Analyse des dévolutions du pouvoir violentes du Gabon et du Niger, et comparaison avec les antécédents historiques de la France
Dissertation : Analyse des dévolutions du pouvoir violentes du Gabon et du Niger, et comparaison avec les antécédents historiques de la France. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lele12100 • 16 Octobre 2023 • Dissertation • 947 Mots (4 Pages) • 245 Vues
L’histoire constitutionnelle d’une nation est souvent le reflet des évolutions politiques et des crises de pouvoir qui ont marqué son parcours. La France, qui est considérée comme l’exemple historique de développement constitutionnel, à elle-même traversé des périodes tumultueuses comme par exemple la Révolution française, qui a profondément marqué son parcours politique.
De ce fait, il est pertinent d’aborder les dévolutions du pouvoir violentes au Gabon et au Niger. La dévolution violente est le moyen d’acquérir le pouvoir par la violence et la force. Il s’agit pour l’essentiel des révolutions, même si il y a des coups d’états et des insurrections.
Dans cette dissertation, il est demandé d’analyser les dévolutions du pouvoir violentes du Gabon et du Niger et de les comparer aux antécédents historiques de la France. Cette comparaison mènera à se demander si l’analyse des dévolutions du pouvoir violentes au Gabon et au Niger, à la lumière des antécédents constitutionnels français tel que la Révolution français, peut améliorer notre compréhension des défis juridiques et constitutionnels contemporains qui ont influencé ces deux pays africains.
Pour cette analyse il est nécessaire d’évoquer les dévolutions du pouvoirs violentes du Gabon en mettant en parallèles l’histoire constitutionnelle de la France et par la suite il semble correct de faire de même pour le Niger.
( I ) Les dévolutions du pouvoir violentes du Gabon.
Les dévolutions du pouvoir violentes de Gabon peuvent être analysé en parallèle a l’histoire constitutionnelle de la France, notamment à travers le décret du « Conseil des Anciens » du 18 Brumaire de l’an VIII de la République.(A)
Tout d’abord, le Gabon a connu, en 2009 un coup d’état permettant à Ali Bongo la prise du pouvoir. Il est notable que le décret du 18 Brumaire est de fortes ressemblances avec ce coup d’état au Gabon.
Pour commencer, Ali Bongo Ondimba succède au pouvoir à la suite de la mort de son père, Omar Bongo, en 2009. Ali Bongo a été accusé d’avoir obtenu des résultats frauduleux lors de la présidentielle du 26 août, ce qui a entrainé des violences et des manifestations dans le pays. De ce fait, le général Oligui Nguema affirme que ce serait ces fraudes électorales qui l’aurait poussé à ce coup d’état. Il promulgue « Les forces de défense et de sécurité avaient un double choix : soit tuer des Gabonais qui auraient légitimement manifesté, soit mettre fin à un processus électoral manifestement pipé. (…) C’est en toute liberté, responsabilité que nous avons dit non, plus jamais ça dans notre beau pays, le Gabon ». Il est possible de faire le lien avec la prise de pouvoir de Napoléon Bonaparte, qui lui aussi a profité de l’affaiblissement du pays pour s’emparer le pouvoir. Il affirme que le décret lui a remis le pouvoir et que lui aurait juste accepter.
De plus, que ce soit Oligui Nguema ou Napoléon Bonaparte, chacun d’eux affirme agir pour leur peuple. Napoléon Bonaparte déclare qu’il a accepter que le décret du Conseil des Anciens « pour seconder les mesures qu’il va prendre qui sont toutes en faveur du peuple ». Ce fut de même pour Oligui Ngema qui lui prête serment au Gabon.
Au Gabon, ce coup d’état a amené a des réactions et des conséquences variés (B)
L’Union africaine, l’Union européenne, l’ONU et un grands nombres de capitales ont condamné le coup d’état. Aujourd’hui le Gabon ne connait toujours pas de stabilité politique.
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