La division raciale aux Etats-Unis

La division raciale aux Etats-Unis

Les États-Unis sont régulièrement secoués par des violences dues au racisme. Violences qui entraînent très souvent des manifestations d’envergure. Dernier exemple marquant en date : en 2020, la mort par étouffement de Georges Floyd, perpétrée par des policiers blancs a marqué les esprits et en effet engendré des émeutes entre communauté blanche et noire avec le mouvement « Black Lives Matter ».

Qu’en est-il maintenant ?

Malgré la fin de guerre de Sécession et l’abolition de l’esclavage le 18 décembre 1865, l’Amérique, d’une part aurait pu espérer la réconciliation citoyenne et d’autre part l’application des droits civiques aux anciens esclaves noirs. Hélas ! Il n’en fut rien. La discrimination raciale avec ségrégation et meurtres horribles commis par Ku Klux Klan fit prononcer Martin Luter King le fameux discours « I have a dream » le 28 août 1963, peine perdue ! Il fut assassiné en 1968.

Néanmoins, l’élection de Barak Obama, membre de la communauté afro-américain en 2008, laissait espérer plus de justice sociale et raciale. Les récents événements témoignent de son échec, en outre, la dernière présidence américaine n’a pas apporté l’apaisement espéré !

Quelle que soit l’issu immédiate des événements contemporains, le people de l’Amérique ne sera pas découragé, car il est conscient de la route longue, épineuse et semée d’embûches qui l’attend encore. Son engagement à suivre cette route avec détermination et perspicacité, en s’appuyant sur ce qu’il a appris ces dernières années, devra être maintenu jusqu’au moment, où il aura contribué de manière décisive à l’éradication des préjugés raciaux dans le tissu social de sa nation.

Finalement, le racisme étant une déviation profonde de la norme de la vraie moralité, peut-il être éradiqué par la contestation et les conflits ? A priori, non, il doit être supplanté par l’établissement de relations justes entre les individus, les communautés et les institutions de la société, qui édifieront tous et ne désigneront personne comme « autre ».

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