Sciences politiques

SCIENCES POLITIQUES

IMPORTANT :

Partiel en janvier, 20 questions à répondre plus ou moins longue, répondre efficacement et ne pas s’égarer. Bien approfondir le cours à la maison. Pour rattraper le cours, allez sur l’ent et écouter le fichier audio du cours. Bonus ; bibliographie.

Introduction :

Dans le sens commun lorsque l’on parle de la Science Politique, on assimile celle-ci à une démarche particulière, une réflexion particulière consistant à dire ce qu’est un bon gouvernement, bon régime… Dans cette perspective nous pouvons dire que la Science politique est assez proche de la philosophie politique.

En effet lorsqu’on regarde les grands penseurs traditionnelle politique depuis l’antiquité, c’est penseurs on développer une réflexion en termes de philosophie politique sur ce que devrait être l'organisation de la vie en commun, l'organisation de la vie collective. On retrouve ce type de réflexion chez les auteurs comme Rousseau, Platon, Montesquieu… Une réflexion sur la république mais cela est à nuancer car les chercheurs ne sont pas des professionnels de la science politique, ils ne sont pas politistes mais plutôt moraliste. Ils essayaient de trouver le meilleur mode possible de nation de régime d’État meilleur qu’un autre. Ils établissaient un jugement de valeur.

Une posture éthique qui n’est pas la posture attendue, en effet on demande au politiste de produire des connaissances scientifiques permettant de comprendre les différents aspects de la politique, et non de juger ou de prendre parti. La politique dans un sens large pouvant s’entendre comme tout ce qui se rattache à la compétition pour le pouvoir. On lui demande aussi d’étudier l’aspect du politique, entendu comme la régulation dans les sociétés contemporaine de conflit par un pouvoir qui maitrise du monopole de la coercition légitime.

Ainsi on demande au politiste par une observation, une analyse de produire un savoir scientifique, d’expliquer comment ce comporte les hommes et les femmes et pourquoi. Pour savoir ça il faut utiliser le droit. Mais les comportements politiques ne peuvent pas se déduire des seules normes juridiques, le droit n’explique pas tout.

Le politiste s’articule autour de trois obligations :

1. Dissocier le regard objectif de tous ce qui relève du jugement de valeurs (+ Complique que dans les autres sciences car le politiste est lui-même partie prenante du monde qu'il observe), il faut ainsi faire preuve de neutralité axiologique (Max weber) une notion qui dit que le savant est politique. Le savant prend plus d’objectivité car il est distant de son objet d’étude, contrairement au politique qui est directement impliqué dans son sujet.

2. C’est recourir à des méthodes d’investigations reconnu par les sciences sociales, pour faire de la science il faut des données exactes. Qu’on obtient à travers l’observation de terrain, les statistiques, les archives (Très pratiques pour le savoir scientifique). Le savoir est produit sur les politiques mais n’est pas un outil pour la politique.

3. Formuler des concepts, produire un cadre théorique, permettant de mieux comprendre les enjeux à caractère politiques. On met donc en évidence des causalités, des régularités (lois). L’ambition est donc de répondre à des questions qui paraissent toutes simples mais qui sont en vérité très compliqué.

Un politiste Pierre Favre dans son ouvrage « Naissance de la science politique en France » (1989) édition fayard. Il montre que la sciences politique a connu un processus d’institutionnalisation à partie de la fin du 18ème s pour progressivement devenir une discipline scientifique reconnue légitime.

Une Discipline Scientifique est un mode de raisonnement, d’outil particulier, c’est aussi l’existence d’une communauté scientifique qui est insérer dans des cadres institutionnels stables (19ème s = Création).

Émile Boutmy (1835-1936) journaliste libérale, crée en 1871 l’école libre des sciences politiques (Ancêtre de Sciences Po paris). Il a pour objectif de former les nouvelles élites républicaines en leur inculquant un savoir sur le politique et la politique, pour pouvoir gouverner la France. Fait dans une période où les états voient leurs pouvoir accroître, le début du processus du métier de la politique ; inexistant avant.

Très mal vu par les juristes de l’époque qui refusent le développement de cette science et de voir leur hégémonie partir en fumée. Mais il va falloir attendre la fin de 2nd G.M pour que ce processus finisse, et se renforce.

Dates Importantes :

 1945, l’école libre des sciences politique est transformé en Science po paris. On crée aussi la même année la Fondation des science Politique, qui a pour objectif de gérer admin l’IEP, ce modèle va être repris sur l’ensemble des provinces.

 1949, est créée l’Association française de la science politique (AFSP), qui a pour objectif de promouvoir, d’étendre la discipline, de susciter des recherches. (Organiser des colocs, soutiens a des ouvrages…)

 1951, création de la Revu française de la science politique (RFSP).

 1954, les cours de sciences politique s’imposent dans les licences de Droit à l’Université.

 1956, création des doctorats de Science Politique.

 1973, créations d’un concours d’agrégation de Science Politique.

 1977, créations des masters de Sciences Politique à l’Université.

Maurice Duverger a fondé en 1969 le département de Science po à la Sorbonne Paris 1, c’est un des tout premiers à avoir travaillé sur les systèmes des partis politiques. Particulièrement sur la 5e République, notamment avec la bipolarisation de la politique (1951, les partis politique Armand colin).

François Goguet (1909-1999) professeur à Sciences po et membre du Conseil Constitutionnel. Il va s’intéresser à la Géographie politique, il va analyser l’ensemble des scrutins électoral en France de 1945 à nos jours. Il va développer les rapports de force au travers de urnes.

Georges Lavau professeur de Sciences politique et de la revue de

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