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La globalisation humaine de Catherine Wihtol de Wenden

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Par   •  13 Avril 2018  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 544 Mots (7 Pages)  •  504 Vues

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La Globalisation Humaine

De Catherine Wihtol de Wenden

        Pour la présentation d’un livre s’apparentant à la politique publique j’ai choisi le livre, « La Globalisation Humaine » de Catherine Wihtol de Wenden. J’ai d’abord été attiré par le titre, me faisant penser à un sujet sur la mondialisation. C’est en regardant la quatrième de couverture, que j’ai rapidement remarqué que le sujet ne serait pas celui de la mondialisation, mais plutôt celui de la migration. Malgré cette nouvelle information le livre continuait d’attiser ma curiosité.

En effet, la migration est un sujet d’autant plus important qu’il est aujourd’hui récurent dans la vie publique. D’autant plus durant la ressente période des présidentielle. La migration est l’un des sujets qui a été le plus utilisé par les candidats à ces élections, souvent de façon populiste, avec des arguments aussi douteux que difficilement vérifiables. Les débats entre personnes furent également bousculés par ce thème très sensible en France, pourtant peut connaissent réellement la situation ou se basent sur des idées reçus. Je voulais alors y voir plus clair, comprendre la réelle situation d’aujourd’hui, les problèmes, mais également percevoir les solutions imaginables pour les régler. C’est alors que je me suis lancé dans la lecture. A première vue, le livre n’est pas très compliqué, le vocabulaire est simple, la syntaxe bien qu’un peu lourde n’est pas plus difficile que celui-ci. L’introduction nous explique brièvement la création du livre (à l’aide des remerciements au début de l’ouvrage), tout en nous familiarisant avec le sujet. Mais malgré tout cela, le livre, du moins pour moi, ne fut pas facile à lire. En effet, le plus compliqué est que dès le début du chapitre 1, l’auteur lance des chiffres entre chaque phrase, il arrive même qu’une page entière soit utilisé pour nous décrire des pourcentages sur la population migrante dans les pays européens. Cette cascade d’information, rend pénible la lecture et l’intégration des autres informations, ce qui fait qu’il faut si prendre à deux fois avant d’avoir réellement compris ce que l’auteur veut nous montrer. Les chiffres ou dates étant trop nombreux, il est donc très difficile de les retenir, mais également de comprendre quelles informations sont les plus importantes. De plus, cet essai tient plus du recueil d’informations, (Il faut attendre les deux derniers chapitres et la conclusion pour avoir enfin une certaine problématique dans les propos de Catherine Wihtol de Wenden), que d’un livre couvrant une problématique, (tel qu’une thèse). Cela le rend plus intéressant pour les personnes déjà familiarisé avec le sujet de la migration, que pour d’autre cherchant simplement à s’informer et donc comprendre les bases. Pourtant, même si le livre n’est pas dès plus agréable à lire, le sujet reste intéressant, et ce qu’avance le résultat des recherches de Catherine Wihtol et vital aujourd’hui et casse énormément de préconçus. Et cela, d’abord par l’explication du passé des différents pôles migratoires, puis par la suite dans l’exposé de la réalité de la situation souvent déformé par des idéaux politiques.

Le livre ayant une prise en mains compliqué pour un aficionados de ce thème tel que moi, il a donc fallu que je me tourne vers l’auteur. Effectivement, depuis le début, jusqu’à la fin de ma lecture, je n’avais pas réellement étudié le cas de Catherine Wihtol de Wenden. Elle est une politologue, directrice de recherche au CNRS (plus particulièrement au CERI), et professeur à l’IEP de Paris. Elle fut consultante de l’OCDE, de la commission européenne, mais également une experte externe au Haut-commissariat des Nations Unis pour l’immigration. Elle fait partie de la commission nationale de déontologie de la sécurité. Elle est également membre du comité de rédaction d’un magazine sur la migration. On constate avec ce déroulé que Catherine Wihtol est une experte française incontournable sur la question de l’immigration. C’est en regardant des interventions de l’auteur dans des événements que l’on apprend le réel message qu’elle veut donner avec le résultat de ses recherches. Celui-ci est généralement en faveur de la défense du droit des migrants.

Si l’on se réfère au contenu du livre, mais également au dire de la chercheuse, deux points retiennent particulièrement mon attention. Ceux-ci montrant que l’immigration n’est pas le problème que beaucoup perçoivent aujourd’hui. Tout d’abord, le fait que la population migrante représente, en 2005 (A rappeler ici que le livre date de 2009 donc ne parle pas vraiment de notre période, en 2012 Catherine Wihtol de Wenden annonce que près d’un milliard de personnes serait « en état de migration ». Il faut alors compter la fuite des cerveaux autant que la migration précaire), seulement trois pourcents de la population mondiale, soit 200 millions de migrants. En France cette population dépasse de peu les 10% de nos jours, ce qui est conséquent mais force est de constater que la population migrante est encore bien minoritaire. Le nombre de migrants est en augmentation avec la mondialisation constante et l’ouverture des pays sur le monde. Pourtant dans le début des années 2000, malgré 36 millions de personnes venant grossir le nombre de migrants mondiaux, on remarque une augmentation de seulement 6% de celle-ci dans les pays « développés ». Cela n’est que l’un des exemples qui nous montre que les migrations ne sont pas le raz-de-marée que nous promettent certains de nos politiques. Le deuxième point est que, durant ses années de carrière en tant qu’experte migratoire et acteur de la politique concernant cette expertise, Catherine Wihtol rappelle que les migrations ne doivent pas être un fardeau. D’ailleurs, elles le sont simplement parce nous le décidons. Si aujourd’hui les migrations dans les pays tel que la France sont dérangeantes, c’est simplement car les nouvelles politiques migratoires forment de plus en plus de sans papier, et de « ni, ni » (Personnes ne pouvant ni être expulsés ni être régularisés. Cela est dû aux changements progressifs, depuis la fin de la guerre froide, du statut de réfugier. Celui-ci étant très difficile à obtenir aujourd’hui malgré des dangers dans le pays d’origine pour certain individu). Il est vrai que les sans-papier ne peuvent participer à l’enrichissement de l’Etat, mais cela simplement parce qu’ils n’y sont pas autorisés. Il faudrait alors leurs donner au moins le droit à l’accès au marché du travail. Travaillant légalement, ils pourraient alors, par le biais de la redistribution, favoriser l’économie du pays.  

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