La mondialisation et ses contestations
Dissertation : La mondialisation et ses contestations. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mamadou B Niarè • 18 Mai 2019 • Dissertation • 1 959 Mots (8 Pages) • 633 Vues
le 29 novembre 2017
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RELATIONS INTERNATIONALES |
Conférences de méthodes
Séance n°1 : La mondialisation et ses contestations
Sujet : La mondialisation, opportunités et paradoxes.
INTRODUCTION :
Le système international est devenu le plus instable de tous les systèmes politiques. Composé d’une infinité d’unités toutes en évolution, il se transforme sous nos yeux sans que l’on sache en dégager les biens ni en tracer le devenir. Mais, l’on peut retenir qu’il se présente avec des avantages qui parfois, sont remis en cause.
La mondialisation (ou globalization pour les anglo-saxons) est le processus d’ouverture de toutes les économies nationales sur un marché devenu planétaire. La mondialisation est favorisée par l’interdépendance entre les hommes, la déréglementation, la libéralisation des échanges, la délocalisation de l’activité, la fluidité des mouvements financiers, le développement des moyens de transport, de télécommunication… de sorte qu’elle accorde dans son mode de régulation un primat à l’international. Ses opportunités peuvent être appréhendées de toutes circonstances favorables à sa consolidation. Alors que ses paradoxes remettent en cause son idée, car ils présentent des aspects contradictoires, remettant même en cause la mondialisation.
La mondialisation posse des opportunités aussi diverses que des paradoxes et, à notre niveau ; nous allons camper le débat sur sa portée, notamment sur quelques de ses opportunités et paradoxes qu’elle referme, car le tout ne peut être développé dans une copie de devoir. Donc pour cette thématique si vaste, nous procéderons certainement par choix dans nos analyses.
Ce sujet revêt un intérêt capital. Car il nous permet non seulement de cerner et de comprendre le sens de la mondialisation, mais également de savoir les opportunités qu’elle peut offrir aux acteurs ainsi que ses failles.
Ce faisant, la problématique qui s’impose est la suivante : Quels sont les enjeux de la mondialisation ?
La réponse à une telle interrogation est tributaire d’une clarification faite sur les bienfaits de la mondialisation. Bienfaits pour qui, sont d’ailleurs remis en cause, car ne tenant pas en compte toutes les entités que constituent la scène mondiale, laissant des disparités.
Dans la suite logique de notre argumentation, nous allons étudier d’un côté quelques avantages de la mondialisation (I) et, d’un autre côté en parallèle, quelques limites de la mondialisation (II).
I- LA MONDIALISATION ET QUELQUES DE SES AVANTAGES :
Dans cette première partie, nous allons aborder respectivement les nouveaux modes d’intégration (A) et la recherche d’un nouvel ordre mondial (B).
A- DE NOUVEAUX MODES D’INTEGRATION… :
Parmi les multiples façons d’aborder le thème de l’intégration, trois se dégagent particulièrement en sociologie des relations internationales et s’intéressent respectivement aux formes institutionnelles de la coopération entre Etats, aux fonctions politiques de cette coopération, aux types de communications et d’échanges pouvant s’établir entre les peuples. Ces trois approches ne s’excluent pas, une intégration variable suppose au contraire qu’elles se combinent, mais elles reflètent chacune une vision du monde et ne situent pas l’analyse au même niveau. Les deux premières, plutôt normatives, placent les espoirs de paix et de coopération dans l’érosion de l’Etat-nation et cherchent à voir comment peuvent s’opérer des abandons de souveraineté au profit d’une entité plus vaste, toujours synonyme de progrès. La troisième, plus sociologique, s’interroge sur les conditions préalables à toute intégration et sur les interactions entre groupes humains, qu’il y est ou non de nouvelle construction politique. Dans une perspective institutionnelle, l’intégration désigne la fusion de deux ou plusieurs entités politiques en une nouvelle entité plus large, par des mécanismes d’associations dont l’histoire a montré bien des exemples depuis les premières confédérations (Suisse, Etats-Unis, Allemagne, Pays-Bas, etc.). La recomposition de la scène internationale d’après un tel modèle a été un rêve souvent caressé depuis le XIX° siècle, notamment par les « idéalistes » de l’entre-deux-guerres. Dans cette vision, les espoirs de paix reposent sur de nouvelles répartitions du pouvoir organisées par de nouvelles institutions internationales. Si le « mondialisme » (un seul gouvernement pour la planète) et le fédéralisme « mondial » (des Etats distincts mais une compétence étendue déléguée à une autorité supranationale) ont perdu nombre de leurs adeptes depuis les années quarante, l’aspiration fédérale, en revanche, reste vive au niveau régional. Beaucoup la perçoivent comme un idéal d’ « organisation des identités multiples » permettant à chacun de garder sa singularité à l’intérieur d’un cadre protecteur. Elle s’exprime dans l’ex-Union soviétique à travers la chancelante Russie. Elle imprime le débat sur la construction européenne depuis les origines et ne cesse d’y inspirer espoirs. De plus, il en est de même pour l’intégration dans l’espace européen, notamment avec l’union européenne, mais aussi en Afrique avec l’union africaine et ses démembrements. Ainsi, la plus grande intégration regroupe tous les Etats du monde à l’exception près, connue sous le vocable de l’organisation des nations unies. Et comme les autres, elle s’inscrit dans un cadre politico-normative pour la recherche d’un nouvel ordre mondial qui d’ailleurs, fait l’objet d’une étude ultérieur.
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