Société sans Etat

Etayer : Selon certains anthropologues les sociétés sans Etats refusaient l’émergence de l’Etat.

Un Etat est une organisation politique qui revendique une autorité sur un territoire, sa population et ses ressources ce qui est permit par un ensemble d’institutions et d’agents qui exercent les fonctions gouvernementales en énonçant des ordres et des règles, et en les sanctionnant par la menace ou l’exercice de mesures coercitives légitimes.

De nous jours, toutes les sociétés modernes possèdent un Etat, si bien qu’il est difficile de concevoir autrement une société et de d’imaginer une autre organisation possible au bon fonctionnement de celles-ci. De plus l’Etat dans nos sociétés modernes par les principes qu’il impose engendre de nombreuses conséquences comme des inégalités. Un Etat n’est donc ni la seule solution ni la meilleure option au bon fonctionnement d’une société.

En considérant, ces faits il semble intéressant de se pencher sur la vision de certains anthropologues qui affirment que les sociétés sans Etat refusent l’émergence de l’Etat.

Les raisons de l’appariation de l’Etat au sein de société dans l’histoire sont indispensable à étudier puisque on identifie rapidement que les sociétés sans Etat en sont au total opposé. La première condition est absolument essentielle, en effet, il s’agit de la sédentarité. La sédentarité permet à un groupe d’individus de s’accoutumer à un milieu de vie. Lorsqu’une population est ainsi installée elle s’organise au sein de son territoire autour d’une routine, d’habitudes favorisant une division du travail. On produit plus, la population et les richesses augmentent laissant place ainsi à des écarts entre les groupes familiaux, qui se transforment rapidement en inégalités matérielles. Celles-ci s’entretiennent au fur et à mesure du temps, les plus riches s’enrichissent, accumulent des ressources, possèdent de plus en plus de terres. L’écart entre les plus pauvres et les plus riches devient très rapidement immense. La division du travail génère de même d’autres inégalités, les travaux a effectué ne sont pas les mêmes pour tous, certains sont donc plus prestigieux que d’autres, certains plus pénible que d’autres. Peu à peu de nombreuses inégalités apparaissent et deviennent importantes, le pouvoir devient inégales et se concentre que à un nombre réduit d’individus. Tous ces facteurs sont favorables à l’apparition de l’Etat.

Ainsi en privilégiant le nomadisme à la manière des sociétés sans Etat, une adaptation à un milieu de vie à long terme est compliquée, les conséquences que cela implique sont donc évitées. De plus, de nombreuses inégalités sont ainsi misent de coté comme les inégalités matérielles ou de pouvoir au profit de mœurs égalitaire beaucoup plus renforcées que dans n’importe quel Etat. On distingue donc un certain éloge du nomadisme comme le décrit par James C Scott dans Zomia, ou l’art de ne pas être gouverné.

D’autre part, les sociétés sans Etat nomade se rendent dans des régions difficile d’accès, parfois dangereuses et donc moins favorables à la survie humaine. Les ressources sont moins abondantes, les terres pauvres. Ce fait a plusieurs conséquences, en premier lieu elle oblige à un constant mouvement il est difficile de s’installer

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