Que reste-t-il de la conception gaullienne de la Présidence de la République ?

« Le cœur de la contradiction était que, pour les uns, le gouvernement devait rester parlementaire, tandis que pour le Général ce gouvernement devait être celui du président (…) le gouvernement de la Vème République fut immédiatement et de plus en plus évidemment le gouvernement du président, chef incontesté de l’exécutif » Pierre Avril, « Enchantement et désenchantement constitutionnels sous la Cinquième République », dans son ouvrage Pouvoirs, publié en septembre 2008. Ici on peut nettement voir que la conception gaullienne du poids que doit avoir le Président de la République dans la vie politique est très marquée Charles de Gaulle.

En effet c’est le Général Charles de Gaulle qui est à l’initiative de cette conception. Le Général Charles de Gaulle est né en 1890 et il est mort en 1970. Il devient le chef de la France Libre en suite à son départ pour Londres, il va en effet lors de la Seconde Guerre mondiale être le dirigeant de la France résistante et va se battre contre la France de Vichy. De plus ce fut de 1944 à 1946, le président du gouvernement provisoire de la république française. Il est le fondateur de la Ve république dont il sera de 1959 à 1969 le premier président de la république. Il participa à la rédaction de la Constitution de la Vème république où il donnera un rôle important au pouvoir exécutif. Et donc ainsi à la Présidence de la République

Selon l’article 5 de la Constitution, le président de la République incarne l’autorité de l’État en effet c’est un chef d’état. Il veille, par son arbitrage, au respect du texte constitutionnel, et assure le fonctionnement normal des pouvoirs publics et la continuité de l’État. Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités conclus par la France.

Les pouvoirs exécutifs sont composé du Président de la République et du gouvernement, qui lui est composé du Premier ministre et des ministres.

C’est un exécutif qui est bicéphale car le pouvoir de l’état est divisé en deux une partie qui appartient au Président de la République et l’autre appartient au gouvernement.

Une république est une forme de gouvernement ayant une constitution et dont les représentants de peuple sont élus par celui-ci pour une durée déterminée.

La Constitution est un ensemble de textes juridiques qui définit les différentes institutions composant l’État et qui organise leurs relations. La constitution c’est donc en France la loi fondamentale qui va définir les droits et libertés des citoyens et qui va ainsi organiser la séparation du pouvoir politique. En ce qui concerne le président la constitution montre que le président de la république est élu au suffrage universel direct par le peuple. Et qu’il possède un certain nombres de pouvoirs.

Si cette idéologie gaullienne est toujours un peu présente ce n’est plus avec la même vigueur et importance comme elle l’a été au début de la Vème République. En effet alors que les institutions de la Ve République ont bien résisté et ont été même copiées sur des constitutions étrangères la conception gaullienne de la Présidence de la République connaît des tensions et des divergences.

On peut alors se poser la question suivante : Que reste-t-il de la conception gaullienne de la Présidence de la République ?

On peut constater qu’en idée générale que la conception gaullienne a connu une évolution qu’elle soit positive ou qu’elle soit l’objet d’un déclin.

Dans un premier temps nous pourrons voir que la conception gaullienne de la Présidence de la République au début de la Vème République était très présente et importante ( I ). Puis dans un second temps nous verrons qu’aujourd’hui cette conception gaullienne de la Présidence de la République a subit une évolution qui peut être considérer comme un déclin ( II ).

I ) Une conception gaullienne de la Présidence de la république importe avec un président fort.

Selon la conception gaullienne de la Présidence de la République, le Président de la République doit être une chef historique et charismatique ( A ). De plus selon cette même conception le Président de la République doit être au dessus des partis politiques, il doit être plus fort qu’eux ( B ).

A ) un chef historique et charismatique

Rôle historique, de rassembleur et de guide de la Nation

==> prendre en considération le « poids du passé »

==> selon l’article élu au suffrage universel direct donc —> rôle de représentation et doit donc guider le peuple français.

==> avec l’histoire de la France —> de nombreuses tensions sont apparues —> il faut que le Président de la République est un pouvoir de rassemblement pour reformer l’unité.

==> Exemple : lors de sa conférence de presse du 30 juin 1955 : « À la tête de l’État, il faut une tête, autrement dit un chef de l’État, qui, par le mode de son élection, sa qualification, ses attributions,

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