Les débats présidentiels télévisé

              Les débats présidentiels télévisé :

Intro : En 1960 se tenait le premier débat présidentiel télévisé aux Etats-Unis entre Nixon et Kennedy. Beau, soigné, plein d’aisance dans les gestes et la parole, Kennedy prend là-dessus et convainc le peuple américain de l’élite.

66 millions d’américains étaient devant leurs postes de télévisions pour regarder le tout premier débat de l’histoire. C’était un tier de la population à l’époque (ou bien la population française actuelle), cela montre à quel point la population s’intéresse à ce que les deux candidats ont à dire

Le débat a aussi un impact réel sur les candidats, selon les dires, Nixon semblait malade dans les coulisses et suite à sa défaite face à Kennedy, il décide de ne pas faire de débat à sa candidature à sa candidature de 1968.

Ainsi, le concept de débat présidentiel télévisé est lancé à travers le monde, le premier est mis en place en France en 1974 entre François Mitterrand et Valéry Giscard d’Estaing

Nous allons vous montrer à quel point les débats présidentiels télévisés influent l’opinion publique.

                           Le débat Macron-Le Pen :

 Le débat Macron-Le Pen est considéré comme étant unique dans l’histoire. En effet le débat serait un des pires ou voir le pire de l’histoire des débats politiques télévisé. Marine le Pen à consacrer l’essentiel de son temps à tenter d’attaquer le programme d’Emmanuel Macron plutôt qu’à défendre le sien. Dès les toutes premières secondes, Marine Le Pen n'a laissé aucune place au doute quant à la tonalité qu'elle entendait accorder à cet échange long de plus de 2h30. Conspuant d'emblée "le candidat de la mondialisation sauvage", "de l'ubérisation", "de la guerre du tous contre tous", la cheffe de file du Front national a usé de tous les artifices à sa disposition pour détruire ce qui aurait dû être un moment de confrontation démocratique. Elle employa des termes grossiers tels que « Buvez un coup, ça ira mieux » ou "les islamistes vous tiennent" qui ont fait le régal de beaucoup d’internautes sur les réseaux sociaux se moquant d’elle et ses mimiques. Le Pen tourna autour du pot en exprimant peu d’idée tel que sa promesse de rétablir la retraite à 60 ans. Elle était souvent noyer dans ses fiches tandis que Macron s’exprimer sans notes et en la fixant du regard. Même sur le terrorisme sensé être son point fort, elle préféra dénoncer Macron de "complaisance avec le fondamentalisme islamiste" alors que son compagnon Louis Aliot s’était lui-même affiché avec un responsable de l’organisation islamique

Quant à Macron, gagnant de ce débat, à eu le beau rôle, ile ne se laissa pas duper par le jeu de Marine le Pen, il se foutait de Le Pen en disant : « N’importe quoi » ou encore « Cela ne marche pas comme ça dans la vrai vie » ou en ironisant avec la fameuse « poudre de perlimpinpin » qui fit rire beaucoup d’internautes. Macron a réussi à revendiquer des idées fortes tel que « l’esprit de conquête » contre « l’esprit de défaite » qui refuse de céder à l’émotion face à la menace terroriste tout en dramatisant le danger représenter par la candidate du Front National porteuse a ses yeux d’un programme de « guerre civil ». Il toucha un point fort en évoquant les affaires judiciaires pesant sur Le Pen et son partit : "Vous n'êtes pas digne d'être garante des institutions car vous les menacez"

...