The new liberalism

Problématique

L’analyse des relations internationales est sujette à plusieurs paradigmes dominants qui sont reconnaissables via leurs composantes philosophiques. À l’époque contemporaine, le libéralisme ainsi que le réalisme sont dans un esprit de compétition et de critique mutuelle. Alors que le réalisme est considéré comme étant une théorie cohérente, le libéralisme est souvent critiqué par son incapacité à pourvoir une théorie qui expliquerait les relations internationales dans un modèle unique. En désaccord avec cette critique, Andrew Moravcsik, emploie une épistémologie scientifique afin remodeler le paradigme libéral vers un libéralisme positiviste. Ainsi, l’auteur sera en mesure d’expliquer et de prédire les relations internationales en combinant diverses théories qui ont comme fondement les préférences des États dans une approche « bottom-up ».

Thèse 

Dans un contexte de globalisation, le comportement des États est grandement influencé par les pressions de nature domestique et transnationale.

Arguments

1. En premier lieu, les libéraux émettent trois suppositions évoquant la façon dont le comportement d’un État est lié aux demandes sociales. Tout d’abord, la globalisation produit des demandes de la part des individus et de groupes cherchant à agir de façon rationnelle en poursuivant leur propre bien-être. Il est nécessaire qu’il y ait une harmonie, faute de quoi i y aura un conflit. En continuation, le rôle des États consiste à émettre la préférence des individus qui composent la société et de les transmettre dans leurs politiques étrangères. Bien évidemment, il est nécessaire d’évaluer la nature du système internationale afin de comprendre la façon dont un État va agir. Il s’agit d’analyser la nature de l’interdépendance et les coûts de cette dépendance. Bref, si les gains de ce lien entre États est minimes et que le conflit qu’il engendre est majeur, plus qu’il y a de probabilité qu’il y ait une discorde.

1. En deuxième lieu, il est certes que les libéraux sont critiqués par leur manque de « cohérence » théorie, toutefois leur variété permet d’avoir une vue complète sur les différents facteurs qui influencent les préférences des États. Tout d’abord, une source de préférence provient de l’identité sociale. Celle-ci se subdivise en trois dimensions étant : l’identité nationale, l’idéologie politique et l’ordre socio-économique. Ceci étant dit, il y a un lien causal entre la disparité idéologique et économique, et la probabilité de créer un conflit. En continuation, le libéralisme commercial argumente que la structure commerciale au niveau transnational influe grandement sur la paix et la guerre. On évalue les échanges commerciaux sur ses gains et ses conséquences distributives. La vision républicaine concernant l’influence des institutions et la nature de leur représentation. Dans la mesure qu’elles seront démocratiques, elles auront une tendance moins discriminatoire.  

1. En dernier lieu, il sera question d’analyser les trois implications plus larges du libéralisme. Tout d’abord, il s’agit des prédictions empiriques du libéralisme en se focalisant sur les préférences sociales de chaque État, mais également de son parcours historique. L’implication suivante est le statut systémique de la théorie libérale. Ceux-ci expliquent le comportement des États en se référant aux préférences nationales qui découlent d’un contexte national, mais également international. Ainsi, le libéralisme commercial explique l’intérêt des groupes nationaux en situant leurs valeurs dans le contexte de marchés transnationaux. Finalement, les libéraux émettent une combinaison cohérente de théories afin d’expliquer des phénomènes.  La variation des préférences des États doit être analysée via la théorie libérale, pour ensuite analyser les facteurs stratégiques, puisque les préférences influent sur l’intensité et la direction des relations étatiques.

Conclusion  

Pour conclure, l’auteur a mis en emphase un libéralisme cohérent afin d’établir une reformulation paradigmatique du libéralisme. Le défi d’Andrew Moravcsik est d’unifier le libéralisme en se basant sur des hypothèses de tradition libérale afin de créer un libéralisme cohérent entre les recherches sur la politique internationale et le langage utilisé par les théoriciens. Pour ce faire, il a identifié les éléments essentiels de la tradition libérale en une seule théorie des relations internationales. Cette nouvelle théorie libérale positiviste met en emphase l’idée que les préférences d’État sont définies par les pressions sociales, et par le fait même elles deviennent un déterminant fondamental de la politique internationale. Ainsi, il est possible d’analyser la nature sous-jacente des acteurs de la société et le vaste système de la politique internationale qui doit être comprise en rapport les uns avec les autres. Bref, la théorie libérale est souvent critiquée par son insuffisance de créer un modèle unique, mais c’est à la fois sa force puisqu’elle offre un panorama « bottom-up » plus compréhensif d’un phénomène donné dans les relations internationales.  

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