Psychologie générale : l'introspection
Dissertation : Psychologie générale : l'introspection. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Breskovica • 25 Octobre 2024 • Dissertation • 591 Mots (3 Pages) • 37 Vues
PSYCHOLOGIE GENERALE REF KE15.0423
REF ELEVE
- Après avoir défini l’introspection, vous exposerez son principal inconvénient :
L’introspection est un outil de découverte et de connaissance de soi. Cela permet d’avoir une meilleure connaissance à travers le questionnement comme le disait Descartes “Suis-je réellement sûr d’exister et de penser ?” ou comme Spinoza “Qu’est-ce que le bien et le mal ?”. C’est un outil de compréhension des souffrances. Il s’agit donc d’une observation intérieure de moi par moi-même, à travers sa propre conscience.
La limite de l’introspection est qu’elle ne peut représenter une observation exacte puisque le sujet, c’est à dire que l’objet observer est aussi l’observateur, on ne peut être à la fois actif et passif.
- Définissez la conjecture :
La conjecture est une opinion fondée sur des probabilités, des apparences. Cette opinion est donc incertaine. Il nous est impossible de connaître une personne de façon profonde sur des apparences et des probabilités. Nous sommes tous différend et unique.
- Pourquoi dit-on que le souvenir est à la fois plus pauvre et plus riche que ce qui a été vécu ?
Le souvenir perd en qualité et en intensité par le temps, il se déforme et devient incomplet. Il est faussé par rapport à la réalité passée.
A contrario, il est aussi plus riche que ce qui a été vécu puisqu’on s’y réfère sans cesse et que le sens du souvenir en sera modifié.
- Après avoir défini l’analogie, expliquez, en donnant des exemples concrets, la méthode analogique de la psychologie en deuxième personne :
L’analogie est connaître autrui par rapport à soi-même, connaître l’attitude des autres par ses propres expériences. Si un ami est nerveux, je saurai qu’il est stressé, car moi-même je suis nerveuse durant une période de stress.
- Quelle est la conception de Scheler sur la vraie pitié ?
La connaissance authentique d’autrui passe par l’expérience de l’amour, l’amitié, la sympathie. Il faut savoir distinguer la sympathie et la transmission affective. Il faut comprendre le sentiment de l’autre (joie ou tristesse) sans éprouver ou vivre la même situation. Comprendre et non éprouver la même émotion est la vraie pitié.
- Partagez-vous ce point de vue ?
Je suis d’accord avec Scheler sur ce principe. Même si nous ne vivons pas la même souffrance que l’autre, nous pouvons la comprendre et avoir de la compassion. Je ressens de la pitié pour cette personne mais je ne souffre pas moi-même de son mal. Nous ne sommes pas dans son intérieur, nous ne pouvons donc pas ressentir les émotions de la même manière.
- A quoi Watson compare-t-il l’être humain dans sa théorie sur le comportement ? Pourquoi ?
Watson compare l’être humain à l’animal dans sa théorie du comportement. Cette théorie rejette toute notion de conscience comme l’accès à la connaissance psychologique, et analyse le comportement, comportement déclenché par des stimuli. Pour Watson, la part de l’hérédité chez l’être humain est faible. Le comportement est, dans sa plus grande partie, socialement conditionné. Watson nie l’existence d’instincts chez l’humain et refuse un caractère héréditaire aux traits mentaux.
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