Le Canada et le développement international axé sur le réchauffement climatique
Compte rendu : Le Canada et le développement international axé sur le réchauffement climatique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Daniel Guyto Mortimé • 22 Octobre 2022 • Compte rendu • 1 851 Mots (8 Pages) • 227 Vues
Faculté des Sciences
Sociales
Le Canada et le développement international axée sur le réchauffement climatique
Travail soumis au professeur
Stéphanie MALTAIS
Dans le cadre du cours de :
Développement international et mondialisation
(DVM 1500)
Université d’Ottawa
6•decembre•2021
INTRODUCTION
Beaucoup pense que lutter contre le réchauffement climatique revient uniquement à réduire le gaz à effet de serre, il y a aussi une lutte internationale, afin que les pays concernés stabilisent l’atmosphère dans leur pays. Cela implique de changer notre mode de production et de consommation dans tous les secteurs qui concernent l’économie. Il parait que nous sommes dans un chemin de non-retour, car la planète se réchauffe et on ne peut pas stopper cela, on peut à l’évidence le ralentir et ça vaut bien le coup même si cela signifie mettre beaucoup du sien.
La solution est-elle de s’adapter à la situation, que faire, et comment peut-on le faire ?
Les conséquences du réchauffement climatique auront un effet direct et indirect sur l’ensemble de la société, dans toutes les facettes de leur développement. (Schill, M., Lethielleux, L., Godefroit-Winkel, D., & Combes-Joret, M., 2018). On ne peut ignorer que le changement climatique est l’une des plus grandes menaces de notre siècle. Aucune civilisation ne peut échapper à ce problème qui est le réchauffement climatique. Un réchauffement qui pourrait provoquer des dérèglements climatiques accompagnés des inondations, de la sècheresse, des glissements de terrain et des incendies, etc. Il est impossible qui la situation s’améliore si tous les pays ne collaborent pas afin de résoudre le problème. Après la conférence qui a eu lieu à Rio de Janeiro en 1992 sur l’environnement et le développement, les principaux donateurs bilatéraux et multilatéraux estiment que l’aide au développement était principalement centrée sur les enjeux liés au climat. Or, on comprend qu’il n’y a pas un réel changement. ( Kiss, A. C., & Doumbé-Billé, S. 1992).
Le réchauffement climatique attaque les pays développés à plein fouet. En ce sens, le Canada n’est pas épargné et ne pas s’en soucié serait compris comme un acte d’irresponsabilité. À noter que le Canada fait partie des dix plus grands pollueurs au monde. (Yahoo, 2021). La politique canadienne se focalise sur 3 indicateurs, les actions, les déclarations, et le degré de convergence des politiques entre le Canada et les États-Unis (Couturier, L.J, 2017). Si le gouvernement canadien décide volontairement d’ignorer le besoin de prendre des actions sérieuses et urgentes sur les changements climatiques, le gouvernement met toute la population canadienne, l’économie du pays, les ressources, l’environnement en danger. Le Canada contribue-t-il suffisamment à réduire les émissions des grands pollueurs ? Voit-on le Canada projeter un leadership concret pour contrer le changement climatique, en gros la politique du Canada axé sur le réchauffement climatique est-elle efficace ?
DÉVELOPPEMENT
Afin de ralentir la hausse de température de la planète Terre, actuellement des décisions politiques sont à prendre pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre. L’évolution du climat peut être prédite uniquement sur le comportement de l’homme dans les années à venir. Les Canadiens ne peuvent pas garantir un air pur à leurs enfants si les gens ne changent pas leurs habitudes de vie. Aujourd’hui, il est clair que notre planète Terre est sous une lourde menace de danger à cause de la pollution, d’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), à partir de 2030, le réchauffement climatique devrait être la cause d’environ 25 0000 décès, principalement par la malnutrition et la diarrhée, etc.(Ndamobissi, R.,2017). Comme pour le covid-19, le climat a subi une vague de fausses informations afin de ne pas valoriser le processus du réchauffement climatique. (Drzymala, A., 2009).
Principalement aux États-Unis d’Amérique avec l’appui de leur ancien président Donald TRUMP et la forte influence des médias on peut créer un fort doute au niveau de la population mondiale. Évidemment, il faut se questionner et toujours prendre un recul sur les informations reçues. Mais, il est primordial d’analyser l’intention ou le but des personnes qui sèment le doute malgré les faits scientifiquement prouvés.
L’heure est grave, selon le groupe d’expert intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) qui a eu a déclaré qu’il faut descendre à 0 les émissions de gaz à effet de serre dans les 50 années à venir si nous voulons prévenir une catastrophe climatique. (Klein, N. (2021). Mais la production des combustibles fossiles n’a pas cessé. Les États-Unis d’Amérique qui est le premier producteur mondial de combustibles fossiles avaient fait sortir le pays de l’accord de Paris sur le climat. (Laville, B., 2016). Si la prise de conscience collective n’est pas au rendez-vous, selon le GIEC, les évènements catastrophiques auront lieu beaucoup plus tôt que prévu.
En mars 2015, les États membres de l’Organisation des Nations Unies, tels que le Canada, le Mexique, avaient démarré le programme 2030 et un ensemble d’objectifs de développement durable qui l’accompagnent. L’un des objectifs appelle la communauté internationale à prendre des mesures urgentes pour se battre contre les incidences engendrées par les changements climatiques. Pour ce faire, tous les pays devront faire des efforts pour accélérer et intensifier leurs actions et leurs investissements dans la lutte contre le changement climatique ( Maljean-Dubois, S., 2019). Pour appuyer l’Accord de Paris, adopté en décembre 2015 par la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (CCNUCC), le premier ministre du Canada, Monsieur Justin Trudeau a annoncé que le Canada verserait 2,65 milliards de dollars (de 2015-2016 à 2020-2021) pour aider les pays en développement à lutter contre les changements climatiques (Radio-Canada,2015). En 2018, le Canada a été président du Groupe des sept pays (G7) et a
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