Vanité Ou Allégorie De La Vi Humaine

Vanité ou Allégorie de la vie humaine

Philippe de Champaigne

Première moitié de XVII ème siècle

L’auteur

Philippe de Champaigne

Peintre français classique, il nait dans une famille pauvre à Bruxelles le 26 mai 1602. C’est un élève de Jacques Fouquières, peintre paysagiste à Bruxelles. En 1621, il s’installe à Paris et en 1625, il commence à travailler pour son compte. Il participera à la décoration du Palais du Luxembourg et du carmel du faubourg Saint-Jacques, l’un des chantiers préférés de la Reine Marie de Médicis.

Il travaillera pour la reine mère, Marie de Médicis ainsi que pour Richelieu car il sera le seul peintre à être autorisé à peindre le Cardinal de Richelieu en habit de cardinal.

Il décore le Palais-Cardinal, le dôme de la chapelle de la Sorbonne et d’autres bâtiments à Paris. Il dessine également plusieurs cartons pour des tapisseries, des séries de tableaux, décore d’Anne d’Autriche au Val-De-Grâce ainsi que le réfectoire de cet hôpital.

En 1655, il est nommé professeur.

A la fin de sa vie, son activité pédagogique devient plus importante. Il commente plusieurs œuvres.

Il meurt le 12 août 1674 à Paris à l’âge de 72 ans.

Titre : Vanité ou Allégorie de la vie humaine

Auteur : Philippe de Champaigne (seule nature morte connue de l’artiste)

Date : première moitié du XVII ème siècle

Technique : peinture à l’huile sur toile

Dimensions : 28 x 37 cm

ANALYSE

La peinture de Philippe de Champaigne est une nature morte représentant trois objets : un petit vase contenant une tulipe coupée, un crâne et un sablier. Ces trois objets distincts sur le même plan reposent sur une table en pierre qui nous rappelle une table d’autel ou de sacrifice. Donc, une composition linéaire, horizontale, car les trois objets sont placés les uns à côtés des autres, séparés à égale distance et de même hauteur.

Le fond est uniformément noir ce qui fait ressortir les objets, les couleurs utilisées sont relativement ternes (brun, noir, gris) rehaussées par la teinte rose orangée de la tulipe. Les objets sont en ton local : ils sont peints dans leur couleur naturelle.

L’œil observe le tableau de gauche à droite car il est guidé par l’éclairage provenant de la gauche. La lumière provient probablement d’une fenêtre située sur le côté gauche. Celle-ci traverse le vase et le sablier et apparait sur le haut du crâne le rendant luisant. On peut également remarquer les ombres portées des différents objets sur la table ( ombres à droite des objets car lumière à gauche).

Ce type de tableau s’appelle une vanité car il s’agit d’une réflexion et d’une méditation sur la mort. Chaque objet est un symbole : la fleur

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