L'etat Comme Institution Politique

L’état comme institution politique

L’apparition de l’état est la principale institution politique, cependant cela n’a pas toujours était le cas. Il est donc possible d’étudier son historique.

On étudie dans l’histoire, les faits qui ont permis à l’état de se créer et se moderniser dans le temps. Certains philosophes, sociologues, historiens ont pour but de répondre à cette question.

A quel point l’état est représentatif et légitime pour les citoyens ?

Les processus historiques à partir des sociétés féodales.

Pour Max Webert :

L’état a « le monopole de la violence symbolique ».

Il ne définit pas l’état pas ses fonctions, mais par les moyens qu’il met en place pour établir sa domination politique. On regarde donc comment il exerce son pouvoir, « monopole de la violence symbolique » qui donne l’exclusivité de la force militaire, de la police, à celui qui gouverne, pour garder sa suprématie.

L’état est un groupement de caractères institutionnels qui a cherché avec succès à monopoliser, dans les limites d’un territoire, la violence légitime comme moyen de domination et qui dans le but a réuni, dans les mains des dirigeants, les moyens matériels de gestion politique.

- Question de soumission libre et consentie à un pouvoir politique

→ stabilité de l’état

- Frontière et territoire :

Le territoire est au cœur de la définition Weberienne de l’état moderne

La souveraineté de l’état s’exerce au cœur de ces frontieres, un Etat ne peut exister sans frontières données.

- Les modalités concrétes d’exercice du pouvoir :Lien entre citoyens et état ? Unification de pouvoir politique au sein d'un territoire donné, ce qui fait que les citoyens sont tous soumis au même pouvoir politique, un pouvoir unifié à distance : l'état

L’état, un processus long et complexe.

Comment cette forme de violence s’est établie ?

La féodalité ne se fait pas sous la forme d’une unification du pouvoir, mais plutôt par l’éclatement de l’autorité publique et la multiplication des relations d’homme à homme.

Pourquoi cet éclatement ?

Peu de pouvoir au roi, les seigneurs en possèdent plus que lui, et s’ils s’associent, ils peuvent renverser le roi.

L’autorité publique sera donc l’ensemble des seigneurs sur le territoire.

« La politique se diffuse dans le social et s’y perd » Fernande Brunel

C’est dans le social, dans la relation entre hommes qu’il y a les négociations, c’est dans les échanges que le politique va se fonder, il y a donc une dilution du pouvoir politique dans la société.

Système à l’opposé d’aujourd’hui, 5, 6siècles plus tard cela à évolué ?

Comment les quelques centaines de maisons princières qui sont en concurrence au 12ème siècle ont elles étaient réduites à une dizaines d’Etats progressivement, qui s’institutionnalisent jusqu’à former un même modèle d’organisation politique.

→ Nous sommes dans une démarche constructiviste, l’histoire nous permet de montrer que l’état et leurs territoires sont naturels.

L’état ne renvoi pas à une nature humaine.

Il est question de montrer que l’état est avant tout construit socialement.

- Cette forme d’organisation politique a été façonné au cours d’un long et complexe processus, non déterminé, non linéaire. L’existence de l’état n’est donc pas inéluctable.

Dimension sociale : collective, ils résultent des interactions des acteurs en concurrences, interactions qui font évoluer les configurations historiques, càd la formation de l’état n’est pas une chose qui a été pré-pensé mais qui est le résultat d’un ensemble de faits historiques qui ont fait qu’il a apparu.

Finalement, le régime politique dans lequel nous vivons n’est pas une finalité en soi. Le déroulement de certains faits historiques ont fait que l’état est ce qu’il est aujourd’hui.

Norbert Elias, texte :

Le roi a un pouvoir extrêmement faible. Le pouvoir de commander, punir taxer les populations est réparti non pas sous la tutelle de roi de France mais sous un nombres de petites seigneuries.

Comme toute dynamique historique, cela n’est pas inéluctable.

Il tente de comprendre comment on va avoir une émergence d’un centre politique càd d’un pouvoir fort et centralisé qui petit à petit va s’institutionnaliser. Au prix de luttes concurrentielles que vont se vouer les familles féodales, qui à force de lutter vont réduire le nbr de prétendants à l’hégémonie du pouvoir. Pour Hélias, c’est ce qui va déclencher un monopoliste.

Monopole du pouvoir fiscal qui va permettre de centraliser l’ensemble des taxes, et aussi l’accumulation du pouvoir militaire

Conséquences: → il va falloir centraliser ça sur un espace vaste: création de la bureaucratie liée au monopole fiscale et militaire

Institutions durables sous les formes d'administration stables et pérenne. Mise en place des fonctionnaires qui gèrent la question de l'impôt et de l'armée

Centralisation du pouvoir politique, par le traitement bureaucratique généralisée et une domination politique qui sera homogène au sein de ce vaste territoire.

- Centralisation de l’impôt ?

Récolte sous forme pyramidale qui renforce la légitimité du roi comme étant la personne qui les défend, les protège et les taxes par le caractère national de l’impôt.

Les prélèvements seront peu à peu acceptés et cela se fera au nom d’une entité abstraite : l’état et non plus à un seigneur proche géographiquement.

Cela va augmenter le sentiment national pour ceux qui payent cet impôt.

- Séparation

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