait avoir été admis a l’hopital SAMU pour au moins 24h pour avoir fait une tentative de suicide et être agé entre 13 et 20 ans. Pour le second groupe, les critères d’inclusion étaient que le participant devait également être âgé entre 13 et 20 ans et devait avoir été admis au même hôpital pour une maladie bénigne.

Durée de l’étude: L’étude a été réalisée sur une période de 8 mois.

Nombre de groupes: Il y avait deux groupes de 30 adolescents chacun.

Type de groupes: Il y avait deux groupes mixtes, filles et garçons, âgés entre 13 et 20 ans.

Temps entre les mesures: Il n’y avait qu'une seule mesure soit un entretien de 45 minutes avec le participant.

VARIABLES ET MESURES

Leur type (VI, VD, modérateur, médiateur, contrôle,  etc.) : La variable dépendante de cette étude est le risque de suicide et la variable indépendant est le diagnostique de troubles mentaux.

Leur opérationnalisation (type de mesure, etc.) : Les chercheurs ont utilisé l'entretien clinique et semi-directif pour évaluer les participants. Ils se sont basé sur une fiche de question préétabli pour rassembler les renseignements voulus sur les paerticipants soit les renseignements sociodémographiques, les données sémiologiques, les criconstances entourant le suicide, la gravité du geste et les signes pouvant démontrer des troubles psychiatriques (swlon le DSM-IV). Ensuite, ils ont utilisé un logiciel d’épidémiologie et de statistique SPSS ainsi que Excel. Cela a pu leur permettre de faire une corrélation entre les troubles psychiatriques, le suicide des aolescents et les facteurs environnementaux. Pour comparer les fréquences de la présence de trouble psychiatrique, ils ont utilisé le test de Chi.

RÉSULTATS

Principaux résultats et leur interprétations: Les résultats démontre une forte corrélation entre troubles psychiatrie et suicide chez les adolescents. Cependant, il ne s’agit pas de la seule cause qui amenerait un jeune a se suicider. Il y a des facteurs environnementaux qui entrent en jeu également. Le facteurs déclanchant le plus important, selon cette étude, est la relation entre le jeune et sa famille car dans 53,6% des cas, le facteur déclenchant la tentative de suicide provient d’un conflit parental.

Le trouble dépressif est aussi le trouble psychiatrique qui ressort le plus dans cette étude. Il y avait 23.33% de participants diagnostiqué avec un trouble dépressif dans le groupe suicidant comparativement à 3.33% pour le groupe témoin. Pour ce qui est des troubles psychiatriques en général, il a été démontré que 73.3% des participants du groupe suicidant était atteint d’un trouble psychiatrique comparativement à seulement 26.7% pour les participants du groupe témoins. En ce qui concerne la schizophrénie, l’étude démontre que le passage à l’acte de suicide corrélé à la maladie est présent dans 6,7% des cas.

Les évènements externes qui peuvent entrer en jeu pour qu’un adolescent fasse une tentative de suicide peut être associé à un niveau socioéconomique faible, un divorce des parents, de la violence familial et l’échec scolaire. Les auteurs de cette article suggère que le fait de connaître ces données peut aider a prévenir le suicide ainsi que le risque de rechute des adolescents en particulier ceux atteint de trouble psychologique.

COMMENTAIRES
Forces: Les chercheurs ont pu avoir des entretients direct avec des personnes qui ont tenter de se suicider donc ils ont pu avoir les raisons directement liée à cela. De plus, Ils ont analysé et divisé l’études par troubles psychiatrique ce qui a pu démontrer la corrélation entre tentative de suicide et troubles mentaux.

Faiblesses: La principale faiblesse de cette étude est le fait que la taille de l’échantillon est petite. Il y a aussi le fait que, à l'hôpital ou l’étude à été menée, lorsque l’urgence de la situation du patient est terminée et qu’il est stable, il est transféré donc il était plus difficile de réaliser l'entretien avec des patients dont l’état de santé le permettait.

CONTRIBUTIONS

Liens avec le thème du projet : Le thème étant de démontrer s’il y a un risque de sucide et de dépression pour un jeunes atteint de schizophrénie, cet article aide à comprendre d'où vient le désir de mettre fin à ses jours pour un adolescent. Une grande partie est causée par le trouble dépressif et autres troubles psychologiques, ce qui confirme qu’il y a effectivement un lien. Vivre avec un trouble psychiatrique n’est pas facile pour personne et les adolescent n’en font pas exception mais le fait que cette étude démontre aussi qu’il y a des facteurs environnementaux est très intéressant à mon avis. Le tout combiner ensemble devient plus facile a comprendre et a mettre en place ce qu’il faut pour prévenir le suicide et la dépression des adolescents.