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Le Bipartisme Britannique

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Par   •  21 Mars 2013  •  1 230 Mots (5 Pages)  •  1 190 Vues

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Le bipartisme britannique

A – la permanence du bipartisme

Il n’ya jamais eu que deux parties à jouer un rôle décisif mais ils n’ont pas étés toujours les mêmes. Sans doute, il ya une filiation directe entre le parti conservateur et le parti tory des origines, de même qu’entre le parti libéral et le parti whig. Mais, précisément, le parti libéral, dont le rôle a été si important au XIXe siècle, sous la direction de Gladstone, a été pratiquement éliminé par le parti travailliste, qui s’est substitué à lui et l’a réduit à un rôle qui apparait actuellement limité. Ainsi, le système des deux parties, rompu par l’apparition, a l’extrême fin du XIXe siècle, du Labour Party, s’est lentement reconstitué par l’éviction progressive de l’un des partis en présence. Ce phénomène s’explique pour une part, par le mode de scrutin britannique, pour une autre part, par le fait que le Labour a été constitue a l’origine par les Trade Unions, c'est-à-dire par les syndicats, et qu’il a ainsi bénéficie de leur effectifs dés sa naissance, ce qu’il lui a permis de faire irruption tout armée dans l’arène politique. Mais privé d’une aide aussi exceptionnelle le troisième parti n’a, en principe, guère de chance de parvenir à occuper une position appréciable.

B – l’influence du mode de scrutin (le système majoritaire a un tour, tend naturellement au bipartisme).

1 – L’obligation de voter utile

Le caractère immédiatement décisif de ce mode de scrutin conduit l’électeur à voter utile. Dans un souci d’efficacité, il se détourne de lui même du troisieme parti, peut-être plus proche de ces conventions, mais qui n’a pas encore ou qui n’a plus l’importance numérique indispensable pour participer à la lutte pour le pouvoir. Car l’électeur anglais pense, a juste titre, que son vote n’a pas pour objet de lui faire connaitre son opinion au pays et au monde mais de lui permettre une influence sur l’exercice du pouvoir. Des lors, le troisième parti estimera souvent inutile de présenter des candidats dans tous les circonscriptions, ou bien il fera alliance avec l’un des deux autres en lui apportant des suffrages dans certains circonscriptions pour pouvoir se maintenir dans d’autres, mais par la même il renonce lui même a être un parti d’importance nationale, donc a la majorité au Communes et a l’exercice du pouvoir. Si le scrutin a la pluralité des voix est étroitement associée au bipartisme, il n’en emporte pas moins cette conséquence curieuse que la décision est assurée, lors des élections générales par les électeurs flottants (floating votes), c'est-à-dire par ceux qui ne suivent pas fidèlement l’un des deux partis en compétition. En effet, ceux-ci on leur fiefs traditionnels, dont ils sont plus ou moins surs. C’est donc une minorité, et politiquement la moins convaincue – parfois la plus indifférente – qui détermine l’issue des élections.

2 – le scrutin et les majorités parlementaires

Le scrutin contribue à la formation de majorités parlementaires nettes en avantageant les deux grands partis et en sous-représentant le parti libéral-démocrate.

Aucun des deux parties conservateur et travailliste n’a obtenu depuis 1945 la majorité absolue des voix. Mais l’effet grossissant du scrutin est tel qu’un faible écart de voix suffit à déterminer, le plus souvent, une différence sensible sur le plan des sièges. De toute manière, et c’est l’essentiel, l’un des deux grand parties en présence a toujours obtenu – a une exception près en février 1974 – la majorité absolue des

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