Comment mettre en place un savoir-vivre entre la puissance de l'individu et les relations sociales ?
Commentaire de texte : Comment mettre en place un savoir-vivre entre la puissance de l'individu et les relations sociales ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar thomasladetaille • 9 Février 2021 • Commentaire de texte • 1 069 Mots (5 Pages) • 470 Vues
Explication de texte
Dans ce texte, l’auteur (Sigmund FREUD) aborde le thème de la politique, plus particulièrement de la société et du vivre-ensemble. Dans ce texte, la thèse de l'auteur est la suivante : la puissance de l'individu ainsi que sa violence brute est remplacée par celle de la communauté en instaurant la droit. Et sa problématique est celle-ci : comment mettre en place un savoir-vivre entre la puissance de l'individu et les relations sociales ? Nous allons dans un premier temps expliquer de quelle manière la vie commune des individus est rendu possible (l.1 à 4). Puis nous allons expliquer, dans un second temps, comment cette vie commune est rendu possible (l.5 à fin)
«La vie en commun des Hommes n'est rendue possible que si se trouve réunie une majorité qui est plus forte que chaque individu» (l.1,2). Ici, l'auteur nos dit que pour qu'une vie en société existe, une vie commune existe, il faut que tous les êtres qui la composent soient plus fort que chaque être. En effet, une société, un vivre-ensemble ne peut exister que si tous les individus se réunissent pour former un collectif fort et soudé.
«et qui garde sa cohésion face à chaque individu» (l.2). Ici, l'auteur nous dit que le groupe, la communauté, la société ne doit céder aux exigences de chacun, ne doit pas se soumettre à la volonté d'un seul individu. En effet, si chacun fait ce qu'il veut quand il veut, la société sombre dans l'anarchie, les droits et libertés de chacun ne sont plus respectés. Ce qui peut être le cas, par exemple, dans un coup d’état. En effet, si un individu décide de renverser la société et de s'y placer à sa tête, la liberté de choisir ceux et celles qui dirigent la société, la communauté aura disparu.
«La puissance de cette communauté s'oppose maintenant en tant que «droit» à la puissance de l'individu qui est condamnée en tant que «violence brute». (l.2 à 4). Ici, l'auteur nous dit que la société met en place des droits, des valeurs à respecter pour que chaque individu contienne sa violence naturelle, son état sauvage. En effet, l'individu doit respecter ses droits et ceux de chaque individualité qui compose la communauté, sous peine d'être condamné, puni ; il doit contenir sa violence brute, il doit réprimer son état primitif pour le comportement qui lui a été appris.
«Ce remplacement de la puissance de l'individu par celle de la communauté est le pas culturel décisif» (l.4,5). Ici, l'auteur nous dit la culture permet à chaque individu de rentrer dans une communauté, dans une société, et c'est la communauté qui inculque, qui transmet la culture à l'individu. En effet, la culture est une chose qui rend l'individu sauvage en un individu normal qui rentre dans les normes de la société.
«Son essence consiste en ce que les membres de la communauté se limitent dans leurs possibilités de satisfaction» (l.5,6). Ici, l'auteur nous dit ce qu'est l'essence même de la société, ce qui permet de la faire durer, de la faire vivre. Et le fait que l'individu devienne membre de la communauté l'oblige à abandonner totalement son état naturel, son instinct animal. En effet, il doit renoncer à sa puissance individuelle. Le prix à payer pour l’entrée dans la civilisation, c’est donc le renoncement à la violence, même lorsque celle-ci nous semble nécessaire. L’individu « sociable » fait donc un sacrifice et accepte de ne pas donner satisfaction à « toutes » ses pulsions, en particulier à ses pulsions agressives. Mais les qui vivent en société ne renoncent pas totalement à la violence, nous avons pour preuve les multiples guerres et massacres qui ont été fait à travers l'Histoire.
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