Politique d'insertion, une responsabilisation des pauvres ?

Introduction :

Le texte étudié aujourd'hui est « Politique d'insertion, une responsabilisation des pauvres ? » écrit

par Nicolas Duvoux et publié en 2014 dans « Xavier Molénat, L'individu contemporain : Regards

sociologiques ». N. Duvoux est un sociologue français, maître de conférence à l’université de Paris

Descartes. Il est également rédacteur en chef du site « La vie des idées ».

L'auteur aborde pour thème les rapports entre les individus en situation d'assistance et les

institutions d'aide au retour à l'emploi. Il nous présente ainsi les inégalités entre les différents

demandeurs d'emploi et prestataire du RSA.

N. Duvoux nous pose ainsi la question suivante ; Dans quelles mesures les institutions d'aides au

retours à l'emploi créent-elles des inégalités et de la dépendance chez les demandeurs d'emplois ?

L'auteur est un sociologue spécialiste des questions de pauvreté. C'est dans se contexte que base ses

recherches menées sur les allocataires du RSA.

J'ai trouvé que le devoir s'accordait parfaitement avec le CM, il en ressort les notions de privation

de l'autonomie, mais également le fait que pour des personnes hors du contexte de la recherche

d'emploi les assistés sont mal perçus.

Logique argumentative :

Dans la première partie de son texte N. Duvoux nous introduit au principe du RMI devenu en 2009

le RSA. L'auteur nous explique ainsi que le RMI a été pensé afin d'éviter un débordement chez les

foyer les plus défavorisés. « En se référant à l'héritage de 1789, la création du RMI en 1989 a

incarné la dette dont la nation est redevable envers les citoyens les plus modestes. » Il poursuit en

mettant en valeur le fait que suite à un affaiblissement chez les travailleurs les moins aisés, est née

l'idée auprès des allocataires du RSA que les bénéfices d'un retour à l'emploi étaient trop faibles. Ce

qui à suscité « une réorientation des politique publiques » afin d'éviter à tout prix les « trappes à

inactivité »

À la suite de ces faits les institutions ont contraint leurs allocataires à un retour à

l'autonomie, en les forçant à mettre en place un projet professionnel. L'auteur en vient donc à

soulever la question du double paradoxe que représente le fait de forcer des individus à devenir

davantage autonome, alors que ces derniers sont dépendant de l'aide apportée par l'institution. Il en

résulte alors une dévalorisation de l'individu. L'auteur nous offre alors trois types d’expériences

vécues par des enquêtés.

Dans le premier des trois cas, l'auteur nous présente un public jeune, désirant ardemment

retrouver un emploi afin de se sortir de leur situation d'assisté. L'auteur

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