La standardisation des lois

    Dans les dernières années nous assistons à un phénomène nouveau. Que ce soit dans le monde des finances ou celui de la politique, une certaine ’’standardisation’’ des lois de ceux-ci est notée et l’idée de la nation comme nous la connaissons auparavant commence peu à peu à disparaître du moins dans les pays occidentaux afin de laisser place à une nouvelle forme de globalisation. Celle-ci est discutée par plusieurs sociologues et politologues qui se sont penchés sur la question. Je tiens dans ce cas à détailler sur le sujet et expliquer comment le nationalisme commence à être délaissé pour une forme de globalisation mondiale des systèmes politique, économique et social.

Tout d’abord, l’idée nette de ce phénomène nouveau ne se présente pas à nous clairement comme des phénomènes vécus dans le passé pour lesquelles des études et des analyses approfondis ont été faites afin de les comprendre parfaitement. Les sociologues, politologues et écrivains comme Daphné Halikiopoulou et Sofia Vasilopoulou qui présentent ce problème en détail en se référant à différents collègues partout dans le monde pour tenter d’y répondre. Elles commencent leur analyses en se demandant si la globalisation renforce ou détériore l’État-nation. Selon Montserrat Guibernau, professeur de géopolitique à l’université de Cambridge : «la globalisation est caractérisée par des communications instantanées et une très grande interdépendance entre les humains comme jamais vécu auparavant, étant rendu possible grâce à la révolution technologique incroyable qui a pris place dans plus ou moins les 20 dernières années» (2001, p244, voir bibliographie). Premièrement, l’aspect économique est un facteur majeur dans la globalisation, tous les pays occidentaux dépendent grandement des autres pays que ce soit en ressource naturel (matière première, eau potable, etc.) ou en exportation de produits (chinois par exemple) ce qui commence déjà à produire un effet de ’’fusion pour la survie’’. La politique international quant à elle, commence de plus en plus à prendre du pouvoir et du poids, parfois en désapprenant les politiques respectives des nations. L’aspect social est grandement affecté par ces nouvelles façons de voir les politiques internationales, les gens délaissent ce qu’on appelait l’amour de la nation et se dirige vers une uniformité social dans laquelle chacun pensera qu’à soi et jamais envers la nation comme c’était le cas pour toute l’histoire humaine.

 Si Guibernau détaille ce nouveau phénomène, Breuilly explique comment le nationalisme est formé et comment celui-ci peut être dissout puisque sa définition du nationalisme est : «le nationalisme est un mouvement politique afin d’atteindre et préserver l’autonomie, l’unité et l’identité de la nation au dépend de la population.» (Breuilly 2005, p 16-17) Si ces valeurs ne sont pas respecté, le nationalisme commencera à perdre de son pouvoir et ainsi n’atteindra pas ses objectives. Il sera intéressant d’analyser le phénomène dans chacun des sens celui de la destruction du nationalisme (Breuilly) et la création de la globalisation (politique, économique) (Guibernau)

Bibliographie

HALIKIOPOULOU, Daphne et Sofia, VASILOPOULOU. 2011. Nationalism and Globalisation. Abingdon, Oxon : Routledge.

BECK, Ulrich. 2000, What is Globalisation. Cambridge : Polity Press ; Malden.

ADAMS.F, Gerard. 2011. Globalisation today and tomorrow. London ; New York : Routledge.

JOYNER.C, Christopher. 2005. International Law in the 21st Century. Rules for Global Governance. Lanham, Md. ; Toronto : Rowman & Littlefield.

GEAREY, Adam. 2005. Globalisation & law, Trade, Rights, War. Lanham ; Toronto : Rowman & Littlefield.

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