Entrepreneuriat et logique entrepreneuriale
Documents Gratuits : Entrepreneuriat et logique entrepreneuriale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 17 Janvier 2014 • 1 140 Mots (5 Pages) • 1 055 Vues
ENTREPRENEURIAT ET LOGIQUE ENTREPRENEURIALE
1. L’entrepreneur selon Joseph Schumpeter
Pour Joseph Schumpeter, un entrepreneur est un agent économique dont la fonction est d’exécuter de
nouvelles combinaisons de production qui correspondent à de nouveaux objets de consommation, de
nouvelles méthodes de production, de nouveaux marchés ou de nouveaux types d’organisation industrielle.
Pour réaliser ces nouvelles combinaisons, l’entrepreneur doit être capable de percevoir les opportunités,
de savoir comment les exploiter et d’en tirer de la valeur.
2. Une définition de l’entrepreneuriat
L’essence de l’entrepreneuriat correspond à la faculté d’identifier et de faire fructifier une valeur marchande en faisant coïncider une innovation et un besoin.
L’entrepreneuriat renvoie à la fois à un état d’esprit et à une dynamique d’action. L’esprit entrepreneurial a pour qualités : la prise de risques, l’esprit d’initiative, la force de conviction, la pugnacité… Mais au-delà de ces caractères qui traduisent plutôt un tempérament, l’entrepreneur se distingue par sa capacité à appréhender le changement, à y repérer des opportunités de développement et à faire advenir quelque chose de nouveau.
3. La logique entrepreneuriale
La logique entrepreneuriale est un processus complexe de détection et d’exploitation d’opportunités. Ce
processus implique toujours la capacité d’identifier, d’exploiter et de tirer profit des opportunités qui peuvent naître sur un marché et de les exploiter pour créer de la valeur.
B. DE LA LOGIQUE ENTREPRENEURIALE AU PROCESSUS ENTREPRENEURIAL
1. Les moteurs du processus entrepreneurial
– L’investissement correspond à l’engagement de diverses ressources : financières, matérielles, connaissances, expérience, temps, qualités personnelles et compétences propres à l’entrepreneur ;
– l’organisation implique la combinaison des ressources et des compétences pour obtenir de la valeur ;
– l’innovation doit répondre aux besoins du marché. Il peut s’agir :
• d’un produit nouveau qui n’existait pas auparavant ou qui présente des caractéristiques nouvelles le
rendant nettement plus performant, plus attrayant ou plus original aux yeux des clients ;
• d’un service nouveau fondé sur un savoir-faire spécifique ;
• d’un procédé nouveau reposant sur la mise en œuvre de méthodes de production ou de distribution
nouvelles.
2. Les grandes phases du processus entrepreneurial
– Phase 1 : recherche d’une idée ou d’une opportunité à exploiter par la création ou la reprise d’entreprise.
– Phase 2 : adéquation entre l’idée ou l’opportunité et le projet personnel.
– Phase 3 : validation de l’idée ou concrétisation de l’opportunité sous forme d’un projet cohérent.
– Phase 4 : analyse du marché et diagnostic éventuel des ressources pour vérifier la faisabilité du projet.
– Phase 5 : choix de l’ensemble des moyens nécessaires : ressources financières, plan d’affaires ou de
reprise (« business plan »), structure juridique.
– Phase 6 : accomplissement des démarches et formalités administratives et légales.
– Phase 7 : démarrage de l’activité.
– Phase 8 : choix, réalisation et contrôle de la stratégie de développement.
II. L’ARTICULATION ENTRE LES LOGIQUES ENTREPRENEURIALE ET MANAGERIALE
A. LES DISTINCTIONS ENTRE LOGIQUE ENTREPRENEURIALE ET LOGIQUE MANAGÉRIALE
1. Les composantes de la logique entrepreneuriale
La logique entrepreneuriale comprend quatre grandes composantes :
– l’exploitation d’une opportunité d’affaires ;
– l’organisation et la mobilisation de ressources ;
– la création de valeur et la pérennité de l’organisation ;
– l’innovation à l’origine de la création de valeur.
La logique entrepreneuriale articule logiquement ces quatre composantes :
– pour exploiter une opportunité d’affaires, il faut organiser et mobiliser des ressources ;
– pour que cette organisation dure, il faut créer de la valeur pour ceux qui la font vivre (parties prenantes) ;
– pour créer de la valeur et garantir la pérennité de l’organisation, il faut innover ;
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