Leçons de réalisme pour devenir un fin stratège
Fiche de lecture : Leçons de réalisme pour devenir un fin stratège. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Hicham75 • 12 Novembre 2017 • Fiche de lecture • 1 918 Mots (8 Pages) • 1 635 Vues
Fiche de lecture
L’ouvrage étudié est un ensemble de leçons traitant le réalisme dans les affaires tout en montrant pourquoi il est utile de dépasser les stéréotypes habituels pour être véritablement dirigeant. La présentation qui en est faite dans ce volume de la collection Master Class est particulièrement intéressante dans la mesure où l'auteur a constamment cherché à mettre en avant les principes d'action et de stratégie.
Tim Philips est l’auteur de l’ouvrage intitulé « Leçons de réalisme pour devenir un fin stratège ». Journaliste indépendant, spécialiste de l’entreprise, des nouvelles technologies, du changement social et de l’innovation, Tim Philips écrit régulièrement pour le Wall Street Journal Europe, The International Herald Tribune, The Times…..Il a par ailleurs assuré pendant deux ans la responsabilité de la rubrique technologie et internet du quotidien britannique The Guardian.
Cet auteur, pour écrire ce livre, s’est inspiré de fameux Machiavel (Nicolo Machiavelli, Florence 1469-1527), qui a été homme politique, écrivain et philosophe italien, fut secrétaire de la République de Florence. Il remplit de nombreuses missions diplomatiques en Italie, en France ainsi qu’en Allemagne et réorganisa l’armée. Le renversement de la république par les Médicis en 1513 l’éloigna du pouvoir. Il mit à profit cette retraite pour écrire la majeure partie de son œuvre historien et d’écrivain dont le plus important est le prince (1513 publié en 1532).
Le Prince de Machiavel est le livre fondateur de la pensée et de la stratégie politiques. Ecrit au XVI° siècle, il n'a cessé d'être commenté et appliqué par les plus grands leaders et dirigeants. Dans ce contexte, l'auteur met en avant constamment les principes d'action et de stratégie à l'œuvre dans le monde de l'entreprise d'aujourd'hui.
Destinées aux cadres et dirigeants des entreprises, ces "leçons pragmatiques" tirées de machiavel sont également applicables à toutes les situations de la vie quotidienne. Elles permettent d'observer et d'analyser les situations, dans l'entreprise et en dehors, en privilegiant l'objectivité sur l'émotion et d'en tirer les conséquences qui s'imposent pour engager une action spécifique en vue d'atteindre un objectif clairement fixé.
I/ Les qualités d’un leader « dirigeant pragmatique » :
En s’inspirant des conseils de Machiavel, un dirigeant doit se distinguer par sa fermeté, tout en mettant en exergue son pragmatisme à travers la fixation des priorités pour mieux atteindre les objectifs escompté.
En effet, pour bien commander ses hommes et les faire respecter ses directives, un dirigeant d’un pays ou d’une entreprise doit être ferme et rigoureux. Il y a si loin de ce que l'on fait à ce que l'on devrait faire, que tout homme qui réglera sa conduite sur l'idée du devoir des hommes et non pas sur ce qu'ils sont en effet, connaîtra plus vite la ruine que la sécurité. D’après Machiavel, c’est bien d’être gentil, mais si les autres ne le sont pas en retour, vous vous faites avoir. Un chef doit se préparer à accepter le fait que, même s’il est agréable d’être gentil, les gens qui font avancer les choses savent quand et comment casser les règles du comportement traditionnel. C'est pourquoi dirigeant qui voudra conserver son entreprise, doit apprendre à n'être pas toujours bon, mais à user de la bonté selon les circonstances. Dans le monde professionnel, les « types biens » ne finissent pas forcément derniers.
Par ailleurs, le pragmatisme et l’action constituent toujours le souci majeur d’un dirigeant réaliste. L’importance de leadership pragmatique pour affronter la réalité comme elle est. Ainsi, le grand économiste Jhon Galbraith nous explique que « la politique n’est pas l’art du possible. Elle se réduit à choisir entre ce qui désastreux et ce qui est désagréable ». Aussi, pour qu’une chose soit bien faite, le chef doit s’en occuper en personne. Napoléon a dit : « le pouvoir est ma maîtresse, j’ai trop durement travaillé à la conquérir pour laisser quiconque m’en m’éloigner ». Pour cette raison qu’un dirigeant est appelé ainsi car c’est lui qui est responsable de la direction de son entreprise. Au lieu de rester dans son bureau s’occupant des tâches administratives dénuées d’utilité, un dirigeant doit avoir l’habitude de sortir sur le terrain, s’approcher de ses hommes, connaître parfaitement leurs problèmes et les résoudre intelligemment, en faisant ainsi, il va gagner leur estime, conserver son pouvoir et éviter de plonger son équipe dans un état de paralysie.
Enfin, en imposant sa manière de faire, un dirigeant affiche ses ambitions par le fait de respecter le bon timing et les priorités fixées. Dans le même ordre d’idée, le responsable doit agir comme un homme de réflexion et réfléchir comme un homme d’action. Ce que Martin Sikora exprime : « je dis toujours à mes étudiants que lorsqu’il s’agit de faire le nécessaire pour qu’une fusion réussisse, il est inutile de dresser des listes de priorités, il faut foncer ». En établissant un programme et à la suite de pouvoir et de l’influence, le leader connait le succès dans la mesure où il a raison au moment opportun, tout en préservant ce qui est le plus important et seulement cela. Le secret, c’est la gestion de l’ordre de priorité, l’essentiel n’est pas ce que vous incluez dans votre liste, c’est ce que vous laissez de côté. L’exemple allemand cité par Machiavel en ce qui concerne la défense des villes assiégées demeure un cas tangible.
Ainsi, selon l’auteur, les qualités d’un dirigeant se déclinent en un comportement rigoureux, dont le seul souci est de réaliser les objectifs fixés au moment voulu. Ce facteur a un impact positif pour bien appliquer le pouvoir, tout en développant le professionnalisme et les responsabilités qui en découlent.
II. L’exercice de pouvoir et le
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