La peine de mort cas
Dissertation : La peine de mort cas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Cheikh Mbaye • 3 Décembre 2015 • Dissertation • 1 049 Mots (5 Pages) • 779 Vues
Politique, Démocratie et citoyenneté
Travail de session
Département des sciences humaines
Le 2 Décembre 2014
Introduction
La question de la peine de mort est un sujet qui suscite beaucoup d’intérêts et qui présente plusieurs opinions divergentes en ce moment précis de notre société. Elle suscite de l’intérêt, car selon Pascal Bastien, la peine de mort : « porte un objectif bien précis : assurer le salut par l’excès. »[1]. Les opinions se séparent en deux catégories ; ceux qui sont en faveur de cette peine, et ceux qui sont en défaveur. Il y a penchant sur ce sujet, car plusieurs groupes de pressions prétendent, d’une part, que la peine de mort est un acte qui n’arrange rien aux souffrances causés par les accusés, et d’un autre côté, au contraire que cette une peine utile dans notre société égalitaire d’aujourd’hui. La peine de mort est un sujet international dans lequel une grande majorité des pays portent un penchant dessus. Allant des pays l’ayant aboli, à ceux qui ne l’ont pas abolis.
DÉVELLOPEMENT
Partout à travers le monde, divers groupes de pressions se sont tenus ferme pour l’abolition de cette peine. Mais ce qui est le plus frappant dans cela est le type de personnes faisant partis de ces groupes. Par exemple, au Connecticut, il y avait deux principaux groupes de pressions qui se sont tenus en faveur de l’abolition de cette loi pénale : les chefs de police d’une part, et des membres de familles des victimes de meurtres. Ils se sont soutenus pour abolir cette loi de telle sorte que plus de ressources soient investi auprès des familles des victimes et non sur la peine de mort. Les chefs de police blâment le fait que les familles sont toujours en deuil malgré le décès du meurtrier, sur les sommes qui sont investis dans le but de capturer les agresseurs. Ils clament que «Les victimes sont plus souvent qu'autrement laissées à elles-mêmes. »[2] Ils rajoutent qu’en enlevant la peine de mort, ils auront plus de fonds pour arrêter les meurtriers. Ils ajoutent que ça coute entre 6 à 7 millions de dollars annuellement pour remédier à la peine de mort, Soit deux fois plus chères qu’une peine d’emprisonnement à vie, et que s’ils recevaient cet argent ils auraient plus liberté de mouvement afin de capturer les assassins au lieu de les tués, et c’est de cette façon que vrai justice est rendu[3]. 178 personnes se sont présentées au gouverneur Dannel Malloy pour dire «" Débarrassez-nous de cette peine inutile ! "[4] » rapporte Charles Perroud dans Le Devoir. Il rajoute
Ils en sont venus à la conclusion que la peine de mort venait sévèrement nuire à leur quête de justice et leur enlever l'aide qu'ils pourraient obtenir. Le gouverneur Malloy a eu le courage politique nécessaire, tout comme son homologue du Maryland, l'année suivante. Il faut espérer que la trentaine d'États américains ne l'ayant pas encore fait en vienne rapidement à la même conclusion, avant que l'humanité en souffre davantage.[5]
Bien sûr il y a des personnes qui sont en faveur de la peine de mort. Notamment les hommes politiques. En fin janvier 1976, un jeune garçon du nom Philipe Bertrand se fait kidnappé. Après plusieurs recherches, les policiers trouvèrent un suspect ; Patrick Henry. Ils le relâchèrent faute de preuves. C’est par la suite que Henry, apparaissant dans plusieurs émissions télévisées, prétendant que c’est un crime horrible d’avoir kidnappé le jeune Philipe prononça les mots «Moi, je suis pour la peine de mort dans ces cas-là. On n’a pas le droit de s’attaquer à la vie d’un enfant[6]. ». C’est à la suite d’autres recherches plus approfondies effectuées, que les policiers découvrirent le corps mort de Philipe sous le lit d’une chambre d’hôtel de Patrick Henry. La population entière fût furieuse envers ce personnage qui prétendait vouloir retrouvait le jeune Philipe. C’est à ce moment que les gens voulurent le condamner à mort. Même les personnes haut-placé du gouvernement. Comme le rapporte Robert Badinter :
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